Au chevet du Litroux et du Jauron, rivières en souffrance

Les contrats territoriaux de rivière ont pour objectif d’améliorer la qualité écologique (désastreuse) de nos cours d’eau. Illustration avec celui du Litroux et du Jauron, en phase de démarrage.


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Le pourquoi et le comment

L’eau est sans doute le sujet environnemental le plus préoccupant du moment. Où que l’on se tourne, il est là. Les inquiétudes s’expriment. Les regards se tournent vers le ciel – on ne sait pas trop si c’est pour guetter la pluie ou pour invoquer une divinité salvatrice…

Sans eau, pas de vie. Qu’on soit humain, oiseau, plante. A fortiori poisson.

Et pendant que le climat se dégrade, que les rivières s’assèchent, que les réservoirs ne se remplissent pas, les collectivités font ce qu’elles peuvent pour réparer ce qui peut l’être. Le contrat territorial apporte un cadre juridique intéressant aux intercommunalités pour remettre de l’eau sur les territoires.

Et ramer tous dans le même sens.

Marie-Pierre


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Inutile de préparer vos cannes à pêche si vous allez du côté du Litroux : il est à sec ! Depuis juillet. Et chaque été depuis 2019.

La pluie de ces derniers jours aura peut-être rétabli un peu les choses, mais lors de ma visite début octobre, on pouvait se balader à pied sec sans problème sur son fond sablonneux. Ce qui avait au moins l’avantage de pouvoir y récupérer des bouteilles de bière et autres détritus, ou de mesurer l’étendue de l’invasion de renouée du Japon, belle plante envahissante qui a colonisé les berges ici ou là.

Pour le Jauron, c’est moins pire. Il restait encore de l’eau sous les ponts de Billom. Mais l’Angaud, qui forme le Jauron un peu en aval en s’unissant au Madet, ne se montrait pas très vif non plus.

Arthur recherche de la vie auprès d'un tronc d'arbres en travers de la rivière
Dans le lit à sec du Litroux, seuls les endroits recreusés par un tronc d’arbre ou des branchages conservent encore un peu d’humidité. Arthur espère y déceler un peu de vie. Qui sait : peut-être une salamandre ? Photo Marie-Pierre Demarty

Lits jumeaux

Litroux et Jauron ont de nombreux points communs : prenant leur source sur les premières pentes du Livradois – à Neuville pour l’un, Isserteaux pour l’autre – les deux rivières traversent, en une grosse vingtaine de kilomètres, les communautés de communes de Billom Communauté et Entre Dore et Allier, avant d’aller se mêler aux eaux de l’Allier. Elles pourraient espérer se remplir un peu tout de même, car elles sont alimentées par un « chevelu » composé de nombreux petits ruisseaux : l’ensemble des cours d’eau de ces deux bassins versants aligne un total de plus de 200 kilomètres.

L'Angaud à Billom, l'une des rivières du chevelu
L’Angaud, ici dans sa traversée de Billom, rejoint un peu en aval du bourg le Madet, et forme à partir de ce point le Jauron. – Photo Marie-Pierre Demarty

Ils ont encore en commun de franchir de nombreux étangs. Ce qui ne devrait pas avoir d’incidence sur leur débit – car légalement tout plan d’eau doit restituer en aval autant d’eau qu’il en absorbe en amont. Sauf que le légal n’est pas forcément la réalité. Le dérèglement climatique se fait sentir très concrètement : si les pluies offrent toujours 600 mm par an, elles se concentrent en quelques orages violents dont les eaux déboulent et s’enfuient très vite vers l’aval et la mer. Le reste du temps, sécheresses et évaporation freinent le remplissage des plans d’eau, qui n’arrivent plus à restituer de quoi alimenter la rivière.  

« Au moment du remembrement, les cours d’eau ont été complètement recalibrés. »

Arthur Haddou

Le Litroux et le Jauron partagent aussi l’expérience de traverser des zones de pâturage en amont et de Limagne céréalière en aval ; ils sont ainsi confrontés à des problèmes de piétinement et de souillure par les troupeaux, de pesticides et d’engrais chimiques provenant des champs, sans oublier les déchets en abondance et les imperfections de l’assainissement à proximité des bourgs et villages. On pourrait rêver mieux.

Dans quel état elles errent

Il reste encore ce constat : « Au moment du remembrement, les cours d’eau ont été complètement recalibrés, de sorte que même quand ils sont en eau, l’eau s’écoule très vite, ne s’infiltre pas dans les sols et ne reste par sur le territoire. Alors qu’auparavant, elle formait de très beaux méandres dans la Limagne », explique Arthur Haddou, l’un des deux animateurs rivière, avec Anthony Egea, chargés de la mise en œuvre du contrat territorial de rivière Litroux-Jauron.

