Au pied du vieux Beaumont, les habitants partagent depuis des générations la tradition conviviale et nourricière des petits potagers. Mais des travaux d’assainissement ont malencontreusement asséché la zone.
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Le pourquoi et le comment
Il y a le modèle d’urbanisme très envahissant des pavillons avec jardin d’agrément autour : pelouse, terrasse, piscine, coin barbecue, balançoire…
Et puis il y a le modèle beaucoup plus ancien, longtemps prédominant, aujourd’hui oublié presque partout, des bourgs très serrés avec autour, les parcelles de jardins potagers les unes à côté des autres : jardins privés, familiaux, ouvriers… Cet agencement combine les vertus de limiter l’artificialisation, de favoriser la convivialité, de contribuer à nourrir sainement les habitants.
A Beaumont, dans la très proche périphérie de la métropole clermontoise, ce modèle a miraculeusement survécu, à la faveur d’une zone inondable proche de l’Artière.
J’ai la chance d’avoir eu plusieurs occasions de passer de bons moments dans le jardin de Pierre Gérard, qui a eu la belle idée de faire de son potager un lieu de réunion convivial et original.
C’est lui qui m’a alertée sur le très malencontreux problème dont il est question ici, symptôme ou symbole du conflit entre ces deux modèles d’urbanisation. On peut lire cette fronde des jardiniers comme un réflexe de survie d’une pratique désuète, comme le dernier village gaulois – si près de Gergovie ! – en résistance contre le pavillon envahisseur, ou comme l’émergence d’une salutaire contestation du modèle dominant mais en voie d’obsolescence.
Pour s’en faire une meilleure idée, j’ai eu envie de vous faire goûter l’ambiance de ce paisible coin de verdure, autant que de vous exposer cette méchante histoire de rase asséchée. Laquelle nous parle aussi de ce qui se joue dans les tuyaux sous nos pieds : le casse-tête de l’assainissement de nos villes et de la préservation délicate des cours d’eau qui les traversent.
Marie-Pierre
Il a beau faire dans les 34°C en cette fin de matinée (c’était la semaine dernière !), à l’ombre de l’énorme cerisier qui trône au milieu du jardin de Pierre, la fraîcheur est propice au bavardage autour d’un café. Ça tombe bien, puisque le jardinier a invité quelques voisins de parcelle pour témoigner de la problématique du moment. Élisabeth, Michel, Corinne et Bernard ont lâché leurs travaux de cueillette respectifs pour nous rejoindre.
Corinne et Bernard sont les plus anciens. La première vit à Beaumont « depuis quatre générations ». Le second est arrivé avec ses parents en 1947. Ils ont pris la suite des parents ou grands-parents et cultivent autant les souvenirs que les légumes. « Je descendais avec ma grand-mère dans les jardins. Elle me laissait travailler mon petit carré », raconte Corinne. Bernard, lui, a non seulement poursuivi la tradition du potager, mais il a construit sa maison dans la propriété, tout en cultivant un autre bout de jardin, partagé avec un voisin.
Les autres sont arrivés plus tard. Elisabeth occupe depuis 2001 le terrain juste de l’autre côté de la clôture, mais le cultive vraiment depuis 2016, quand elle a eu du temps pour le faire. Avec une autre parcelle dans le même quartier et un terrain à Nébouzat « pour les cultures d’hiver », elle n’achète « aucun aliment, à part la viande, les œufs, le lait et les bananes », ajoutant que sa petite retraite ne lui permettrait pas plus.
A chacun ses méthodes
Tous se disent complètement autonomes pour les fruits et légumes, mais chacun a son système : Élisabeth fait ses conserves ; Michel met plutôt au congélateur. Pierre ne prépare que des confitures et pour le reste, il se débrouille pour produire des légumes toute l’année, explique-t-il. Corinne fournit aussi son fils aux revenus modestes.
« On discute aussi avec les promeneurs. Ils sont nombreux à apprécier ce lieu de promenade tout près de l’agglomération.”
Bernard
Dans cette vaste zone de jardins proche de l’Artière, sous le vieux bourg de Beaumont, chacun se connaît plus ou moins, se hèle et se dit bonjour par-dessus les clôtures, les haies ou les vieux murs – ces derniers sont inscrits à l’inventaire du patrimoine, comme me le précise Corinne. « On discute aussi avec les promeneurs. Ils sont nombreux à apprécier ce lieu de promenade tout près de l’agglomération. C’est paisible », ajoute Bernard.
Les amitiés et complicités se nouent aussi, en grande partie, autour des méthodes de culture. Les personnes présentes ce matin ont en commun de « ne pas mettre de chimie » dans leur jardin. Ce qui, ironisent-ils, n’est pas le cas de tous les jardiniers du quartier. « Ce sont surtout les plus âgés qui traitent. Ce sont de vieilles habitudes. Mais c’est normal, on leur a répété pendant longtemps que c’était bien de le faire », ajoutent-ils en cœur avec indulgence.
