Les Monts qui pétillent s’attèlent au casse-tête de la mobilité dans le monde rural

Par

Damien Caillard

Le

Départ de la balade à vélo électrique

Dans le Forez, l’association Les Monts qui pétillent a fait de la mobilité un sujet prioritaire pour freiner l’isolement et la désertification. Un projet qui roule…


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Mon ressenti

Le covoiturage ? Très compliqué. Les transports publics ? Vraiment pas rentable. Le vélo ? Pas très rassurant tant que les autos seront reines sur les routes. Restent les voitures individuelles : pratiques certes, mais polluantes, chères, lourdes… Difficile de s’en passer si on n’habite pas dans un centre urbain. Ce qui fait dire assez couramment – mais à mon avis injustement – qu’il est plus écologique de vivre en ville qu’en milieu rural.

Côté institutionnel, notre région n’est pas très en pointe sur le sujet. Le Conseil régional ferme les lignes ferroviaires sur des critères de rentabilité – parce que maintenant, même un service public doit être rentable – mais a pris l’initiative, a priori intéressante, de développer une plateforme de covoiturage avec possibilité de créer des communautés sur une base géographique. Or, cet outil est tellement dysfonctionnel qu’on ne peut pas en faire grand chose… J’ai testé pour vous !

De leur côté, le parc des Volcans et le SMTC expérimentent une ligne de “covoiturage spontané” (ou si vous préférez, de stop organisé) entre Rochefort-Montagne et Clermont, mais ça reste compliqué.

A l’affut des initiatives de recherches de solutions, je me suis intéressé avec ma collègue Marie-Pierre Demarty, co-autrice de cet article, à ce qui se passe du côté de Viscomtat-Noirétable. Là, dans la Montagne Thiernoise, un projet encore en phase de démarrage mais avec des moyens importants semble prometteur. Notamment grâce à deux caractéristiques : il se construit avec les habitants et tous les acteurs locaux ; et par ailleurs, il ne met pas tous ses œufs dans le même véhicule, mais cherche à agréger de multiples solutions, pour répondre à tous les usages et toutes les problématiques. Sans jeu de mots, ça me semble une bonne voie.

Damien, avec Marie-Pierre

Les principaux points à retenir

  1. C’est dans les campagnes que le problème de la mobilité est le plus complexe à résoudre : quand la population est très dispersée, il y a peu d’alternatives possibles à la voiture individuelle, encore moins d’alternatives décarbonées.
  2. Les montagnes du Forez n’échappent pas à ce facteur de désertification. C’est pourquoi l’association Les Monts qui pétillent a fait de ce sujet une priorité, en recherchant des fonds importants, en lui dédiant 3 de ses 4 salariés et de nombreuses réunions et animations pour associer habitants et acteurs du territoire à la construction d’un projet bien adapté aux besoins.
  3. Une des premières pierres du dispositif a consisté à proposer un service de transport à la demande, avec des chauffeurs bénévoles, pour les personnes sans moyens et sans voiture. Il est utilisé majoritairement pour des rendez-vous médicaux dont le transport n’est pas pris en charge.
  4. De nouvelles initiatives ont été lancées ou présentées lors du dernier festival, mi-mai. Dont la création d’une remorque à la fois festive et fonctionnelle, pour amener des services et de la convivialité dans les villages et éviter des déplacements aux habitants. On a pu aussi découvrir une présentation de véhicules alternatifs : vélos à assistance électrique, quadbike, et même un étonnant prototype élaboré pour In’VD, une association née dans un autre territoire isolé, près de Millau dans l’Aveyron.
  5. De nombreux projets sont encore dans les cartons, avec des échéances plus ou moins proches : ouverture d’un lieu d’accueil pour les touristes et habitants avec prêt de vélos électriques, colloque ou voyage apprenant, et pourquoi pas une navette autonome ou une utilisation des rails délaissés depuis la fermeture de la ligne Thiers-Boën en 2016 ?

