Les Sentinelles de la nature cartographient les atteintes à l’environnement

La fédération nationale France Nature Environnement a développé une cartographie interactive permettant à chacun de signaler des dégradations observées. Responsables du suivi de ces alertes dans le Puy-de-Dôme, Arlette et Marie-Claude nous ouvrent les coulisses du projet.


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Mon ressenti

La cartographie : c’est un outil qui nous parle à Tikographie. Nous préparons nous-mêmes quelque chose qui pourra bientôt se déployer et se lire dans une représentation spatiale de notre territoire. Nous vous en reparlerons très vite.

A titre personnel, je suis fascinée par les cartes depuis l’enfance. Elles m’ont donné le goût du voyage et de la découverte. J’en ai décortiquées un bon paquet sur les bancs de la fac. Et j’ai encore dans mon véhicule un stock de cartes Michelin que je continue à préférer aux GPS .

Les cartes numériques sont encore plus fascinantes, car elles permettent de zoomer et dézoomer à l’infini, de se focaliser sur une thématique ou d’en superposer plusieurs, de relier un point géographique à différentes profondeurs d’information et d’utiliser bien d’autres fonctionnalités encore pour interpréter un territoire.

Voilà assez de raisons, déjà, de s’intéresser à ce projet des « Sentinelles de la Nature ». Mais il y en a au moins deux autres.

D’abord le sujet : recenser les dégradations de l’environnement est, en soi, une façon de les combattre en les stigmatisant. Et de faire prendre conscience de tout ce qui nous menace… puisque nous, humains, faisons partie de cette nature que nous nous obstinons à souiller avec tant d’insistance. Parcourir les petites fiches de cette carte-là peut faire mal, mais contribue à ouvrir les yeux…

Enfin, je retiens son caractère participatif : absolument tout le monde peut contribuer. Effectuer un signalement ne prend que quelques minutes. Pour peu que vous soyez familier des outils numériques, c’est archi-simple. Et vous pouvez le faire une unique fois, de temps en temps ou plus régulièrement.

Et ça, pour tous ceux qui sont trop pris par leur vie professionnelle ou familiale pour s’engager dans la durée en faveur de l’environnement mais qui rêvent de faire leur part, c’est une belle opportunité.

Marie-Pierre

La structure : France Nature Environnement 63

Fédération d’associations œuvrant pour la protection de la nature et de l’environnement dans le Puy-de-Dôme.


Créée en 1978 sous le nom de Fédération Départementale Environnement Nature du Puy-de-Dôme, devenue France Nature Environnement Puy-de-Dôme en 2019, FNE63 regroupe elle-même une vingtaine d’associations œuvrant à une échelle locale ou départementale pour la sauvegarde et la protection de l’environnement.

Elle a pour rôle d’assurer une cohésion entre les actions des structures adhérentes et d’en être le porte-parole auprès des instances telles que les collectivités, les parcs naturels régionaux, les syndicats mixtes et toutes instances jouant un rôle dans ce domaine. Elle siège ainsi dans une cinquantaine de commissions départementales.

Gérée uniquement par des bénévoles, FNE63 est membre de FNE Auvergne Rhône Alpes et appartient au mouvement national France Nature Environnement.

Elle participe aussi à la sensibilisation et à l’information du public, et gère pour le Puy-de-Dôme la cartographie participative Sentinelles de la Nature.

En 2023, son bureau réunit Isabelle Aledo-Piedpremier, présidente, René Boyer, vice-président, Bernard Cazalbou, trésorier, Hubert Constancias, trésorier adjoint, Arlette Tridon, secrétaire, Marie-Claude Langlais, secrétaire adjointe.

En savoir plus : https://www.fne-aura.org/puy-de-dome
Pour joindre FNE63 : fnepuydedome@gmail.com

Les principaux points à retenir

  1. La cartographie Sentinelles de la Nature, développée par France Nature Environnement, permet à toute personne remarquant une atteinte à l’environnement de la signaler et la faire ajouter à la carte numérique.
  2. Arlette Tridon et Marie-Claude Langlais, référentes pour le Puy-de-Dôme, analysent, vérifient, complètent, publient chaque signalement et en assurent le suivi. A minima, elles écrivent au maire de la commune concernée pour lui demander d’agir.
  3. Parmi les faits signalés, de très nombreux dépôts et décharges sauvages, dont certains de grande ampleur opérés par des entreprises. Mais aussi des pollutions de rivières, des déboisements, des projets de construction ou d’artificialisation d’espaces naturels, etc.
  4. Rares sont les signalements qui aboutissent à une prise en charge par les autorités compétentes. Mais les acteurs de terrain se sentent soutenus et les mentalités changent peu à peu.
  5. Le site Sentinelle de la Nature permet aussi de signaler des initiatives positives en faveur de l’environnement et sert même de support pour des études sur l’environnement nécessitant une cartographie.
  6. Arlette et Marie-Claude rêvent de renforcer leur équipe pour être plus efficaces et engager des actions au-delà de leurs courriers. Elles appellent aussi les citoyens sensibles au sujet à prendre le réflexe de signaler ce qu’ils observent… A vous de jouer !