Très vite, entre ces jardiniers passionnés, la conversation dérive sur les méthodes des uns et des autres. Michel couvre les sols avec du carton pour éviter les « mauvaises herbes » et retenir l’humidité. « Ce n’est pas nocif ? », demande Bernard… à qui le premier répond que la législation n’autorise plus les encres au plomb.
“C’est une super terre mais un peu délicate à travailler. »
Pierre
Corinne a hérité de sa grand-mère les recettes à base de purin d’ortie ou de consoude, mais s’autorise « un peu de cuivre, vraiment si c’est nécessaire ». « Elle est très douée ; ses productions de légumes sont toujours en avance ! », commente Élisabeth, qui a testé cette année le paillage à la laine de mouton.
Le sol et l’eau, cocktail gagnant
Diversité de méthodes, qui répond à la diversité des sols. « C’est une ancienne vallée glaciaire, avec des sols limoneux, mais il y a eu aussi formation d’une lagune calcaire et par endroit des roches volcaniques. De sorte qu’on a une énorme variabilité du terrain, parfois d’un jardin à l’autre ou dans le même jardin », explique Michel, qui anime un peu plus haut, en plus de son propre terrain, un potager pédagogique où il initie les enfants au jardinage le mercredi après-midi. « Ici j’ai un sol limoneux très souple sur 60 cm ; en dessous, on tombe sur des galets. C’est une super terre mais un peu délicate à travailler », ajoute Pierre, dont le jardin ouvert à des événements, des réunions, parfois même des spectacles constitue un point de rendez-vous idéal.
« Les lotissements à côté de Botanic n’auraient jamais dû être construits. »
Michel
L’autre point commun à tous les jardins de cette zone est la présence ancienne et permanente d’une humidité propice aux cultures, sous le regard bienveillant d’une vieille église baptisée judicieusement « Notre-Dame de la Rivière ». Car tomates, artichauts et concombres s’épanouissent ici dans le lit majeur de l’Artière.
Les jardiniers les plus anciennement installés, ou ceux qui s’intéressent à l’histoire, témoignent de tous les signes qui en ont attesté dans le passé : cressonnières, moulin, pisciculture, culture du chanvre… Corinne évoque le village lacustre dont les vestiges remontent au paléolithique. Michel précise que le secteur est classé en zone inondable et que, selon lui, « les lotissements à côté de Botanic n’auraient jamais dû être construits ».
Surtout, de mémoire de Beaumontois, la zone a toujours été irriguée par la rase du Bray qui « figurait déjà sur le cadastre napoléonien », relève Pierre. « On a toujours eu de l’eau ; même en été son débit ne baissait pas, y compris pendant la sécheresse l’an dernier », témoigne Corinne.
Partant d’une résurgence issue du puy de Gravenoire, en amont du quartier, elle suit son cours le long d’un petit chemin filant entre les murs historiques. Parfois elle traverse des propriétés, puis revient accompagner l’allée commune. Des systèmes dont la tradition ancienne se devine par les traces d’aménagements plus anciens permettent aux riverains d’accéder à l’eau pour l’arrosage de leurs légumes. “Toujours à l’arrosoir”, précisent-ils.
« On a toujours eu de l’eau ; même en été son débit ne baissait pas.”
Corinne
« Les plus malins ont installé des cuves de récupération d’eau de pluie. D’autres comme moi ont des gros bidons récupérés chez leur garagiste. Mais la rase constituait la principale source d’eau d’arrosage », explique Elisabeth. « Au minimum, c’était une sécurité d’avoir cette rase, car nos cabanes ne doivent pas dépasser 6 m² donc la récupération est limitée », complète Pierre. Quant à Bernard, il se maudit d’avoir vidé sa cuve au printemps pour la nettoyer, comptant sur la rase en attendant le remplissage par les orages.
A sec !
Mais depuis ce printemps, le quartier est en émoi. La rase est complètement à sec !
La cause en a été vite identifiée. Il y avait eu une première alerte en 2022, lorsque des travaux sur le bassin d’orage avaient asséché durablement certains puits présents dans les jardins ou les maisons. « On n’a pas trop réagi parce qu’il y avait toujours la rase », commentent les jardiniers.
Mais cette fois, des travaux d’assainissement engagés par la Métropole ont complètement perturbé le paisible écosystème des jardins beaumontois. Rase à sec d’un côté, mais par ailleurs, des caves inondées dans d’autres secteurs.
