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Le pourquoi et le comment [cliquer pour dérouler]
Cette semaine, je continue à vous accompagner dans vos balades d’été. Écrite un peu en avance, dans cette période de fin juin où le thermomètre affichait jusqu’à 35 ou 37°C, celle du jour recherche la fraîcheur.
S’il pleut à seau le jour de sa publication, mettez-vous à l’abri et instruisez-vous en attendant que l’orage passe. Ou gardez cet article pour plus tard : même dans l’été le plus pourri, il y aura toujours des moments de chaleur où la rivière vous fera du bien. Même la pensée de rivière est parfois suffisante pour vous rafraîchir un peu.
Si au contraire on est à nouveau en période de canicule, choisissez une rando proche d’une rivière (suggestions en fin d’article), emportez le podcast ou lisez à la pause casse-croûte. Car il est important de prendre conscience que le ruisseau n’est pas un banal pédiluve.
Marie-Pierre
Trois infos express [cliquer pour dérouler]
- S »écoulant principalement vers le bassin versant de la Loire (par l’Allier ou le Cher), les rivières qui irriguent le département du Puy-de-Dôme naissent dans nos montagnes, rarement d’une source unique, souvent de tout un chevelu de petits ruisseaux et rigoles qui s’alimentent aussi dans les zones humides, les tourbières, l’exutoire des lacs… Seul un petit morceau de territoire, au sud-est du département, est orienté vers le bassin de la Garonne, via la Dordogne qui naît sur les pentes du Sancy.
- Une rivière n’est pas seulement constituée d’eau qui s’écoule. Pour peu qu’elle n’ait pas été canalisée, elle a un mouvement propre qui lui fait creuser des falaises, arracher des sédiments et les déposer ailleurs, tracer des méandres, changer de tracé… Elle est aussi au centre d’un écosystème d’une grand richesse, adapté à la vie dans, sur et autour de l’eau. La rivière est généralement encadrée par une double bande forestière, la ripisylve. Elle abrite des poissons, mais aussi des mammifères comme la loutre ou le castor, des oiseaux, des insectes, des micro-organismes…
- Ces milieux naturels peuvent cependant être fortement perturbés par l’activité humaine, qu’elle soit agricole, industrielle, urbaine, de loisir… Pollutions et piétinements, ouvrages qui la contraignent comme les barrages, les enrochements, les buses, les drainages… Heureusement, moyennant un coût assez élevé et beaucoup de patience, on peut améliorer la situation et la règlementation européenne y pousse. Les contrats territoriaux ou contrats de rivières permettent partout de mettre en place des plans d’actions, avec des ambitions et des approches diverses et complémentaires : reméandrage et renaturation, clôtures et points d’abreuvement des troupeaux, et même l’apprentissage insolite des techniques du castor.
- EN BONUS : 3 suggestions de randonnées en fin d’article, dans les coins décrits dans cet articles ou dans ceux qui pourront compléter votre lecture.
Quoi de plus fondamental que l’eau ?
Elle irrigue nos territoires au sens premier du terme et abreuve nos imaginaires. Peut-être au cours de vos balades et randos d’été serez-vous attirées par leur fraîcheur ou tentés d’y tremper les pieds. Ou même d’y plonger complètement, de vous rafraîchir sous une cascade, de vous abriter de la canicule sous le couvert de la petite forêt qui l’accompagne.
Mais est-il certain que vous trouverez de l’eau sous le pont ? Que tremper un orteil dans l’onde pure n’est pas sans risque ? Que votre envie de baignade ne va pas perturber le quotidien de la truite fario ou les mille tours de la carpe et du brochet son compère ?
En quelques clefs et en fouillant dans les archives de Tiko, apprenons à comprendre les milieux aquatiques de notre belle région.
1. Comment naissent les cours d’eau
On a souvent l’image d’une source unique, à un point précis où l’eau surgit des profondeurs comme par enchantement. « La Loire prend sa source au mont Gerbier de Jonc », avons-nous appris à l’école. Dans la réalité, c’est souvent plus compliqué, et le proverbe le décrit bien : « Ce sont les petits ruisseaux qui forment les grandes rivières. » Les hydrologues parlent de « chevelu » : un faisceau de rigoles, écoulements minuscules, résurgences diverses, de flaques, de sols spongieux…
Chaque cours d’eau a ses conditions de naissance propres, souvent sur les hauteurs en montagne, avec des premiers écoulements qui varient selon les saisons. Au surgissement des eaux souterraines peuvent s’ajouter les eaux de la fonte des neiges et des pluies torrentielles. Leur succèderont des périodes d’eaux (et de vaches) maigres si les sécheresses pointent leur nez, ce qui arrive de plus en plus souvent.

