Yannick Belat propose « une information éclairée sur les enjeux de l’eau »

Avec sa nouvelle association “Résurgence”, Yannick Belat, spécialiste de la gouvernance de l’eau, souhaite favoriser la gestion publique et participative de l’eau.


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Pourquoi cet article ?

La nouvelle saison des Rencontres de la Résilience démarre aujourd’hui, 15 janvier, sur la thématique de l’eau dans le Puy-de-Dôme. On parlera enjeux et gouvernance de l’or bleu sur notre territoire avec le point de vue indépendant de Yannick Belat.

Je vous propose dans le cadre de chacune des Rencontres un entretien avec le ou les intervenants principaux. Ces textes permettront de compléter le podcast (intégral de la Rencontre) et la synthèse qui sont publiées dans la foulée.

Damien

L’intervenant : Yannick Belat

Fondateur de l’association Résurgence ; expert des problématiques de gestion de l’eau et de participation citoyenne


Yannick est un des fondateurs et le président de l’association Résurgence, dédiée à proposer une information éclairée quant aux enjeux de l’eau sur notre territoire.

Il se définit comme un homme de valeurs (respect, partage, entraide, justice, liberté, amour), convaincu de « l’importance vitale de prendre soin de l’eau à la source, cette ressource sacrée et vitale pour tous« .

Son engagement associatif et même militant est fortement marqué en faveur d’une gestion publique de l’eau et d’une approche en tant que « bien commun« .

Ingénieur de formation en sciences et technologies de l’eau, Yannick se présente comme expert des problématiques de gestion de l’eau et de la participation citoyenne. Pour cela, il accompagne de nombreux collectifs citoyens, mais aussi des particuliers, des associations et des collectivités, sur ces enjeux.

Ateliers citoyens organisés par Yannick avec le collectif de Tarare, dans le Rhône / Crédit photo : Yannick Belat (DR)

Yannick habite à Lyon et a porté son action principalement sur Rhône-Alpes. Du côté auvergnat, il est en lien avec le collectif Eau Bien Commun 63 ainsi qu’avec un groupe inter-associatif sur les enjeux de l’eau, comportant notamment Alternatiba 63.

Enfin, il a été aux prémices de l’association TERA dans laquelle il a « notamment dynamisé et accompagné les réflexions autour de l’autonomie et la gestion de l’eau au sein de l’éco-hameau. » TERA veut dire Tous Ensemble vers un Revenu d‘Autonomie. Pour Yannick, « cette association vise à relocaliser l’économie à l’échelle des territoires, qu’elle ne remonte pas dans les marchés financiers« .

Contacter Yannick par e-mail : asso.resurgence@protonmail.com
Contacter Yannick par téléphone : 06 38 65 63 53

La structure : Résurgence

Association dédiée à fournir une information accessible, vérifiable, indépendante et compréhensible sur les enjeux de l’eau


Résurgence est une toute nouvelle association dédiée à fournir au grand public une information « éclairée » sur les enjeux de l’eau sur les territoires français en général, et notamment au sujet des problématiques de gouvernance.

Co-fondée et présidée par Yannick Belat, Résurgence proposera une information répondant à ces quatre critères :

  • Une information indépendante des enjeux financiers publics et privés;
  • Une information facilement accessible;
  • Une information compréhensible par tous;
  • Une information vérifiable.

Yannick est un promoteur de la gestion publique de l’eau, qu’il voit comme un « bien commun« . Néanmoins, comme il le précise, « gestion publique ne rime pas toujours avec transparence ! ». L’accès à l’information pour les usagers doit donc être accompagné, notamment par des acteurs associatifs.

Début 2021, Résurgence s’attellera à récolter les questions des usagers sur l’eau, puis à y apporter des réponses sous forme de conférences/débats, de petites vidéos, d’articles …

Contacter Résurgence par e-mail : asso.resurgence@protonmail.com

Information sur notre prochain événement

Cela fait huit ans que tu étudies l’impact du changement climatique sur l’eau. Comment le résumes-tu aujourd’hui ?