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Vous êtes marcheuse habituée des chemins autour de chez vous. Pêcheur connaissant sur le bout de la ligne les méandres de vos ruisseaux à truite préférés. Simples habitants à l’œil aguerri pour observer les paysages… Un beau jour, vous repérez quelque chose d’inhabituel : que ce soit une cargaison de gravats déversée dans un repli du terrain, un lot de pneus usagés à peine dissimulés à la lisière d’une forêt, des poissons ventre en l’air à la surface d’un étang, une couleur suspecte de la rivière… Choqué, vous dégainez votre smartphone pour prendre quelques clichés. Une fois revenu chez vous (ou même avant, depuis votre téléphone), vous postez ces photos sur le site internet ou l’appli qui les recueillent, et remplissez le formulaire pour localiser et décrire ce que vous avez observé. Vous voilà devenu « Sentinelle de la nature ».

L’initiative de créer une cartographie interactive des atteintes à l’environnement revient à l’association nationale France Nature Environnement (FNE). Mais elle est gérée par chacune des entités départementales de la fédération. Dans le Puy-de-Dôme, vos signalements sont réceptionnés par Arlette et Marie-Claude, toutes deux bénévoles de FNE63.

Une même cause, deux parcours

« Ce n’est pas très bien chauffé ici, mais contrairement à notre local principal à Beaumont, au moins nous avons internet », s’excuse Arlette en m’accueillant dans le petit bureau de la Maison des Paysans à Marmilhat. Indispensable internet, qui permet non seulement de recevoir les alertes, mais aussi de vérifier, compléter, valider (ou non) et publier chaque fiche, d’effectuer un suivi de ces points noirs du paysage, de rédiger – premier et souvent unique niveau d’action – un courrier qui sera transmis au maire de la commune où le fait a été constaté, parfois aussi à la gendarmerie, à la préfecture, au Conservatoire d’espaces naturels ou autres instances concernées selon les cas.

Arlette Tridon et Marie-Claude Langlais, référentes Sentinelles de la Nature pour le Puy-de-Dôme, se concertent sur le suivi des signalements. – Photo Marie-Pierre Demarty

Arlette Tridon se targue de faire partie des plus anciens militants de la protection de la nature encore actifs en Auvergne, déjà membre de la première association du genre dans la région, la Société d’étude et de protection de la nature dans le Massif central : « J’y suis inscrite depuis 1975, alors que j’étais étudiante en pharmacie », précise-t-elle. Par la suite, à distance ou en Auvergne au gré de sa carrière universitaire, elle a suivi toutes les batailles de l’écologie, a survécu aux scissions successives du mouvement, et a pris l’initiative en 2018 de prendre en charge le site Sentinelles de la Nature pour le Puy-de-Dôme.

« Beaucoup de maires de petites communes ne connaissent pas les règlementations et ne savent pas qu’ils peuvent agir. »

Marie-Claude Langlais

Au contraire, sa complice Marie-Claude Langlais s’est engagée plus récemment, une fois retraitée – « parce que les enseignants ont tendance à vivre dans leur bulle », se défend cette ex-professeure de Lettres qui s’est tout de même investie dans des expérimentations et programmes nationaux de recherche sur les élèves décrocheurs pendant une bonne partie de sa carrière. Cette passionnée d’environnement s’est d’abord engagée dans l’action locale, puis a rejoint FNE63 en 2019, avec la présidente de son association, pour donner davantage de portée à leur action. « Arlette m’a alors gentiment poussée à venir l’aider sur le projet Sentinelles de la Nature », dit-elle avant de se pencher à nouveau sur l’interface d’administration du site internet.

Trier, compléter, publier…

« Les courriers que j’envoie aux maires sont toujours personnalisés, en tenant compte du type de dégradation, du lieu, de la récurrence… », poursuit Marie-Claude, préposée à cette partie de la mission. Rappel de la législation en vigueur, explication courtoise de ce que le maire a le pouvoir d’entreprendre, lien hypertexte vers la fiche de la cartographie concernée… « Beaucoup de maires de petites communes ne connaissent pas les règlementations et ne savent pas qu’ils peuvent agir. Cela dit, la plupart ne nous répondent pas : parce qu’ils ont décidé qu’ils ne pouvaient pas agir, parce qu’ils ont d’autres soucis ou même, parce qu’ils se sont entendus avec l’auteur des faits », poursuit-elle.