D’où l’importance, surtout dans ces espaces d’altitude peu peuplés qui s’y prêtent, de préserver des zones humides : tourbières, lacs, marais, prairies détrempées… Nos belles rivières s’y abreuvent aussi sûrement que dans les sources proprement dites. Ainsi, l’un des deux bras originels de la Dordogne, en l’occurrence la Dore, s’écoule directement d’une tourbière nichée sur le flanc du Sancy. Certains ruisseaux peuvent naître de l’exutoire d’un lac, comme on peut l’observer sur les lacs de Bourdouze et le Pavin. Notez tout de même que la couze Pavin, malgré son nom, a d’autres origines et une source officielle plus en amont, sur les pentes du puy de la Perdrix que survolent la plupart des remontées mécaniques de Super Besse.
« Source officielle » est souvent un bien grand mot, car le chevelu originel est souvent presque aussi complexe, multiple et indiscipliné que la tête mal coiffée de vos ados. Regardez par exemple sur une carte le tracé très artistique des ruisseaux en amont du lac d’En-Bas à la Godivelle, ou sur les pentes ouest du Signal du Luguet, le point culminant du Cézallier.

C’est sur l’autre versant de ce dernier que j’étais allée observer de près une de ces zones humides qui contribuent à alimenter les cours d’eau, à faire en sorte qu’ils le soient autant que possible toute l’année et que les sécheresses soient atténuées, au bénéfice de la faune et de la flore sauvages, mais aussi des humains et de l’agriculture.
Car la zone humide du Rayet est un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire… et de ce qu’il faut faire pour corriger nos erreurs. Émilie Dupuy, responsable pour le Cantal du Conservatoire d’espaces naturels d’Auvergne, m’avait expliqué la problématique : « Dans les années 1980 – et déjà un peu avant aussi – on a pratiqué des fossés rectilignes, d’un mètre de profondeur, pour canaliser toute cette eau. Qui plus est, en laissant la terre déblayée sur les côtés, empêchant tout débordement des ruisseaux. De sorte que les prairies humides et, plus haut, les tourbières n’étaient plus irriguées et ne pouvaient plus stocker d’eau. Tout s’écoulait beaucoup plus vite et asséchait la zone. »

Plus récemment, les parties concernées se sont mises autour de la table pour entreprendre des travaux de restauration de cet espace de prairies d’altitude. Les fossés ont été comblés et un coup de pouce a été donné aux petites rigoles pour qu’elles forment des sinuosités : un bon moyen pour laisser à l’eau le loisir de s’attarder, de s’enfoncer dans les profondeurs spongieuses de la tourbière ou dans les sols souples de la prairie. Ça rend la tâche un peu plus compliquée pour les éleveurs, mais les vaches sont un peu plus qu’avant à l’abri de la sécheresse, le foin est plus abondant. Et la biodiversité retrouve une richesse qui laisse même la place à un papillon rare, l’azuré des mouillères, et à sa fleur préférée, la gentiane pneumonanthe.
Ce faisant, toutes ces eaux de la prairie se rassemblent en bas de cette vaste zone en pente douce. Elle y franchit alors le rebord d’une petite falaise, se transformant en cascade. Puis devient le ruisseau d’Apcher, un des petits cours d’eau qui se rassemblent peu à peu pour aller, à la hauteur de Blesle, se mêler aux eaux de l’Alagnon.

Lectures d’été : demandez la Biblitikographie !
En 2024, nous avons publié un petit texte numérique (format PDF) rassemblant une liste d’oeuvres livresques ou bédéesques sur l’écologie et les territoires, recommandées par la communauté et la rédaction Tiko. Pour bronzer futé, malin et clever, vous pouvez vous la procurer en payant, ou sans payer, mais de toute façons en nous soutenant (teaser)…
2. C’est quoi, une rivière ?
Drôle de question, allez-vous penser. Une rivière, un ruisseau, un torrent, ou une couze comme on dit dans le Puy-de-Dôme, c’est de l’eau qui s’écoule.
Certes. Mais c’est aussi (en principe) beaucoup de vie générée par la présence de l’eau. C’est même tout un écosystème. Et c’est aussi un territoire : celui de son bassin versant.
Logiquement, toutes les eaux d’un même espace géographique délimité (en général) par une ligne de crêtes, en suivant la pente, convergent vers une même rivière. Cet espace est son bassin versant, qui peut se décomposer en plusieurs sous-bassins juxtaposés ou emboîtés. Ainsi le territoire du Puy-de-Dôme se répartit entre deux bassins versants : celui de la Loire, via les sous-bassins de l’Allier et (un peu) du Cher, et celui de la Garonne, par son principal affluent qui prend naissance au-dessus du Mont-Dore, la Dordogne.