Tel que je l’expérimente sur les territoires en France, il s’agit principalement d’un manque d’eau durant certaines périodes de l’année, notamment quand on en a le plus besoin. Concrètement, cela entraîne des sécheresses estivales de plus en plus longues, parfois jusqu’en octobre. 

Pourtant, la même quantité d’eau tombe sur l’année, mais les cumuls de pluies sont différents. Pour schématiser : il pleut davantage en hiver, et moins durant les périodes chaudes. On a donc plus d’eau qui tombe en automne et en hiver. Le problème étant que l’eau s’infiltre moins dans les sols et qu’elle ruisselle ainsi davantage, jusqu’à la mer. 

Diminution de l’infiltration, mauvaise recharge hivernale … les risques de sécheresse s’accroissent sur notre territoire / Crédit photo : Paweł Czerwiński (Unsplash)

Or, ce phénomène s’accélère. En 2019, j’ai échangé avec la personne responsable “Eau et Nature” de la Direction Départementale des Territoires Rhône-Alpes. Elle me disait que la “recharge” hydrique se passait parfois normalement [en termes de cumul sur une année], mais qu’elle commençait toujours plus bas [en termes de niveaux]. Ce qui implique que nous arrivions de plus en plus tôt dans la période de sécheresse, année après année ! 

Lire l’entretien : « le changement climatique dans le Massif Central, suivi par Vincent Cailliez »

Pourquoi les sols font-ils davantage ruisseler l’eau ?

Parce que les pluies sont plus intenses, et que les sols sont moins absorbants. A cause de l’agriculture intensive, et du tassement des sols par les grosses machines ; mais aussi en raison de l’artificialisation des surfaces, par le bitume et le béton.

La même quantité d’eau tombe sur l’année, mais les cumuls de pluies sont différents

En agriculture, le phénomène de tassement des sols est très net, mais il faut y ajouter l’utilisation de produits chimiques, qui tue la biodiversité, Or, seuls les sols vivants sont des sols “éponges”. D’autant plus qu’un sol mort peut générer, en plus du ruissellement, du lessivage – une partie du sol et du substrat est embarqué. Cela peut poser de vrais problèmes en aval pour la vie aquatique et pour la qualité de l’eau en général.

Les engins agricoles lourds, très répandus dans l’agriculture intensive, tassent fortement les sols et en diminuent la capacité d’absorption / Crédit photo : David Mark de Pixabay

Comment évoluent les précipitations en termes d’intensité ?

Bien sûr, le changement climatique a un impact majeur sur l’intensité des pluies. L’exemple qui a choqué tout le monde était celui de la vallée de la Vésubie, au début de l’automne près de Nice. Certains épisodes catastrophiques sont certes plus spécifiques au Sud de la France. Mais, en général, il me semble qu’il y a plus souvent de grosses averses et d’orages, et moins de pluie continue ou de bruine. 

Quel est l’impact sur le risque inondation ?

J’ai fait mes études d’ingénieur à Montpellier, et on avait l’habitude des “épisodes cévenols”. Il s’agit d’un épisode météorologique, en automne, avec de fortes pluies sur les Cévennes, au nord de Montpellier : les nuages provenant de Méditerranée rencontrent le massif montagneux, et déversent leur eau. Ce sont des épisodes pluvieux très intenses sur très peu de temps.

En agriculture, le phénomène de tassement des sols est très net, mais il faut y ajouter l’utilisation de produits chimiques, qui tue la biodiversité.

Aujourd’hui, dans ce cas précis, le risque est accentué par deux facteurs. D’abord, une urbanisation choisissant des revêtements imperméables pour évacuer l’eau au plus vite (on parle de “montée de charge”), mais qui ont tendance à déborder. En outre, il y avait une agriculture traditionnelle en terrasses dans les Cévennes qui ralentissait les vitesses d’eau en amont. Or, elles se sont transformées en maisons secondaires, et ne sont plus entretenues pour retenir l’eau. Ce qui fait que les terrasses sont progressivement emportées par les eaux.