Information sur notre prochain événement

Autant en ville ou sur les trajets fréquentés, on peut imaginer des tas de solutions de transport en commun et de mobilités dites douces, autant c’est un vrai casse-tête de trouver des alternatives à la voiture individuelle dans les campagnes. De nombreuses collectivités s’y essaient. Dans le Forez, au-dessus de Thiers, l’association Les Monts qui pétillent a décidé de prendre la problématique à bras-le-corps. Pas simple, mais elle s’en donne les moyens, le temps et la volonté.

Le territoire concerné – centré sur le bourg de Noirétable, en gros entre Saint-Rémy-sur-Durolle, Aubusson-d’Auvergne et Saint-Didier-sur-Rochefort, soit 14 000 habitants – présente la particularité de se trouver à cheval sur deux départements et deux communautés de communes. Et d’avoir perdu son unique ligne de train, qui jusqu’en 2016 irriguait les montagnes, desservant huit gares entre Thiers et Boën avant de continuer vers Saint-Etienne.

Mobilité : la gare de Noirétable
La ligne de train est suspendue depuis 2016 entre Thiers et Boën. – Photo Marie-Pierre Demarty

Solutions au compte-gouttes

Alternatives ? Quelques autocars régionaux sur le même itinéraire. La possibilité côté Loire d’emprunter, s’ils ne sont pas pleins, les bus scolaires qui passent trois ou quatre fois par jour. Côté Puy-de-Dôme, un service de transport à la demande proposé par la communauté de communes, mais qui vivote, peut-être par manque de visibilité.

Si vous avez la chance d’avoir une voiture, vous pouvez à loisir déverser votre CO2 sur ces petites routes de campagne. Mais si vous manquez de moyens, si vous êtes trop âgé ou trop jeune pour conduire ou souffrez d’un handicap, si vous n’aimez pas polluer, ça devient compliqué. D’autant que la plupart des services – médicaux, administratifs, culturels ou même les commerces – se raréfient aussi, nécessitant des trajets de plus en plus longs pour en bénéficier.

Mobilité dans les campagnes
Quelles solutions pour la mobilité en milieu rural ? Au festival en mai dernier, on a pu tester des véhicules inhabituels, comme ce quadbike présenté par l’association In’VD. – Photo Marie-Pierre Demarty

Voilà pour le tableau de départ, bien propice à accélérer la désertification. L’association, qui travaille beaucoup lors de ses rendez-vous collectifs et festifs sur les rêves et les imaginaires, l’a très vite identifié comme une problématique majeure. « Dès qu’on n’impose pas de thème aux réunions participatives, la question revient », constate Violette Auberger.

Un sujet prioritaire

Violette a été la première embauchée de l’association Les Monts qui pétillent pour travailler sur cette question de la mobilité. Elle coordonne les projets, développe les partenariats, recherche des financements… (Et accessoirement, répond aux questions des journalistes !) Grâce à un financement de l’Agence nationale de la Cohésion des territoires (ANCT), ils sont aujourd’hui trois – avec Noémie et Florian – à se consacrer aux questions de mobilité, sur un total de quatre salariés. Sans compter l’apport du dynamique conseil d’administration et des bénévoles. C’est dire si le sujet est considéré comme prioritaire.

« Dès qu’on n’impose pas de thème aux réunions participatives, la question [de la mobilité] revient. »

Violette

En 2021, le deuxième festival de l’association lui était entièrement consacré. Avec des moments festifs (car il faut que ça pétille), des recueils de rêves (une tradition bien ancrée dans l’association), mais aussi un temps plus sérieux pour construire le projet : habitants, collectivités et autres acteurs du territoire ont été amenés à y réfléchir ensemble.