La vie d’une rivière, au moins au sens figuré, c’est d’abord sa capacité à bouger. Pas seulement à s’écouler, mais aussi à modifier son itinéraire, le profil de ses berges, le tracé qu’elle dessine dans le paysage. Son débit, sa pente, la nature des roches qu’elle traverse vont influer sur son cours. Il pourra être enserré dans des gorges étroites ou s’attarder mollement en méandres, creuser une falaise ici, déposer des galets et sédiments là, modifier le tracé de son lit ou en déborder…
La vie de la rivière, c’est aussi la faune et la flore spécifiques qui profitent de la présence de l’eau. Un cordon de végétation luxuriante occupe généralement ses berges : c’est la ripisylve, où s’épanouissent des arbres qui ne détestent pas avoir les pieds dans l’eau, comme chez nous l’aulne glutineux ou le saule.

La faune est bien sûr aquatique, composée de poissons, de batraciens ou même de crustacés (les écrevisses à pattes blanches bien de chez nous mais en voie de grande raréfaction, ou sa concurrente américaine), ou encore des organismes bien plus microscopiques.
Ce n’est pas encore tout. Oiseaux, mammifères ou insectes se mêlent à cette symphonie du vivant. Chez les premiers, on pense d’abord à la loutre, emblématique nageuse de nos régions, ou au castor, quasi disparu au début du XXe siècle, qui recolonise peu à peu les berges de nos territoires. Le tout survolé par les libellules et demoiselles, et d’un peu plus haut par les hérons et aigrettes, les martins-pêcheurs, voire les plus rares guêpiers d’Europe et hirondelles de rivage.
Ceci est bien sûr la version idyllique. Mais voilà que l’humain est intervenu, et pas seulement pour y tremper ses pieds après une longue marche en montagne ou pour tenir au frais la chopine du pique-nique.

3. Si hardis de troubler ce breuvage…
Ce qui peut dégrader l’état des cours d’eau peut avoir des origines variées et des conséquences diverses. Parfois contre-intuitives. Ce n’est pas parce qu’une eau est limpide qu’elle ne contient pas des résidus d’antibiotiques ou des nanoplastiques, des quantités phénoménales d’azote, de nitrate, de phosphate, de bactéries ou autres petites choses invisibles. Ce n’est pas non plus parce qu’une eau est trouble qu’elle est polluée. Mais l’inverse, évidemment, n’est pas vrai non plus.

Dès ses premiers ruissellements en montagne, traverser les zones d’élevage est problématique pour le cours d’eau, de deux façons au moins : quand les troupeaux s’abreuvent directement à la rivière, ils piétinent, ils font leurs besoins, ils font glisser dans l’eau déjections et sédiments qui déséquilibrent le cours d’eau dans sa morphologie (berges amochées) et dans sa qualité (eau souillée).
Dans certaines zones, si elles ne sont pas assez abondantes pour nourrir les troupeaux, les prairies sont semées – pourquoi pas – et éventuellement dopées aux engrais – c’est moins drôle pour la rivière proche. Si le ruisseau que vous longez a la chance de cheminer dans l’aire de production du Saint-Nectaire, remerciez pour lui le cahier des charges de ce savoureux fromage : il ne tolère que les prairies naturelles.

Mais d’autres embûches peuvent surgir au coin du méandre. Par exemple sous la forme d’un ces petits étangs qui ont fleuri un peu partout et où vous avez peut-être appris à pêcher. Les trois quarts d’entre eux ne sont pas aux normes et peuvent affecter les ruisseaux qui les traversent, en modifiant la température de l’eau, son débit, sa composition chimique… Pas cool pour la vie adaptée à une certaine température ou à une qualité d’eau.
Si l’eau elle-même peut se faufiler partout, ce n’est pas le cas des poissons. Des obstacles posés directement par les humains peuvent les empêcher de circuler : barrages, seuils et buses, drainage et canalisation et de nombreux autres phénomènes bloquent la continuité écologique du cours d’eau. Ou même l’accès à des bras morts et zones plus tranquilles pour y déposer leurs œufs. Luc Bortoli, de la Fédération de pêche du Puy-de-Dôme, m’avait entre autre expliqué que « les poissons ont besoin de trois types d’habitats : ceux où ils chassent, les zones de repos et les frayères où ils se reproduisent. Quand les cours d’eau ont été recalibrés pour faciliter l’activité agricole, cela a pu éliminer les trois types d’habitats. »
Les phénomènes de sécheresse dégradent encore les conditions de vie de la faune. De plus en plus souvent, on voit des ruisseaux et même des petites rivières s’assécher complètement au plus fort de l’été. Étonnez-vous après ça que le héron de La Fontaine n’y trouve pas son bonheur !
Quant au loup en colère de la fable, il ferait mieux de s’en prendre à l’humain, qui trouble son breuvage bien plus sûrement que l’agneau. Plus en aval, à des degrés divers, le cours d’eau sera canalisé, voire enterré dans les zones urbaines, asphyxié par les polluants industriels ou agricoles, bombardé de déchets de toutes sortes, sans parler des imperfections de l’assainissement qui peut déborder des canalisations, notamment là où les eaux torrentielles peuvent encore rejoindre nos eaux domestiques.

