Comment parler environnement aux plus jeunes ? #2 – La fabrique d’une génération responsable

Focus sur cinq initiatives – parmi de nombreuses autres – pour former et informer les jeunes, de 5 à 15 ans, sur les questions liées à l’environnement et à ses enjeux. Autant d’occasions de mieux connaître la nature, de réfléchir aux urgences climatiques, de commencer – déjà – à agir pour la planète…


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Les principaux points à retenir

  1. Des enfants, avec leur école, prennent en charge un petit territoire naturel et décident eux-mêmes comment le protéger : c’est le principe des aires éducatives.
  2. A Saint-Martin-d’Ollières, les enfants jardinent, approvisionnent leur cantine et vont aujourd’hui un peu plus loin dans la nature.
  3. Avec ses clubs nature à Clermont et Billom, l’association Les Petits Débrouillards fait découvrir la nature et écouter les oiseaux à des enfants, y compris en situation de précarité.
  4. En Auvergne comme ailleurs, la Fresque du Climat se popularise à grande vitesse. Moins répandue mais aussi précieuse, il en existe une version junior.
  5. Et si on faisait prendre conscience aux ados du lien entre les enjeux environnementaux et leur usage du numérique en général et du téléphone portable en particulier ? La médiathèque de Saint-Germain-Lembron se lance dans ce défi.

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Lire aussi les deux autres volets de l’enquête :
#1 – « Impressions aquatiques » : une immersion dans l’événement Les Cours d’eau d’H2O Sans Frontières, où plus de deux mille enfants viennent apprendre les multiples facettes d’un précieux bien commun
#3 – « Des pistes de réponses en 5 regards et 11 questions » : l’avis d’une institutrice, d’une psychologue, d’un responsable associatif, d’un inspecteur d’académie et d’un artiste

Il n’y a pas que lors de l’événement H2O Sans Frontières que les jeunes générations se familiarisent avec l’environnement et avec les enjeux qui concernent directement leur avenir. Les initiatives qui les prennent par la main pour les préparer sont nombreuses. En regardant autour de soi, on sentirait presque une frénésie, comme s’il s’agissait de sauver ceux qui peuvent l’être, de créer la première génération consciente et responsable, à défaut de pouvoir convaincre les adultes de l’urgence.

Pour ce deuxième volet de mon enquête, je vous propose une petite sélection de quelques initiatives, à des niveaux divers, qui se mettent à la portée des têtes plus ou moins blondes, de ceux qui ont encore des capacités à apprendre et – espérons-le – à retenir les leçons.

1. Aires éducatives : quand les enfants décident

Tout a commencé en 2012 bien loin de chez nous aux Marquises, dans ce bout du monde où flotte encore le drapeau français. Une mission océanographique travaillant sur une aire protégée a jugé utile de restituer son travail aux habitants des lieux. C’est là que les enfants de l’école ont demandé comment ils pourraient prendre leur part de responsabilité à l’égard de l’aire marine protégée dont la richesse s’étendait dans la baie, face à leur école. Un programme s’est alors mis en place, associant les scientifiques aux enfants. Le programme a fait rapidement des émules en Polynésie, puis sur le littoral français, avant de gagner des zones terrestres. De cent projets en 2016, on en est aujourd’hui à près de mille aires éducatives. Dont quatre cette année dans le Puy-de-Dôme : à Loubeyrat, Dorat, Lezoux et, déjà pour une deuxième année, à Saint-Ours-les-Roches.

De quoi s’agit-il ? « Les enfants choisissent un endroit dont ils veulent s’occuper : une aire naturelle, pas forcément protégée, proche de leur école. L’école qui s’inscrit dans la démarche doit être en binôme avec une association ou un référent technique. Il s’agit d’une démarche participative citoyenne : les enfants choisissent ce qu’ils souhaitent faire, doivent communiquer avec les habitants, font les propositions pour gérer l’espace : cela peut aller d’une action de protection à un projet artistique ; les élèves peuvent choisir de se centrer sur les insectes, les oiseaux, etc. Il y a aussi une dimension de transmission à la classe qui prendra le relais l’année suivante », explique Mylène Malbrunot, en charge du programme pour l’Auvergne-Rhône-Alpes à l’Office français de la Biodiversité.