Michel, d’ores et déjà bien décidé à engager un recours au tribunal administratif, a étudié le dossier et livre son analyse des aspects techniques. « Le problème, expose-t-il, c’est que la commune de Ceyrat a multiplié les permis de construire, avant d’engager les travaux d’assainissement. Le résultat, c’est que les travaux a posteriori, consistant en une tranchée de 4 mètres de profondeur, ont détourné les eaux de la rase car elles s’écoulaient plus en surface et ont trouvé un cheminement le long de ce nouveau drain. Ce qui explique les inondations de certaines caves. »
“On se retrouve à trimbaler de l’eau potable de chez nous. C’est absurde !”
Pierre
Depuis lors, les jardiniers se désolent et leurs jardins ont triste mine. « Je n’ai rien fait cette année. Si ça doit continuer, j’arrête tout ! », s’emporte Bernard. « Ça change notre façon de faire du potager. Même si on a toujours limité l’arrosage, avec les étés plus secs ça devient nécessaire d’arroser un peu. On se retrouve à trimbaler de l’eau potable de chez nous. C’est absurde ! »
Elisabeth constate : “on n’entend quasiment plus les oiseaux ou les grenouilles, ça fait bizarre.” Au fond des puits, les tritons ont déserté. Plus désolant encore, Corinne regrette la convivialité insouciante qui permettait de prendre des nouvelles, d’échanger les potins…
Le point de vue du vice-président de Clermont Auvergne Métropole (cliquer sur le bandeau noir)
“Nous prenons la question très au sérieux”
Christophe Vial, vice-président de Clermont Auvergne Métropole en charge du cycle de l’eau, donne le point de vue de la Métropole sur cette « affaire » de la rase du Bray.
Quelle est l’origine du problème ? Que s’est-il passé ?
Les travaux réalisés dans le secteur s’inscrivent dans le schéma directeur métropolitain d’assainissement de 2010 : nous devons résoudre des problèmes d’inondations et de rejets d’eaux usées qui aboutissent directement dans l’Artière. Nous y travaillons depuis plusieurs années, en commençant par Aubière : nous sommes maintenant à Beaumont et allons remonter jusqu’à Ceyrat. L’objectif de ces travaux est atteint, puisqu’on a déjà moins de problèmes sur l’Artière.
Au moment des études, nous avions détecté la présence de cette rase qui pouvait poser problème lors de la pose du collecteur. Il a été décidé qu’au moment où les travaux croiseraient cette rase, on allait la déposer puis la reposer. Ce qui a été fait dans la rue Debussy. Ce qui fait qu’à la fin des travaux, on avait de l’eau en quantité comparable à avant.
“Dans la partie que nous avons refaite, on a toujours de l’eau.”
Mais à partir du mois de juin, alors que les travaux étaient terminés depuis un mois et demi, les riverains se sont plaints que le débit dans la rase était faible. Nous avons fait des mesures depuis début juillet. Nous faisons un suivi trois fois par semaine et on s’aperçoit que dans la partie que nous avons refaite, on a toujours de l’eau.
Mais il y a une question de quantité. Les riverains ont témoigné qu’il y avait beaucoup plus d’eau auparavant. Il faut cependant prendre en compte aussi la situation pluviométrique et hydrographique : on a des assecs sur la rivière en amont. Mais il faut se demander si les travaux ont eu un impact.
Que prévoyez-vous pour résoudre le problème ?
Avec la Mairie de Beaumont, nous avons organisé une réunion publique, qui a été l’occasion d’échanger et de se dire les choses. Nous allons lancer une étude, pour laquelle nous finalisons actuellement la consultation. L’idée est de mettre en place des piézomètres dans le périmètre de nos travaux. La question est de savoir où passe l’eau qui s’écoule en amont. La pose des instruments de mesure va nous permettre de comprendre si on a mal remis les drains.
Une fois qu’on aura un peu plus d’éléments, nous referons une réunion publique, pour expliquer la démarche de façon plus détaillée. Nous devons recueillir des éléments factuels, pour départager le ressenti et la réalité. Il y a peut-être un problème, mais il faut le comprendre précisément avant de rouvrir, et mesurer quelle est la part liée au problème climatique notamment.
A partir de là, s’il est nécessaire de reprendre une partie des travaux, on le fera.
Cependant, on peut s’interroger sur la part des aléas climatiques, car les riverains témoignent que la rase a conservé son débit l’an dernier, en dépit de la forte sécheresse…
Il faut aussi comprendre que cette rase passe dans des propriétés privées en amont des jardins. On a un débit à l’endroit où la rase entre dans l’espace public. En aval, à hauteur du rond-point où la rase se trouve dans des espaces privés que nous n’avons pas touchés, on constate parfois des assecs. On peut donc aussi s’interroger sur ce qui se passe à hauteur de la rase elle-même et sur la façon dont elle a été entretenue.