Non seulement on fait du mal à la rivière, mais on l’empêche même de nous faire du bien. C’est ce que résumait par exemple Arthur Haddou, technicien rivières, à propos des deux rivières dont il a la charge, le Litroux et le Jauron, mais qui vaut aussi pour bien d’autres cas : « Au moment du remembrement, les cours d’eau ont été complètement recalibrés, de sorte que même quand ils sont en eau, l’eau s’écoule très vite, ne s’infiltre pas dans les sols et ne reste par sur le territoire. Alors qu’auparavant, elle formait de très beaux méandres dans la Limagne. »
4. Et ça se soigne ?
Oui, mais lentement. Parce que les dégâts sont importants et les causes multiples. Parce que cela nécessite de négocier avec des propriétaires qui ne sont pas toujours enthousiastes à accueillir dans leur pré ou leur champ un méandre qui diminuera les surfaces cultivables ou fauchables. Parce que ça coûte cher de déconstruire un barrage. Parce qu’on ne va pas rendre sa liberté à la rivière quand on a malencontreusement construit tout un quartier dans la zone inondable…
Depuis les années 1990, on a cependant commencé à prendre conscience de la problématique et, à l’échelle européenne, la directive-cadre sur l’eau, adoptée en 2000, a fixé l’objectif de parvenir à un « bon état écologique et chimique » des eaux de surface en 2015. Date à laquelle on était loin du compte, mais des dérogations étaient possibles jusqu’en 2027… Pas sûr qu’on y sera.
Les collectivités ont cependant pris les choses en main et lancé des plans de gestion pour améliorer la situation. Dans le Puy-de-Dôme, tous les sous-bassins versants sont désormais pris en charge dans un contrat de rivière. Celui du Litroux et du Jauron a été lancé le dernier, en 2023.
Parmi les initiatives et mesures de restauration des cours d’eau que j’ai découvertes et relatées au fil de mes reportages, distinguons les deux plus marquantes.

La palme des travaux de grande ampleur revient incontestablement au plan de restauration de la haute Dordogne, qui engage tout un territoire et de nombreuses parties prenantes pour sept ans, dans 16 chantiers, dont la transformation d’un barrage qui coupait le passage aux poissons depuis 1902 : un vrai mur de Berlin piscicole s’apprête à ouvrir un checkpoint.
Mon autre lauréat est moins spectaculaire et plus expérimental. Il n’a donné lieu pour l’instant qu’à une intervention support de stage sur un tout petit affluent de l’Allier, le Charlet. Mais la méthode est un modèle de solution fondée sur la nature, d’intervention légère, low-tech et réversible. Car il s’agissait de reconstituer des barrages de branchages, non étanches mais ralentissant le cours de la rivière, en s’inspirant du savoir-faire… des castors.

5. Résumé en un seul voyage
Si tout ce qui précède vous paraît trop long, complexe ou indigeste, sachez que c’est encore très simplifié. Mais j’ai trouvé un moyen plus parlant de raconter les splendeurs et misères de nos rivières : tout simplement en pistant l’une d’elles, le Bédat, depuis ses sources jusqu’à sa confluence.
Et je révèle un secret qui va vous enchanter : tout comme vous, les rivières randonnent et voyagent. Elles peuvent même tenir un carnet de voyage.
TROIS RANDOS Pour aller à la rencontre des lieux et paysages qui ont servi de support pour cet article et ceux mentionnés ci-dessus : > Le sentier des sources : cette sympathique petite boucle d’1h45 vous permet de longer la Dordogne, sur une rive puis l’autre, entre Le Mont-Dore et La Bourboule. > La vallée du Madet : sur le double bassin versant du Litroux et du Jauron, c’est la partie la plus belle et la plus naturelle, à travers bois dans les gorges de cette petite rivière qui s’écoule vers Isserteaux, Montmorin et Fayet-le-Château. Une super balade de 2h30. > Ce n’est pas exactement dans le secteur de la zone humide du Rayet, mais c’est tout près : la rando du Signal du Luguet vous fait cheminer sur les crêtes surplombant les petites vallées où naissent de beaux ruisseaux, de part et d’autre des burons d’Artoux. Une spectaculaire découverte du Cézallier à faire en 4h30. |
Texte et photos Marie-Pierre Demarty. À la une : la Dordogne, une de nos belles rivières qui tourne le dos au bassin-versant de la Loire et de l’Allier.
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