« C’est rare mais c’est fabuleux quand l’un d’eux nous répond et nous signale qu’il va s’occuper du problème », complète Arlette. Et on comprend au sourire des deux dames que ces petites gouttes d’eau claire dans l’océan des sites pollués ou dégradés sont autant de moments de bonheur qui donnent tout son sens à leur travail.

Si beaucoup de signalements concernent des dépôts sauvages, d’autres types de dégradations apparaissent sur la carte, comme ici avec ces rejets polluants d’une station d’épuration dans un cours d’eau qui rejoint l’Allier. – Photo extraite du site Sentinelles de la Nature

Car la tâche est loin d’être simple. Il y a d’abord le tri à faire dans les signalements : entre ceux qui règlent leurs comptes entre voisins, ceux qui remplissent trop succinctement la fiche, ne localisent pas bien l’observation ou ne joignent pas de photo, ceux qui ne savent pas utiliser internet… Il faut d’abord déceler les alertes valables. Il faut ensuite vérifier les informations, par exemple en allant rechercher si un dépôt de gravats a fait l’objet d’une demande d’autorisation à la préfecture. Compléter la fiche aussi, en s’appuyant sur les photos pour décrire les choses en termes appropriés ou en prenant contact avec la sentinelle pour avoir des précisions. Et veiller scrupuleusement à rendre la fiche publiée anonyme.

Besoin de renforts

Une fois les fiches publiées, les courriers adressés à l’autorité locale, Marie-Claude et Arlette s’appliquent encore au suivi de chaque dossier, à l’actualisation des fiches. Notamment en relançant la sentinelle qui a alerté pour qu’elle informe de l’évolution sur place. « La plupart ne pensent pas à le faire », précisent-elles. Heureusement, certains de ces guetteurs – les habitués, les « bavards », en résumé les plus pertinents – leur facilitent la tâche. Jusqu’à devenir, pour un secteur géographique donné, des correspondants locaux qui pourront se déplacer sur le lieu d’un fait signalé si ça s’avère nécessaire.

« Mais nous prenons du retard, regrette Arlette. A deux, nous ne pouvons pas tout faire. Nous avons un troisième référent, motivé, mais son activité professionnelle lui laisse peu de temps. Il nous faudrait du renfort. »

« Les sentinelles, sur le terrain, nous témoignent que notre action les porte, qu’ils sont parfois plus entendus quand on a envoyé un courrier. »

Arlette Tridon

Car il y a encore, au-delà de ce travail quotidien, un bilan annuel à dresser. Celui-ci révèle des signalements à la hausse : 55 alertes en 2021 ; 90 en 2022. « L’édition de notre guide Sentinelles de la nature, grâce à un financement du budget écologique citoyen en 2020, a sans doute favorisé cette augmentation. D’ailleurs, la version papier est quasiment épuisée », explique Arlette en feuilletant cette brochure de soixante-dix pages qui, thème par thème, fourmille d’informations et détaille le type d’observations qu’on peut relever, les points de droit, ce qu’il convient de faire…

Le guide a popularisé cette action de cartographie, mais pas assez au goût de nos deux « super-référentes ». « Même les adhérents de FNE63 n’ont pas le réflexe d’effectuer des alertes ! », se désolent-elles.

Petits dommages et gros dossiers

Pourtant, elles n’ont pas de doute sur l’utilité de cette initiative. « Les sentinelles, sur le terrain, nous témoignent que notre action les porte, qu’ils sont parfois plus entendus quand on a envoyé un courrier. Ça bouge aussi peu à peu du côté du public et des élus. Depuis 2018, la sensibilisation a progressé et nous espérons qu’un jour, ce site sera une référence qui pourra ternir l’image d’une commune et ainsi, pousser les maires à agir. Enfin, le site permet une traçabilité des alertes et actions : chaque fiche est régulièrement mise à jour et si une action doit être menée sur une dégradation récurrente, nous sommes en mesure de justifier qu’il y a eu des courriers, des demandes, des incitations à agir. »

Agir contre ces « gros dossiers », Marie-Claude et Arlette en rêvent. « Nous pourrions engager un recours auprès du préfet ou du sous-préfet, qui ont autorité pour obliger un maire à prendre des dispositions. Dans certains cas, nous pourrions aller jusqu’à une action en justice. Mais cela demande du temps. Si nous arrivons à être plus nombreux sur le projet, notre action deviendra plus efficace », expliquent-elles.

Un des gros dossiers signalés sur le site : à Saint-Jean-en-Val, depuis plusieurs années, des déchets industriels sont déversés en grande quantité dans un pré, sans autorisation préfectorale. – Photo extraite du site Sentinelles de la Nature.