L’objectif est bien de protéger la biodiversité tout en formant les citoyens.

Mylène Malbrunot

Les élèves de Saint-Ours, par exemple, ont choisi de travailler sur une zone humide. C’est le CPIE qui les a accompagnés. Et ils ont bien travaillé puisqu’ils ont obtenu en juin le label « Aire éducative ». Une reconnaissance pas si facile à obtenir, après examen du dossier par une commission. « Les écoles ne sont pas obligées de demander le label pour participer au programme mais ça leur apporte une reconnaissance et ça pousse le projet à répondre à l’exigence d’un cahier des charges : c’est la particularité de ce dispositif, il donne un cadre, il apporte des ressources. Mais il n’est pas le seul, il est une possibilité, complémentaire à d’autres propositions. »

« Cependant, conclut Mylène Malbrunot, c’est ce qui plaît dans ce projet : les enfants sont au centre, ce sont eux qui prennent les décisions. L’objectif est bien de protéger la biodiversité tout en formant les citoyens de demain et en leur permettant d’être acteurs du projet. »

En savoir plus sur les aires éducatives

2. A Saint-Martin-d’Ollières : un jardin comme point de départ

Vue du jardin de l'école de Saint-Martin-les-Ollières
« Ce jardin est devenu un vrai territoire de bonheur », souligne l’institutrice à l’origine de cette initiative. – Photos fournies par Cécile Beaure

Mon deuxième exemple se situe aussi dans le cadre scolaire, mais ici, il s’agit d’une initiative très locale, comme il en existe beaucoup dans les écoles.

A Saint-Martin-d’Ollières, petite commune rurale tout au sud du Puy-de-Dôme, tout est parti d’un jardin, il y a deux ans, créé dans l’idée de participer à la coupe de France du potager lancé par l’association Landestini. Cécile Beaure, directrice et enseignante de la classe unique de CE1 à CM2 (l’école fait partie d’un regroupement pédagogique), a entraîné ses élèves dans l’aménagement d’un bout de terrain pour y faire pousser des légumes. « A l’origine, mon intention était de leur faire travailler les sciences, leur apprendre comment poussent les plantes, leur faire observer les insectes… Puis je me suis aperçue que c’était un vrai territoire de bonheur : ils n’ont pas l’impression de travailler, ils s’investissent et par conséquent, leurs familles aussi. C’était vraiment très riche, alors nous avons voulu continuer. Autant que pour l’aspect scientifique, aujourd’hui le jardin apporte un apprentissage du collectif. Les enfants savent ce qu’ils ont à y faire, ils se regroupent selon les tâches qui leur plaisent, ils apprennent à s’organiser collectivement », explique l’enseignante.

S’ils savent que ce qu’ils mangent provient de leur jardin, ils sont beaucoup plus enclins à l’apprécier.

Cécile Beaure

Depuis le ramassage des légumes à la rentrée, au désherbage et au paillage plus tard, jusqu’aux semis du printemps, les enfants apprennent avec enthousiasme à devenir de bons jardiniers. Et ils aménagent le jardin pour le rendre confortable et accueillant. « Nous avons aussi planté des arbres dont ils sont les parrains, donc ils en prennent particulièrement soin. »

« Mais le jardin est le point de départ de plein de choses », ajoute-t-elle.