Ce contrat engagé par les deux communautés de communes a pour objectif de remédier à tout cela. Plus exactement, « il s’agit d’un outil financier pour lever des fonds afin d’améliorer l’état écologique de la rivière », précise Arthur.

Le Litroux à sec
Le Litroux à la hauteur de Moissat le 4 octobre dernier : complètement à sec. Photo Marie-Pierre Demarty

Anthony complète : « Cet état écologique se mesure à partir de différents paramètres qui déterminent sa qualité, sa quantité, sa morphologie. On les évalue en mesurant le débit de l’eau, sa teneur en produits chimiques ou en métaux lourds, en observant ce qui vit dedans, car certaines espèces sont plus sensibles que d’autres à la pollution et peuvent être des indices de la qualité des eaux. La température, l’oxygène, la teneur en nitrate ou en phosphate sont des indicateurs pour déterminer l’origine des problèmes. A partir de ces données, les agences de l’eau classent l’état écologique de la rivière sur une échelle allant de ‘mauvais’ à ‘très bon’. Le contrat de rivière a pour objectif de parvenir à ‘bon état’. »

On s’en doute, l’objectif est loin. « La totalité de nos rivières sont classées mauvais ou médiocre ; sauf un qui est ‘moyen’ », annonce Arthur.

Lire aussi le reportage : « A Beaumont, le petit paradis des jardins potagers est en colère »

Mieux vaut tard…

Il était donc grand temps d’agir, d’autant que ce double bassin versant était à la traîne. « C’était le dernier du département à ne pas avoir de contrat territorial », indique Arthur, le plus anciennement arrivé des deux animateurs. Recruté d’abord en stage de fin d’étude en 2019, puis plus durablement, il a participé à toutes les étapes depuis que les élus des deux intercommunalités, après s’être fait tirer l’oreille par le préfet, ont pris l’affaire en main.

Renouée du Japon sur les berges du Litroux
Les espèces envahissantes, comme cette splendide renouée du Japon, contribuent à appauvrir la biodiversité des rives. – Photo Marie-Pierre Demarty

Il est vrai que si la France entière – ou peu s’en faut – est en retard sur la directive européenne enjoignant initialement d’atteindre le bon état général en 2015, le secteur Litroux-Jauron était loin du compte. La compétence GEMAPI (pour « gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations ») revenant aux intercommunalités depuis 2018, après que l’État s’en est déchargé et a autorisé ces collectivités à prélever la taxe correspondante.

« Entre les deux communautés de communes, ça a été d’une limpidité surprenante, et ça nous a permis de nous rapprocher. »

Daniel Salles, vice-président de Billom Communauté

En 2019, les deux communautés de communes concernées ont donc missionné Arthur pour établir l’état des lieux et le diagnostic – « J’ai parcouru à pied la totalité des 200 km de rivières », se remémore-t-il – et préparer le contrat. Celui-ci a finalement été signé au printemps dernier pour une période allant de 2023 à 2028. « C’est rare que deux intercommunalités s’allient sur ce sujet, souligne Arthur. Et c’est une bonne chose, car cela double les capacités à agir, d’autant que nous avons la chance d’avoir des élus qui s’entendent bien et ont une vision similaire. »

Le point de vue de l’élu (cliquer sur le bandeau noir)

« Ces cours d’eau façonnent nos paysages »

Daniel Salles, maire d’Egliseneuve-près-Billom, est vice-président de Billom Communauté à l’Environnement. A ce titre, il a en charge le contrat territorial de rivière, en liaison étroite avec son homologue de la communauté de communes Entre Dore et Allier, Thierry Tisserand. Il nous livre son point de vue d’élu.

Quels sont les enjeux de ce contrat pour les communautés de communes ?

Il s’agit d’essayer de trouver une solution d’abord par rapport au quantitatif, puis on recherchera l’amélioration de la qualité des eaux. Ces cours d’eau sont importants, d’autant plus qu’ils façonnent nos paysages.

Pourquoi est-il intervenu si tard, alors que la plupart des rivières de la région avaient déjà leur contrat territorial ?

Parce que nous avons été les mauvais élèves ! Etant donné qu’il n’y a pas d’obligation règlementaire, dans nos deux communautés de communes on se faisait tout petit. Un jour au cours d’une réunion, le préfet nous a montrés du doigt, soulignant qu’il n’était pas très logique de ne pas s’occuper de ces rivières. En sachant qu’il y avait en plus des zones très polluées.

Comme toute com’com’ : on prend des compétences, on n’est pas prêts, on a d’autres priorités financières… Mais il y avait nécessité d’agir.

Par contre, vous êtes bons élèves, dans le sens où les deux communautés de communes collaborent. Comment cela se passe-t-il ?