La vallée de la Vésubie, en amont de Nice. C’est dans ce cadre magnifique mais encaissé que des inondations catastrophiques se sont produites début octobre 2020 / Crédit photo : Bernard Dupont (Wikimedia Commons, CC BY SA 2.0)

Pour résumer, les inondations reviennent à additionner des problèmes d’accélération de l’écoulement de l’eau, et de cumuls de précipitations. Et, pour y répondre, la solution consiste à ralentir le flux, et à favoriser l’infiltration dans le sol.

Cumuls, vitesse d’écoulement, capacité d’absorption … tu parlais également de problèmes de qualité de l’eau. Où en est-on en France sur ce point ?

On parle beaucoup de problèmes de quantité d’eau lorsque l’on évoque la sécheresse, mais il y a aussi un vrai souci de qualité de l’eau, avec la concentration des polluants dû au manque d’eau. De plus, on n’a pas une eau “naturelle” au robinet, sauf dans quelques villes comme Grenoble. Ainsi, les pesticides et les perturbateurs endocriniens sont toujours présents dans la majorité des eaux des robinets des usagers, même si on peut observer une diminution sur certains territoires. 

Il y a aussi un vrai souci de qualité de l’eau, avec la concentration des polluants dû au manque d’eau.

Le problème est que les impacts sur la santé humaine – via les cancers, notamment – sont difficiles à évaluer. Notamment du fait de l’effet cocktail du mélange de ce type de molécules, et également parce qu’on parle de “concentration seuil”, et non pas de “fréquence d’exposition” à ces molécules. Or, des études ont montré que c’est plutôt la question de fréquence d’exposition qui peut avoir un impact à la longue, même à une dose minime. Or nous sommes au contact de l’eau [avec ces niveaux de pollution] au quotidien… ce qui devrait nous interroger grandement !

Tu penses néanmoins qu’il y a de nombreuses solutions. Comment faut-il selon toi aborder le problème ?

Le souci est que l’usage de nos activités ne prend pas en compte ce phénomène [de l’impact du changement climatique sur l’eau]. Il faudrait repenser notre agriculture et notre urbanisme, notamment pour recréer de l’infiltration dans les sols. 

Lire l’entretien avec Laurent Campos-Hugueney : « l’eau ne peut être privatisée au profit de quelques intérêts »

Selon moi, ce qu’il faudrait faire, c’est d’abord changer les pratiques agricoles – l’agriculture représente jusqu’à 70% de la consommation d’eau, notamment sur les périodes estivales, quand on en a le plus besoin. Cette évolution consisterait à recréer des sols vivants et “éponges”, et à diminuer nos besoins en eau – notamment en adaptant les cultures au changement climatique. Il est nécessaire pour cela d’accompagner nos agriculteurs.

Pourquoi critiques-tu la stratégie actuelle consistant à établir des « réserves collinaires » et « bassines » d’eau ?

La réserve en eau peut être une réponse, mais doit être utilisée seulement en dernier recours. C’est de toute façon une solution court-termiste, en l’état actuel de ce qui nous est proposé par les institutions. [A mon avis,] c’est seulement une fois qu’on a diminué nos besoins et développé une agriculture non polluante que l’on peut envisager des réserves ponctuelles. 

La réserve en eau peut être une réponse, mais doit être utilisée seulement en dernier recours.

Ces réserves, si elles doivent voir le jour, devraient être conditionnées de manière chiffrée avec un changement de pratique agricole plus respectueux du vivant. Or ce n’est malheureusement pas le cas en l’état actuel des choses.