Cette année, le projet va trouver ses prolongements dans au moins deux directions. « Nous avons décidé d’en faire un jardin nourricier et d’utiliser les légumes à la cantine. Nous sommes de plus en plus encouragés, avec la loi Egalim, à leur faire manger du local, de bons produits. C’est une belle façon de leur apprendre à bien se nourrir et à aimer les légumes, car s’ils savent que ce qu’ils mangent provient de leur jardin, ils sont beaucoup plus enclins à l’apprécier. »

Par ailleurs, le jardin va devenir un point de départ au sens premier du terme, car le grand projet de l’année va consister à créer un sentier pédagogique partant précisément du jardin. « Après la nature ‘travaillée’ du jardin, nous allons entrer dans la nature environnante, en allant à la découverte des plantes sauvages, des oiseaux… Les enfants apprendront à connaître la flore et la faune, prendront en charge la création du balisage de l’itinéraire, avec des conseils pour observer et protéger notre patrimoine naturel et une mise en valeur de notre petit territoire rural. Celui-ci étant fait de plusieurs communes qui partagent la même école, j’espère que c’est aussi le début d’un réseau de chemins qui relieront les villages et permettront d’accueillir les promeneurs, les randonneurs, les amateurs de trail, avec ces petits points de découverte qu’on aura créés… C’est là encore une façon de leur apprendre le sens du collectif et le civisme, en les rendant responsables de ce sentier et en les invitant à le partager. »

Le projet de sentier pédagogique est un des lauréats du budget écologique citoyen du Conseil départemental. A lire : la fiche-projet détaillée.

3. Avec les Petits Débrouillards : découvrir que la nature est toute proche

La découverte de la nature peut aussi se dérouler hors temps scolaires : activités périscolaires, petites ou grandes vacances, clubs et centres de loisirs… De nombreuses associations, notamment, prennent en charge cette indispensable éducation à l’environnement.

L’association Les Petits Débrouillards est l’une d’elles. Ce réseau national a des ramifications un peu partout en France, dont une très dynamique en Auvergne. Son but est de donner aux enfants le goût des sciences à travers des expériences ludiques, de les initier aux principes d’une démarche scientifique, de les former à l’esprit critique. Ces activités peuvent prendre de multiples formes. Localement, parallèlement aux ateliers proposés régulièrement, l’association a ainsi lancé cette année à Clermont et à Billom deux « clubs nature », spécialement dédiés à la découverte de l’environnement, même si cette thématique est loin d’être absente des autres activités.

De quoi s’agit-il ? « Ce sont des stages de quelques jours pendant les vacances, proposés à des enfants de 5 à 11 ans, sur des thèmes en lien avec la thématique générale ‘sortir dehors’, précise Colas Grollemund, chargé de développement de l’association. A Clermont, nous avons fait les premières sorties sur le thème de l’écoute. Le groupe est parti en exploration le long de la ligne du tramway, pour repérer les endroits où on peut entendre des ambiances sonores plus naturelles, notamment les oiseaux. Il s’agissait d’écouter, d’enregistrer, de diffuser. A Billom, c’était du même ordre, mais dans des sorties à vélo. Ce qui n’était pas si simple car les enfants ne savaient pas tous monter à vélo. Dans tous les cas, le but est de montrer que la nature n’est pas loin, même en pleine ville, et qu’il est possible, sans aller bien loin, de trouver d’autres espaces et d’y observer la nature. »

Les enfants en situation précaire sont souvent exclus des animations car cela nécessiterait des démarches d’inscription complexes.

Colas Grollemund

La particularité de ces activités, c’est que l’association y inclut une part importante d’enfants en situation de précarité d’hébergement. « Nous nous appuyons sur un programme national intitulé Respiration, porté par trois réseaux : le nôtre, Culture du Cœur, et la Fédération des acteurs de la solidarité qui regroupe les structures d’hébergement d’urgence telles que le 115, les foyers de migrants, etc. Les clubs nature sont aussi ouverts à d’autres publics, car il ne s’agit pas de les stigmatiser. Mais ces enfants en précarité sont souvent exclus des animations, parce qu’il faut s’inscrire à l’avance, faire des démarches parfois complexes, même parfois pour s’inscrire à l’école, alors que ces familles ont d’autres priorités compte tenu de leurs difficultés ; c’est pourquoi nos trois réseaux ont souhaité aller chercher ces publics pour leur proposer des choses », poursuit Colas.