Rêves des habitants
Trois artistes thiernois – Matteo Magnant, Sébastien Quentin et Sarah Laaroussi – ont traduit en images et en récits les rêves des habitants, pour une étrange “archéologie du futur”. La mobilité y a toute sa place ! – Photo Marie-Pierre Demarty

« Nous attachons beaucoup d’importance à une gouvernance partagée avec les acteurs du territoire, explique Violette. Il est nécessaire de coordonner les initiatives, de ne pas se faire de concurrence, d’apprendre les uns des autres. Par exemple, le fait de travailler sur deux communautés de communes appartenant à deux départements différents permet de comparer les pratiques, de s’inspirer mutuellement et de faire avancer les choses des deux côtés. » L’intention est aussi de s’associer pour permettre à la mayonnaise des bonnes idées de prendre. Comme le relève Violette, « beaucoup trop d’initiatives capotent du fait que les collectivités n’associent pas les habitants à leur construction, ou à l’inverse, quand les associations n’embarquent pas les collectivités. »

Lire aussi : “Comment les Monts qui Pétillent travaillent sur la mobilité et le lien social dans la montagne thiernoise”

Premières initiatives

De ce festival 2021 ont émergé beaucoup de besoins et beaucoup d’idées, qui sont développées peu à peu, et infusent aussi les différents rendez-vous, comme le dernier festival, pourtant plus « généraliste », qui avait lieu le week-end des 13 et 14 mai. Entre grain de folie et animations plus sérieuses, entre ateliers, animations et démonstrations, il y a été question de covoiturage et de véhicules intermédiaires, de création de remorque, de randonnée à pied ou à vélos électriques…

cartographie de la mobilité
Lors du festival, l’association Covoiturage Auvergne a entrepris de cartographier les déplacements les plus fréquents des personnes, en vue de repérer des trajets à mutualiser. – Photo Marie-Pierre Demarty

Entretemps, certains dossiers avaient déjà bien avancé. Dont le plus urgent : celui des personnes qui n’ont aucun moyen de se déplacer, y compris pour des rendez-vous médicaux. Toujours en quête de partenariats, Les Monts qui pétillent ont passé une convention avec l’association nationale de retraités bénévoles Agir ABCD, pour développer sur le territoire l’outil informatique développé par cette dernière. « Il s’agit de mettre en relation des personnes qui n’ont pas de véhicule et ne sont pas imposables avec des chauffeurs bénévoles. C’est une sorte de transport à la demande. Les chauffeurs, souvent des retraités, qui sont plus disponibles, peuvent être indemnisés. Avec une quarantaine d’inscrits et une dizaine de chauffeurs, le service marche très fort, même si nous devons trouver davantage de bénévoles. 75% des trajets concernent des rendez-vous médicaux. Mais nous veillons à ne pas empiéter sur les dispositifs existants, sur les trajets qui peuvent être pris en charge, sur le travail des professionnels », détaille Violette.

Bidule et autres véhicules

D’autres initiatives sont plus ponctuelles mais permettent de sensibiliser les habitants à des possibles changements de comportement. Par exemple lors du festival musical « Au village sans prétention » à Saint-Didier-sur-Rochefort, l’association a proposé une réflexion sur les déplacements entre les différents sites de l’événement. « L’idée était qu’on puisse tout faire à pied, et nous nous sommes chargés de repérer et de baliser les itinéraires. »

« L’idée était qu’on puisse tout faire à pied.”

Violette

Ce ne sont que les prémisses, mais beaucoup d’idées sont sur la rampe de lancement ou attendent leur tour, à des stades plus ou moins avancés. Violette cite : création d’une communauté de covoiturage, travail avec les entreprises du territoire sur les déplacements de leurs salariés, ouverture d’un espace d’accueil à Noirétable (dont l’office de tourisme a été fermé), où l’on pourrait renseigner les touristes sur les itinéraires possibles en mobilité douce et même mettre des vélos à disposition. « Le service pourrait aussi profiter aux habitants », indique Violette.

le bidule
Le “bidule”, un prototype de véhicule intermédiaire spécialement conçu pour l’association In’VD… mais pas encore homologué. – Photo Marie-Pierre Demarty

Les Monts qui pétillent aimeraient aussi se rapprocher de l’association Innovation Véhicules Doux (In’VD), née dans l’Aveyron, qui promeut et teste des véhicules intermédiaires, dans des contextes ruraux similaires aux problématiques du Forez. Un partenariat (encore un !) permettrait de développer un imaginaire et des modes de déplacement adaptés aux lieux, aux usages, à la nécessaire réduction des émissions de CO2

“Le projet vient du constat qu’entre la voiture trop énergivore et le vélo qui ne convient pas à tous les usages, il n’y a rien.”