J’ai effectivement trouvé très intéressant qu’on puisse trouver une entente pour monter ce contrat en partenariat plutôt que le faire seul, alors qu’on a exactement le même nombre de kilomètres de cours d’eau. En plus, l’entente est vraiment cordiale et très sympathique.

Ça a été facile, d’une limpidité surprenante, et ça nous a permis de nous rapprocher. Il n’y a pas eu de conflit. Nous les deux vice-présidents sommes vraiment sur la même longueur d’onde. Nous avions la même problématique et nous sommes partis dans la même dynamique.

Cela s’est très bien passé aussi en conseil communautaire. Il allait falloir mettre la main au porte-monnaie et j’ai été surpris que ce soit passé aussi facilement. Peut-être aussi parce que cette problématique d’eau est dans l’air du temps et que tout le monde en ressent la nécessité. Et tant mieux !

Le travail sur le Plan local d’urbanisme nous a aussi aidés à prendre conscience des enjeux paysagers et environnementaux, de l’importance de préserver les paysages et de laisser à nos enfants quelque chose de propre.

Quels sont plus précisément vos attentes, à court et à long terme ?

Les études nous ont permis de déterminer ce qui est prioritaire, à savoir jouer sur le quantitatif. Car il y a un vrai problème de pénurie d’eau.

Puis petit à petit, il s’agit d’aller sur l’amélioration qualitative, en ayant un contact permanent avec le monde agricole. Nous souhaitons travailler beaucoup en partenariat avec les agriculteurs, au niveau des produits phytosanitaires, mais aussi des bêtes, puisque nous allons mettre en place des abreuvoirs ; et essayer de réfléchir à la possibilité de mettre en place une autre forme d’agriculture, notamment à proximité des rivières.

En parallèle, il ne faut pas oublier l’assainissement, collectif ou individuel, car il n’y a pas que le monde agricole qui pollue. Même si nos collectivités comme nos populations font de gros efforts là-dessus, malgré la disparition des aides de l’Etat ou de l’Agence de l’eau.

Quel serait votre message aux habitants par rapport à ce contrat territorial de rivière ?

Le message, c’est qu’on fait tout pour que demain, les cours d’eau puissent avoir un débit minimum pour retrouver une biodiversité. Et c’est d’appeler les habitants à nous soutenir, même si demain cela nécessitera peut-être une taxe supplémentaire. Car nous serons tous gagnants.

Un million d’euros par an

Quant au financement, il provient en l’occurrence de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne et du Conseil départemental. Un complément est apporté par les deux intercommunalités, Billom Communauté ayant choisi de puiser sur ses fonds propres, alors que son homologue aval a opté pour la taxe GEMAPI.

Ces dispositifs permettent de financer les postes des deux animateurs rivière : Anthony est arrivé en renfort en mars dernier, avec une spécialisation sur les problématiques agricoles et l’hydrologie, complétant le profil d’Arthur plus pointu sur les aspects touchant au milieu aquatique et à la qualité des eaux.

Anthony et Arthur, dans le lit à sec de la rivière
Anthony Egea (à gauche) a rejoint cette année Arthur Haddou, pour animer avec lui le contrat territorial de rivière qui entre en phase opérationnelle. – Photo Marie-Pierre Demarty

Il a aussi été décidé de financer l’intégralité des travaux et actions à mener, même lorsqu’il s’agit d’intervenir sur des propriétés privées. « C’est un bon moyen pour convaincre les propriétaires », reconnaissent les deux animateurs.

Le projet entre donc actuellement dans sa phase opérationnelle, avec un programme qui n’est pas négligeable, puisqu’il s’élève pour les premières années à un million d’euros par an.

« Pour le volet agricole, nous commençons par la pose d’abreuvoirs. »

Anthony Egea

De quoi s’attaquer, pour commencer, aux problématiques les plus simples à résoudre, afin de lancer une dynamique en embarquant les propriétaires les plus motivés : agriculteurs pilotes associés à la phase de diagnostic, propriétaires privés ayant sollicité d’eux-mêmes les animateurs, zones appartenant aux collectivités.

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Mesurer, recharger, restaurer

« Pour le volet agricole, nous commençons par la pose d’abreuvoirs qui vont éviter la divagation des vaches dans le lit des cours d’eau », indique Anthony.

La remise aux normes des étangs fait également partie des priorités du plan d’action, grâce à des mesures diverses selon la surface de l’étendue d’eau. « Si un petit étang n’a plus d’usage, on l’efface et on en profite pour retracer un méandre. Pour les plus grands, on peut aménager un canal de dérivation qui va permettre à une partie de l’eau de contourner le plan d’eau, ou encore un moine, système qui permet de réguler le niveau de l’eau », poursuit-il.