Ces clubs nature n’en sont qu’à leurs débuts mais ont des projets pour poursuivre cette dynamique. A Billom, grâce à un soutien financier du budget écologique citoyen, le groupe va s’atteler à construire un vélo pour faciliter les sorties et déplacements. A Clermont, dans le quartier Saint-Alyre où sont situés les locaux des Petits Débrouillards, le projet va aller, en lien avec l’association des habitants et avec la Maison d’enfants à caractère social voisine, à la découverte des jardins environnants, nombreux mais souvent privés et cachés. « Ce sera l’occasion d’ajouter une autre dimension, souligne Colas. Celle de nouer des liens avec les habitants, dans un esprit de vivre-ensemble et d’intergénérationnel. »

Découvrir les activités des Petits Débrouillards en Auvergne.

4. Fresque du climat : réfléchir ensemble aux urgences

Quentin, fresqueur, anime une fresque du climat junior pour des enfants en visite aux Cours d'eau d'H2O Sans Frontières.
Quentin, fresqueur, anime une fresque du climat junior pour des enfants en visite aux Cours d’eau d’H2O Sans Frontières. – Photo Marie-Pierre Demarty

L’atelier de la fresque du climat commence à devenir très connu et reconnu. Les occasions d’y participer se multiplient : en groupes d’une dizaine de personnes, sous la conduite de « fresqueurs », il s’agit de mettre en œuvre l’intelligence collective pour reconstituer à l’aide de cartes les mécanismes du réchauffement climatique et de ses conséquences, puis de débriefer ensemble en réfléchissant à ce que chacun peut faire, individuellement ou collectivement.

Lire l’article : « Selon Laurent Esposito, la Fresque du Climat porte le message de l’urgence climatique auprès du plus grand nombre »

On en entend moins parler, mais il existe aussi une version junior de la fresque du climat, adaptée à un public à partir de 9 ans et incluant les jeunes du niveau du collège.

Florian Da Silva, co-référent du groupe Auvergne de la Fresque du Climat, explique comment cette version se différencie de celle qui est proposée dans les entreprises, les événements grand public, auprès des élus, etc. : « Elle est adaptée surtout par la terminologie utilisée : un vocabulaire à la portée des enfants, pas trop technique. Quand même sur les conséquences, certaines cartes trop anxiogènes ne sont pas présentes, comme celles sur les conflits armés, sur la santé. Mais on a gardé celle sur les réfugiés climatiques. Nous expliquons aux jeunes qu’il va faire plus chaud, plus sec, que des populations vont devoir être déplacées. La plupart du temps ils ont déjà commencé à entendre parler de ces problèmes ; ça n’arrive pas brutalement. Notre intention est de leur faire comprendre qu’ils peuvent contribuer à améliorer les choses par leur comportement. On passe plus de temps sur la dernière partie où nous réfléchissons aux solutions : manger moins de viande, prendre moins la voiture, acheter des vêtements d’occasion… Tout ce qu’ils peuvent faire à leur échelle. De toute façon, nous avons conscience que lorsque ces enfants arriveront à l’âge de prendre des responsabilités, il sera trop tard. Donc l’idée n’est pas de leur faire porter la responsabilité d’agir, mais de leur faire mieux comprendre les faits et les enjeux. »

Nous avons conscience que lorsque ces enfants arriveront à l’âge de prendre des responsabilités, il sera trop tard.

Florian Da Silva

Cette version jeune public ne rencontre cependant pas – pour l’instant – le même engouement que celle des « grands » : Florian l’estime à environ 10% du total des animations. Dans le cadre scolaire, les fresqueurs peuvent s’adresser aux éco-délégués présents dans chaque classe de collège et le groupe Auvergne a aussi formé, notamment, les agents de la ville de Clermont pour qu’ils animent des fresques juniors dans le temps périscolaire. Mais ils sont aussi à disposition pour intervenir lors d’événements associatifs : un moyen à la fois ludique et constructif d’occuper les enfants, par exemple pendant que les parents réalisent leur propre fresque sur les tables à côté.