Pierre-Yves

En attendant, In’VD animait un stand très remarqué lors du dernier festival, avec différents modèles de vélos électriques et de véhicules aussi étonnants que fonctionnels, comme ce prototype de « bidule » à deux places élaboré en partenariat entre usagers et constructeur.

Les expérimentations d’In’VD (cliquer sur le bandeau noir)

In’VD fait émerger le véhicule de campagne idéal

Rencontrés lors du festival des Monts qui pétillent à Viscomtat, Hélène, Michel et Pierre-Yves, fondateurs de l’association In’VD, y faisaient découvrir différents moyens de transport alternatifs et le samedi après-midi, ils ont emmené les volontaires en balade sur les petites routes du Forez. Dans la matinée, tandis que Michel et Hélène s’appliquaient à donner quelques consignes aux curieux, Pierre-Yves m’a raconté l’étonnante aventure d’In’VD.

Comment est née l’association ?

Elle est partie du constat que les transports publics sont désastreux en milieu rural et que ce n’est pas à Paris qu’on va résoudre ça. Elle a été créée par des habitants de l’Aveyron, dans des villages du parc naturel régional des Grands Causses. Certains, comme Hélène et Michel, pratiquaient le vélo électrique depuis plus de quinze ans, et ont inspiré d’autres habitants, en démontrant que cette solution permettait même de rejoindre le centre urbain, Millau, à une vingtaine de kilomètres.

En 2018, nous avons vu la nécessité de créer une association, d’abord pour permettre aux gens de tester différents modèles de vélos, avant de choisir celui qui leur convient, car c’est un investissement important.

Aujourd’hui, nous sommes 150 adhérents, plus seulement dans l’Aveyron, et nous sommes reconnus nationalement, par des organismes comme l’Ademe, le ministère de la Transition écologique, la Région et le parc des Grands Causses.

Comment fonctionne le dispositif ?

Nous avons une flotte de vélos qui a été financée par le Conseil régional. Nous proposons aux particuliers d’en emprunter un pendant une semaine pour se familiariser. Nous proposons aussi à des structures plus importantes le « kit tout doux », pour des opérations de sensibilisation qui permettent de faire changer les habitudes. Le principe est, pendant quelques jours, de faire tester différents moyens de transports doux, et cela accompagné d’expositions, conférences et autres animations.

Nous l’avons par exemple organisé à l’hôpital de Millau, dans des communes et au site de l’INRAE de Montpellier.

vélos électriques
Pierre-Yves, de l’association In’VD, explique les caractéristiques des différents vélos à assistance électrique. – Photo Marie-Pierre Demarty

Mais vous n’avez pas seulement des vélos ?

L’association cherche à promouvoir les alternatives les plus adaptées à nos territoires de moyenne montagne. Les vélos sont une solution, y compris les pliants qui peuvent se combiner avec un voyage en train ou en car. Mais nous sommes aussi en lien avec des constructeurs qui nous font tester des choses plus originales, comme ce quadbike à la fois stable et confortable.

Vous êtes venus aussi avec cet étrange prototype. Quelle est son histoire ?

Nous l’appelons « le bidule ». Le projet vient du constat qu’entre la voiture trop énergivore et le vélo qui ne convient pas à tous les usages, il n’y a rien. Nous avons réfléchi à nos besoins et avons passé une commande à un constructeur partenaire pour y répondre. Les contraintes que nous lui avions imposées étaient qu’il puisse aller à 45 km/h (les VAE étant limités à 25 km/h), qu’il soit biplace et pèse moins de 100 kilos. Il nous a construit le châssis et le mécanisme, avec pédales et assistance électrique. Nous nous sommes chargés de la carrosserie, en associant un menuisier de notre région.