Marie-Claude scrolle dans la longue liste des signalements du département, pour retrouver un exemple emblématique de dépôt de déchets dans la nature, à Saint-Jean-en-Val, par une industrie du secteur d’Issoire. « Cela dure depuis 2018 en continu. En 2019, la couche atteignait cinq mètres d’épaisseur et s’étendait sur 2000 m², souligne-t-elle, photos à l’appui. Nous avons vérifié auprès de la DREAL : aucune autorisation n’a été demandée. Ce ne sont même pas des déchets inertes ; avec le temps, ils peuvent se dégrader, altérer les sols, le cours d’eau voisin… »

« Un tel projet pourrait avoir de gros impacts sur le débit des cours d’eau, sur les zones humides, sur la vie aquatique… »

Marie-Claude Langlais

Autre exemple, cette fois à caractère plus préventif : un projet de microcentrale hydraulique à Saint-Donat à l’initiative d’un propriétaire privé, surveillé comme le lait sur le feu par les pêcheurs du coin. « La préfecture a demandé en 2018 une étude environnementale qui n’a jamais été réalisée. Un tel projet pourrait avoir de gros impacts sur le débit des cours d’eau, sur les zones humides, sur la vie aquatique… »

Les initiatives positives aussi

Dépôts sauvages, destruction de haies, pollution d’un cours d’eau, brûlage de déchets, projets d’artificialisation d’espaces naturels… Les fiches complétées sont précises et offrent un panorama des pratiques légales ou non qui détériorent l’environnement. A Opme, on suit au fil des actualisations le combat d’un collectif local qui s’est opposé au déversement des gravats du chantier de l’Hôtel-Dieu – et a fini par obtenir gain de cause. A Chignat, on peut lire que le maire a agi pour nettoyer et empêcher le retour d’un dépôt de déchets. Mais dans beaucoup de fiches, le suivi donne plutôt lieu à un laconique « Rien n’a changé » ou « Toujours la même chose »

Un tableau pas très rose – ou plutôt pas très vert. Quoique…

Capture d’écran de la zone du Puy-de-Dôme sur la cartographie de Sentinelles de la Nature. En rouge : les dégradations, en vert : les initiatives positives.

Si le site est surtout alimenté par des sentinelles en colère face à des dégradations, il est aussi possible de signaler les initiatives positives, les actions de protection de la nature qu’on peut recenser dans son village ou son quartier. Signalées en vert sur la carte, elles sont moins nombreuses mais permettent de préserver l’enthousiasme.

Le secteur du Puy-de-Dôme signale ainsi des communes qui réduisent l’éclairage nocturne ou créent un site de broyage des végétaux, des collectifs qui achètent des bois pour les laisser en libre évolution. On découvre qu’à Beaumont, « une passionnée de botanique propose des sorties ‘Sauvages de ma rue’ sur sa commune » ; qu’à Thuret, « la commune est en zéro phyto depuis le 1er janvier 2016 », ou qu’à Issoire, un dépôt de pneus signalé par les sentinelles a été nettoyé par la Direction départementale des Territoires.

« Nous utilisons aussi ces fiches ‘initiatives positives’ pour recenser des haies à protéger, dans le cadre d’une étude avec l’Office français de la Biodiversité. »

Arlette Tridon

« Nous utilisons aussi ces fiches ‘initiatives positives’ pour recenser des haies à protéger, dans le cadre d’une étude ‘Sentinelles du bocage’ que nous menons avec l’Office français de la Biodiversité », indique Arlette, soulignant que « l’on parle beaucoup d’opérations de plantation de haies, mais il ne faut pas négliger de protéger celles qui existent, parfois depuis des dizaines d’années, et qui ont un fort intérêt pour la biodiversité ».

Protéger, nettoyer, résorber, alerter, prévenir… La cartographie participative Sentinelles de la Nature a de multiples vertus. Elle gagnerait cependant en efficacité si elle comptait plus de bras – et surtout d’yeux – sur le terrain ou aux côtés d’Arlette et Marie-Claude. Et si nous participions tous à ce que les points verts de la carte prennent le dessus sur les points rouges ?

Pour agir : vous souhaitez signaler une dégradation ou une inititiative ? Rendez-vous sur le site Sentinelles de la nature, cliquez sur « Signaler » et laissez-vous guider. Vous trouverez aussi un onglet « Fiches pratiques » pour vous aider dans la démarche.
Pour joindre Arlette et Marie-Claude : refsentinellefne63@mailo.com


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Reportage réalisé le mardi 24 janvier 2023. Photo de Une tirée de la cartographie Sentinelles de la Nature, transmise par Arlette et Marie-Claude