La page Facebook pour suivre les activités de la Fresque du Climat Auvergne.

5. A la Licorne : dialoguer avec les collégiens sur l’usage du portable

Sur ce même public des collégiens, voici un dernier exemple d’initiative. Elle se focalise sur un sujet plus précis, elle est beaucoup plus locale, mais elle mériterait de faire école.

A la Licorne, médiathèque et tiers-lieu associatif de Saint-Germain-Lembron, l’idée a germé de travailler avec les jeunes sur l’usage de leur téléphone portable et de ses conséquences. « Dans notre petite commune, le collège se trouve à 500 mètres et nous avions envie de travailler avec l’établissement, avec qui nous avons peu de contact, contrairement aux écoles primaires, explique Maïna Malassigné, animatrice culturelle à la Licorne. Nous nous sommes rendu compte que le téléphone portable est l’outil de prédilection des jeunes, que par ailleurs ils se posent des questions sur les problèmes environnementaux, mais ne voient pas l’incohérence entre ce questionnement et leur usage du portable, leur envie de consommer attisée par leurs pratiques du numérique. Plutôt par naïveté, comme on l’est tous un peu, sous l’influence de la publicité. »

Objectif : faire réfléchir les collégiens sur les conséquences de l’usage immodéré du portable. – Photo Sasun Bughdaryan / Unsplash


De là est né un projet présenté en juin au budget écologique citoyen du Conseil départemental, et qui se démarque dans les lauréats, par son originalité, des nombreuses initiatives de jardins partagés ou de vergers conservatoires. Il s’agit d’amener les collégiens à s’interroger, en trois phases : une première phase de sensibilisation par des projections de films documentaires – avec débat – autour de l’impact environnemental et humain du numérique dans ses phases de fabrication, d’utilisation et de fin de vie des appareils ; une deuxième phase dite « de remédiation et d’action », où il sera proposé de « fabriquer ensemble des vélos-chargeurs pour mieux appréhender la quantité d’énergie consommée et découvrir par l’action des manières alternatives de la produire », détaille le dossier du projet, et de travailler sur la problématique recycler/réparer les téléphones.

Les jeunes ne voient pas l’incohérence entre leur questionnement sur les questions environnementales et leur usage du portable.

Maïna Malassigné

Enfin une phase de transmission, que ce soit aux autres élèves, aux classes arrivant l’année suivante et à la population en général, à travers le montage d’une exposition, qui aura aussi vocation à voyager vers d’autres médiathèques, d’autres collèges et peut-être susciter d’autres envies d’animation. Tout cela à réaliser durant les pauses de midi où les collégiens ont la possibilité d’y consacrer un peu de temps.

Le projet en est encore à ses tout débuts, mais le financement du budget départemental, avec ses exigences de délais précis, va être un bon catalyseur. « Nous avons appris récemment que nous étions lauréats et par ailleurs dans les établissements scolaires, la période de rentrée n’est pas la plus propice pour démarrer. Le projet a été validé en juin avec le collège mais nous devons très prochainement rencontrer la direction de l’établissement, qui est nouvelle. Notre intention est de proposer le projet aux éco-délégués, qui sont désignés dans chaque classe. Car nous avons constaté qu’au-delà de cette obligation, ils n’avaient pas de rôle ou de projet précis. Et ce serait d’autant plus intéressant que cela pourrait concerner tous les niveaux et donnerait à ces jeunes un rôle de transmission à leurs classes. »

En savoir plus sur la médiathèque tiers-lieu La Licorne.

Demain, dernier volet de notre enquête : regards croisés de quelques personnes familières du sujet.

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Enquête et photo de Une : Marie-Pierre Demarty, Tikographie