Nous avons obtenu une immatriculation provisoire pour pouvoir le tester mais il n’est pas homologué. Aujourd’hui, nous avons réuni un groupe de constructeurs – et un partenariat avec l’Ademe – pour travailler à son homologation, car cela coûte cher et beaucoup de ces petits constructeurs n’ont pas les moyens de le faire isolément.

Pour cette homologation, nous nous associons aussi avec d’autres territoires pour effectuer les tests, suggérer des améliorations, mener toutes les étapes de l’analyse…

N’y a-t-il pas de réticences ou de peurs à utiliser ce type de véhicules légers ?

L’homologation doit permettre de garantir leur solidité et leur fiabilité. Et nous avons observé que les autres véhicules les respectent. A 45 km/h, on s’impatiente moins que derrière un vélo et le fait qu’ils aient quatre roues font qu’ils prennent plus de place sur la chaussée, donc on cherche moins à les doubler dans des conditions dangereuses. Nous avons même été une fois patiemment suivis par un semi-remorque !

Apparition festive

Autre piste intéressante : la « démobilité ». Un nom barbare pour signifier que l’on va éviter aux habitants de se déplacer, en leur proposant davantage de services à proximité ou en leur permettant d’interagir à distance. Par exemple, en créant des tiers-lieux dans les villages – ce dont rêve l’association. Mais aussi avec un projet déjà plus tangible, puisqu’il doit voir le jour dès cette année grâce au budget écologique citoyen du Conseil départemental.

« L’idée est de s’outiller d’un truc amusant […] pour créer une apparition festive et poétique à la manière d’un cirque, et pour créer de la convivialité.”

Florian

Il s’agit de la remorque Dyna’Mob, projet dont Florian est le principal animateur : « L’idée est de s’outiller d’un truc amusant et sans trop de contraintes techniques, qui pourrait être amené dans les villages pour des événements, pour créer une apparition festive et poétique à la manière d’un cirque, et pour créer de la convivialité. Elle pourrait servir aussi pour des ateliers, apporter des outils de réparation de vélo par exemple ou d’autres services », explique cet architecte de formation qui met beaucoup d’enthousiasme à imaginer la manière de faire émerger le projet.

Mobilité et démobilité : le stand de collage
Un atelier collage pour associer les habitants à imaginer la future remorque Dyna’mob appelée à se déplacer dans les villages. – Photo Marie-Pierre Demarty

Par exemple, pour le premier moment d’idéation autour du projet lors du festival de mai, il proposait aux habitants un atelier collage. « Il s’agit de les faire réfléchir aussi bien aux usages qu’à l’esthétique de la remorque, à ses dimensions, aux matériaux… Nous voulons créer un vrai projet commun, y compris en mobilisant les savoir-faire locaux pour la construire. »

Les idées vont donc continuer à pétiller. Parmi les expérimentations envisagées – mais encore à l’état de rêve plus lointain – Violette cite encore l’idée d’une navette autonome, ou l’usage qui pourrait être fait des rails à l’abandon. Et dans les projets auxquels elle s’attèle dès cet automne : celui de réunir un colloque, un voyage apprenant ou autre événement de ce type, ouvert comme toujours aux habitants, aux collectivités, aux associations et autres acteurs, mais aussi à d’autres territoires et à des chercheurs. « Parce que c’est intéressant de s’imprégner des connaissances de la recherche, et inspirant d’aller voir des choses qui se passent bien ailleurs. »

Voir le site de l’association Les Monts qui pétillent

Reportage réalisé samedi 13 mai 2023 par Damien Caillard et Marie-Pierre Demarty. Photo de Une Marie-Pierre Demarty : au départ de la balade pour tester les vélos à assistance électrique, le premier jour du festival.


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