Retenue collinaire de petite taille en Lozère, sur la causse de Sauveterre Lavogne / Crédit photo : Gavach (Wilimedia Commons, CC BY SA 3.0)

Tu soulignes également une forme de “gaspillage” de l’argent des contribuables à ce sujet. De quoi s’agit-il ?

Pour les usagers qui financent ces projets de réserves, ils payent deux fois : d’abord pour la construction de la réserve, puis pour retirer les pesticides de l’eau potable – car ce n’est pas l’agriculteur pollueur qui prend ce coût à sa charge ! Sans compter qu’il y a un cercle vicieux : les plus gros besoins en eau sont ceux d’une agriculture intensive, qui en retour utilise des produits qui polluent l’eau… et tout cela à la charge de la collectivité. C’est le cas dans le Marais Poitevin par exemple.

De manière générale, il n’y a pas suffisamment de réflexion globale sur l’ensemble des cycles de l’eau, et on a tendance à rester centrés sur le petit cycle de l’eau et ainsi de chercher des solutions court-terme – comme les réserves d’eau – plutôt que d’aller chercher les solutions long-terme à la source des problèmes (type d’agriculture, perméabilisation des sols…).

Sur le long-terme, tu crains une “marchandisation” de l’eau en France …

Si rien n’est fait pour mieux gérer les quantités d’eau, on ira [en effet] vers une forme de “bourse de l’eau”. Or, je suis convaincu que ce n’est pas adapté aux problématiques des territoires. Le seul facteur qui est bien pris en compte par le marché, c’est le facteur économique. Mais, avec l’eau, il faut surtout considérer les facteurs environnementaux et les contextes sociaux : quels sont les acteurs, l’histoire, la problématique inhérente au territoire …

« Main basse sur l’eau », un documentaire proposé par Arte, qui évoque les causes et les conséquences de la marchandisation de l’eau dans le monde

C’est le risque de mise en place de quotas selon les usages, mais aussi à la tête du client, avec de forts biais potentiels. Par ce modèle-là, on privatise de fait la ressource en eau. Et si tout le quota n’est pas utilisé, il pourra être revendu au plus offrant. Cela permettra de se faire de l’argent en spéculant sur le manque d’eau ! 

Ainsi, moins il y a d’eau disponible, plus les spéculateurs deviendront riches, car le prix de l’eau flambera. Ce modèle est déjà instauré en Australie, et cela vient malheureusement d’être mis en place aux USA … tout nous laisse à croire que la France pourrait suivre.

Les opérateurs privés de l’eau poussent-ils dans ce sens ?

J’avais échangé avec des personnes de Suez, quand je travaillais pour un collectif citoyen à Bourgoin-Jallieu. Je ne veux pas forcément “taper” sur les multinationales … mais j’attends que des Suez ou des Véolia ouvrent l’accès à leurs comptes analytiques, pour une vraie transparence de l’information et de leurs actions. En outre, qu’ils proposent aux usagers de participer aux choix concernant leurs territoires. 

Je pense que, sur la thématique de l’eau, ce doit être un intérêt commun qui prime.

Autre questionnement : ces opérateurs utilisent de l’argent public et les factures d’eau des usagers, pour effectuer leurs recherches, qu’ils privatisent en brevetant les résultats. Pourtant,  nous sommes en droit de savoir exactement où va notre argent et quels en sont les résultats ! Autrement dit : si on mélange des fonds publics et privés, le résultat devrait être mis à disposition du public, sous format de brevet libre.

Au fond, je pense que, sur la thématique de l’eau, ce doit être un intérêt commun qui prime, ce qui n’est malheureusement pas suffisamment le cas actuellement. Si l’on supprime les sources de pollution et de surexploitation de l’eau, à long terme, on n’aura plus besoin des grosses usines de dépollution proposées par ces opérateurs privés. 

Quel est notre “calendrier d’action” ?