L’étang des Gravières à Fayet-le-Château est le premier candidat : « La commune l’a racheté l’an dernier et est volontaire », précise Arthur, qui se réjouit d’avoir la possibilité de mener des « projets vitrines » susceptibles de démontrer les effets bénéfiques et de convaincre d’autres propriétaires.

Les gorges du Madet
Les gorges du Madet constituent la partie la plus sauvage du bassin versant. Photo prise à l’automne dernier, car il était quasiment à sec ces derniers temps. Mais la restauration de l’étang des Gravières va contribuer à améliorer son débit. – Photo Valérie Demarty

Autre mesure importante : mettre en place des dispositifs de mesure des débits. Ils viendront renforcer l’unique station de mesure déjà présente. « C’est important d’avoir des données pour mieux comprendre le fonctionnement de la rivière, faire des modélisations et éviter les erreurs », souligne Arthur.

Autres volets : recharger et restaurer les (rares) zones humides encore existantes, en les protégeant notamment du piétinement des bovins ; replanter la ripisylve, ce trait de forêt qui accompagne le cours d’eau, de préférence avec des essences locales comme l’aulne glutineux, le frêne, le saule…

Lire aussi le reportage : « Le lac d’Aydat arbore pavillon bleu : remerciez la zone humide et le SMVVA »

Ramener de la vie

« Nous avons aussi quatre projets de restauration de la morphologie de la rivière : il s’agit de créer des zones plus hautes et d’autres plus profondes dans le lit du cours d’eau, pour ralentir son cours et créer des flaques où subsistent les dernières traces de vie aquatique », explique Anthony. A plus modeste échelle, cela a la même fonction que de recréer des méandres, opération plus efficace mais lourde et complexe, parce qu’elle nécessite de récupérer du foncier, en empiétant sur les terres agricoles. « Ce n’est pas prévu au moins pour les premières années du contrat », précise son collègue.

« On n’a pas trouvé une seule truite ; c’est très étonnant ! »

Arthur Haddou

Toutes ces mesures visent notamment à ramener de la vie dans les cours d’eau, dont les inventaires confirment le mauvais état, y compris en période de débit plus important. « On n’a pas trouvé une seule truite ; c’est très étonnant ! », souligne Arthur.

La rivière Angaud à Billom
La vie est de retour sur les berges de l’Angaud à Billom, depuis qu’elles ne sont plus systématiquement nettoyées. – Photo Marie-Pierre Demarty

Plus de poissons, mais la vie reste présente sous d’autres formes : tritons et salamandres, crapaud sonneur à ventre jaune, chauves-souris, grand-duc… « Paradoxalement, la vie a repris plus facilement dans Billom où nous avons convaincu les élus de ne pas entretenir les berges. Les grenouilles et les libellules y sont très présentes. Nous avons même vu un martin-pêcheur ! », s’émerveillent les deux animateurs.

L’effacement des petits barrages et seuils, installés pour les anciens moulins ou lors du remembrement, devrait aussi aider à restaurer la continuité écologique et permettre aux poissons de revenir à terme coloniser le bassin en remontant depuis l’Allier.

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Du long terme

Malgré ce programme chargé, tous les deux s’accordent pour réserver du temps à la sensibilisation du public : « C’est un volet souvent négligé dans les contrats territoriaux de rivière, tout simplement parce qu’on n’a pas le temps. Mais nous estimons que c’est nécessaire, pour que les comportements s’adaptent : ne pas jeter les déchets, éviter de se tremper dans ces eaux à la qualité douteuse, sensibiliser les propriétaires riverains… Beaucoup d’habitants ne connaissent même pas le nom des cours d’eau. Comment pourraient-ils être touchés par leur sort ? », questionne Arthur.

« Beaucoup d’habitants ne connaissent même pas le nom des cours d’eau. »

Arthur Haddou

Expositions, rencontres avec les scolaires, discussion avec les passants sur le terrain, conférences… Tous les moyens sont mobilisés.

Quant aux résultats du projet, dont ils n’ont énuméré que les principales actions, Arthur et Anthony sont conscients qu’ils ne se concrétiseront que lentement. « Nous sommes partis pour une succession d’au moins trois ou quatre contrats. Et même en restant sur toute la durée de notre parcours professionnel, nous ne sommes pas du tout sûrs d’en voir la fin. »

Encore faut-il que le dérèglement climatique ne s’accentue pas. Dans ce cas, nous rassurent-ils, « nous pourrons au moins en atténuer les effets. »

Les animateurs rivière sont basés dans les locaux de Billom Communauté, 35, avenue de la Gare à Billom.
Pour les joindre : arthur.haddou@billomcommunaute.fr


Reportage réalisé le mercredi 4 octobre 2023. Photo de Une Marie-Pierre Demarty : Arthur Haddou et Anthony Egea examinent le lit à sec du Litroux, où des plantes pas spécialement aquatiques se sont installées.

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