“La problématique est aussi que cette rase, créée il y a très longtemps, n’appartient à personne.”
La problématique est aussi que cette rase, créée il y a très longtemps, n’appartient à personne, ce qui peut créer un vrai souci : quand tout va bien, il n’y a pas de problème ; mais quand un problème survient, il va falloir s’interroger sur la propriété de cette rase et de qui en relève la responsabilité.
Je ne dis pas pour autant qu’il n’y a pas de problème. Mais nous avons besoin d’investigations complémentaires. En tout cas nous prenons la question très au sérieux, car nous comprenons l’importance de ces jardins. Et il n’y a pas de raison pour que nous ne trouvions pas une solution.
En quoi ces jardins, selon vous, sont importants ? Est-ce un modèle d’organisation urbaine à prendre en considération pour rendre la ville plus résiliente ?
Tout d’abord, ces jardins sont un élément patrimonial important, auquel le maire de Beaumont est très attaché.
Sur les arbitrages d’urbanisation, le prochain Plan local d’urbanisme va mettre un frein très fort à l’étalement, en veillant à conserver ces éléments de patrimoine. On essaie même de les redévelopper, par exemple à travers la création de jardins partagés.
“Tout ce qui permet de se rencontrer est une bonne chose.”
Cela permet aussi la rencontre, les échanges, dont nous avons besoin aujourd’hui, dans une période très compliquée où les gens sont très tendus, surtout depuis la crise du covid. Et tout ce qui permet de se rencontrer est une bonne chose.
Ces formes de jardins n’ont-elles pas aussi un rôle à jouer dans les problématiques de l’eau, des îlots de chaleur, de la résilience de la ville face aux changements climatiques ?
Sur le principe, oui… mais pas n’importe comment. Il faut aussi qu’il y ait une gestion raisonnée des jardins, sans utiliser trop d’eau, de produits phytosanitaires, etc. C’est une organisation intéressante, mais qui mérite peut-être d’avoir une organisation générale et partagée sur les bonnes pratiques.
“Nous avons besoin de surveiller les cours d’eau à peu près partout.”
Y a-t-il d’autres problématiques de ce type dans la Métropole clermontoise ?
Nous avons besoin de surveiller les cours d’eau à peu près partout. Il y a beaucoup d’assecs sur le chevelu des cours d’eau qui traversent l’agglomération. Ce qui évolue, c’est que cela se produit sur des périodes qui durent plus longtemps. D’où l’importance de ces travaux d’assainissement. Car notre chevelu est très sensible à la pollution.
L’objectif du schéma directeur est de retirer 2 millions de mètres cubes qui étaient rejetés chaque année sans assainissement dans les cours d’eau de la métropole. Pour l’instant ce n’est pas encore flagrant, mais on observe déjà une légère évolution dans le bon sens sur la qualité des eaux.
Entre colère et fatalité
Pourtant par-dessus les clôtures, on continue à papoter, mais le ton a changé. Malgré deux réunions avec les édiles et les techniciens de la commune et de la métropole – et une promesse d’apporter des solutions d’ici à deux mois – les jardiniers restent remontés.
“On n’entend quasiment plus les oiseaux ou les grenouilles, ça fait bizarre.”
Elisabeth
Ils ont lancé une pétition qui en est à plus de 1600 signatures. Panneaux avec QR code le long des itinéraires de promenade, distribution de versions imprimées, partages sur les réseaux sociaux… Les pétitionnaires s’activent d’autant plus qu’ils se sentent soutenus par tous ceux qui, au-delà des riverains, apprécient l’ambiance verdoyante et ombragée de ce lieu de balade.
Et ils suivent avec attention la démarche de Michel, qui peaufine son dossier. « C’est une zone humide ici. La Métropole aurait dû mener une étude environnementale, la soumettre à la Direction départementale des territoires et attendre l’autorisation du Préfet. Ils n’ont pas respecté la Directive européenne qui l’impose », détaille celui-ci.
Pierre avertit qu’il faudra rester vigilant à ce que les solutions proposées soient pérennes, avec un budget suffisant pour cela. D’autres s’inquiètent aussi pour les maisons et pour les vieux murs qui commencent à donner d’inquiétants signes d’affaissement ou de fissures.
Autant dire que l’affaire est loin d’être close.
En attendant, les jardiniers se débrouillent comme ils peuvent en cette période de canicule tardive. Figuiers et pommiers se couvrent d’une production insolente. Les tomates et raisins rescapés du mildiou offrent leur réconfort.
Et Bernard, désabusé, résume la situation : « On n’a plus grand’chose à faire. On vient juste récolter ce qui reste… »
Reportage réalisé jeudi 7 septembre 2023. Photo de Une Marie-Pierre Demarty
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