Même si on arrête les pesticides demain, on sait qu’il faudra plusieurs années pour que les sols se reconstituent, d’où l’urgence d’arrêter dès aujourd’hui les pollutions. Cependant, les grands opérateurs le comprennent bien et n’ont aucun intérêt à pousser dans cette direction, bien au contraire. Leur but est avant tout capitaliste, c’est dans la logique du modèle actuel. Leur intérêt est donc plutôt de faire de la maintenance, d’augmenter les capacités industrielles, etc.que de diminuer les pollutions à la source.

Lire l’entretien : pour Olivier Tourand, « certaines cultures n’auront plus leur place »

C’est pourquoi tu as milité pour les régies publiques de l’eau. Comment peuvent-elles être mises en place sur les territoires ?

D’abord, il y a le transfert du privé au public. Pour cela, il y a France Eau Publique, réseau d’acteurs réunissant des opérateurs publics et des collectivités, qui se partagent beaucoup de données.

On peut aussi faire appel à des prestations extérieures de manière légère s’il y a un besoin de technicité spécifique, mais en général les régies s’entraident entre elles. Grâce à ce système d’entraide, certaines existent déjà (Paris, Nice, Montpellier, Grenoble) et d’autres sont en cours de montage à Lyon ou encore à Bordeaux …

Ce qu’il faut comprendre dans ce système, c’est que le service de l’eau est entièrement payé par les factures d’eau des usagers. Ainsi, un passage de la gestion déléguée privée à une gestion directe en régie n’engendre aucun surcoût. 

Rencontres Nationales de l’eau publique, organisées par France Eau Publique le 1er octobre 2020 / Crédit photo : France Eau Publique (DR)

Quel est l’apport principal d’une gestion publique directe de l’eau selon toi ?

Les enjeux de l’eau touchent l’ensemble de la société dans sa diversité la plus importante (urbanisme, industriels, habitants, agriculteurs, professionnels du tourisme…), ce qui rend cette thématique très politique dans le sens “vie de la cité”. Ainsi, le sujet de l’eau nous invite à discuter et à se mettre tous autour de la table, pour s’écouter et prendre des décisions ensemble.

Le sujet de l’eau nous invite à discuter et à se mettre tous autour de la table, pour s’écouter et prendre des décisions ensemble.

Il y a cependant un inconvénient. Une fois qu’on est en gestion publique directe, la question est alors celle de l’accès à l’information : a-t-on alors une gestion transparente et participative ? Le problème est que … non, pas forcément. Bien sûr, la gestion sera potentiellement ouverte, mais ce n’est pas toujours le cas. Gestion publique directe ne veut pas dire transparence ! C’est le meilleur outil pour le faire, mais il faut accompagner ce mouvement.

Lire l’entretien : co-construire démocratiquement les politiques publiques, avec Geoffrey Volat

Comment le projet associatif Résurgence, que tu as initié, souhaite-t-il répondre à cet enjeu ?

Avec l’association Résurgence, nous souhaitons permettre un accès à l’information sur l’ensemble des enjeux de l’eau. Proposer une “information éclairée”, c’est-à-dire une information facilement accessible, compréhensible par tous, indépendante des enjeux financiers publics et privés, et vérifiable.

Nous souhaitons permettre un accès à l’information sur l’ensemble des enjeux de l’eau

Notre action passera par la réponse aux questions du public, en mode sensibilisation ou même éducation populaire. On commencera par récolter les questions des usagers qu’ils ont sur l’eau, et d’y répondre sous forme de conférences/débats, de petites vidéos, d’articles … Et notre indépendance sera garantie par un système de dons et d’adhésions. Ensemble, agissons pour prendre soin de l’eau !

Pour aller plus loin (liens proposés par Yannick) :
Comprendre : le documentaire « Main Basse sur l’Eau » diffusé par Arte, en version intégrale
Agir : adhérer à Résurgence !

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Propos recueillis le 13 janvier 2021, mis en forme pour plus de clarté puis relus et corrigés par Yannick. Crédit photo de Une : Jong Marshes (Unsplash, DR)