La Ceinture Verte, projet fédérateur pour légumes locaux

Par

Marie-Pierre Demarty

Le

Vue de la Ferme du Rebond et de son environnement pavillonaire
Un an après l’installation de son premier maraîcher, où en est la coopérative Ceinture Verte Pays d’Auvergne ? En bonne voie pour accélérer le déploiement de fermes, grâce à l’implication d’une pluralité d’acteurs locaux. Faisons le point.

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Le pourquoi et le comment   [cliquer pour dérouler]

Nourrir la population, déployer des cultures de légumes, c’est bien. Faire en sorte que ce ne soit ni un parcours du combattant, ni une galère perpétuelle pour le maraîcher, c’est encore mieux.

La création de la ferme du Rebond a été bien médiatisée et c’est plutôt chouette. Mais on n’a peut-être pas assez insisté sur les principes de la Ceinture Verte et l’intérêt d’un système où le cultivateur se retire une grosse épine du pied en acceptant de ne pas être propriétaire de son terrain.

Bien sûr ce n’est pas la seule de ce type. On pense bien sûr à Terre de Liens et localement à la ferme de Sarliève, ou à diverses expériences municipales.

Mais chaque expérimentation a sa place car l’enjeu est fort et le déploiement de ces nouvelles productions agricoles reste très complexe. D’où l’intérêt d’y revenir, de tenter de comprendre en finesse ce qui fonctionne et ce qui résiste. De ce point de vue, c’est sûr que l’expérience Ceinture Verte a beaucoup à nous apprendre.

Marie-Pierre

Trois infos express   [cliquer pour dérouler]

  • Créée en 2022 dans le cadre d’un réseau national, la coopérative Ceinture Verte Pays d’Auvergne a pour vocation d’installer des maraîchers en périphérie des villes pour contribuer à l’autonomie alimentaire du territoire. Elle regroupe des collectivités (dont Clermont Auvergne Métropole), des structures agricoles, des réseaux, entreprises et particuliers : une diversité d’acteurs rendue possible par la clarté du projet et l’élan territorial.
  • Le principe est de repérer du foncier disponible et propice au maraîchage, de l’acquérir ou de le louer dans le cadre d’un bail emphytéotique s’il s’agit de terrains publics et d’y implanter les outils nécessaires : local de travail, chambre froide, serres, système d’irrigation. Puis d’y installer un maraîcher qui paie un loyer modeste, dans le but de rembourser la partie emprunt bancaire de l’investissement. Le maraîcher reste libre de quitter les lieux quand il le souhaite, de choisir son mode de culture et de distribution. Le système lui permet de se rémunérer plus vite et mieux que s’il s’installe seul.
  • La Ceinture Verte Pays d’Auvergne a démarré lentement et a installé son premier maraîcher il y a un an : la ferme du Rebond au Cendre, qui vend ses légumes aux habitants de la zone pavillonnaire voisine, dans une vraie logique de ceinture verte. D’autres projets d’installation devraient aboutir rapidement, dont une deuxième ferme dès mars à Surat.
Article réalisé dans le cadre d’un partenariat avec le réseau Eclaira.
En complément, retrouvez d’autres articles sur le rôle des collectivités dans la valorisation d’une agriculture locale et circulaire, ainsi que de nombreuses ressources et outils, dans le Bulletin Eclaira n°33, consultable ici.

À l’échelle du Puy-de-Dôme, on aurait presque de quoi nourrir la population : une grande plaine céréalière, de l’élevage dans les zones montagneuses, des coteaux où (au moins historiquement) se sont épanouis les vergers et la vigne. Mais il manque encore trop dans l’équation un élément fondamental pour que le menu local soit complet et équilibré : les légumes.

Les collectivités notamment, comme diverses instances agricoles ou collectifs citoyens, en ont bien pris conscience et lancent des actions pour accroître la production maraîchère. Le projet alimentaire territorial qui associe les quatre intercommunalités du Grand Clermont (dont la Métropole clermontoise) et le Livradois-Forez, a fixé un objectif de 50 % d’approvisionnements locaux en fruits et légumes pour 2050. Parmi les initiatives qui y contribuent, le projet de Ceinture Verte a démarré doucement… mais sûrement.

Plus exactement, il faut l’appeler SCIC Ceinture Verte Pays d’Auvergne. SCIC pour « société coopérative d’intérêt collectif ». Elle regroupe aujourd’hui 21 associés, dont plusieurs collectivités, des structures locales très diverses, des citoyens et le réseau national La Ceinture Verte.

Élan territorial

Celui-ci regroupe aujourd’hui 11 coopératives du même type et est né dans le Béarn. En Auvergne, c’est Jérémy Alvès, son actuel directeur, qui a lancé l’idée il y a 4 ans : « J’ai été à l’initiative des premiers échanges car mon épouse avait un projet d’installation en maraîchage qui n’a pas pu aboutir, faute de trouver du foncier. J’ai cherché une solution et je suis tombé sur l’initiative Ceinture Verte, qui à l’époque ne comptait que trois coopératives. Je les ai sollicités et on m’a répondu qu’il était possible d’en créer une s’il y avait une volonté du territoire. »

Jérémy Alvès, à l’origine de la création de la Scic Ceinture Verte Pays d’Auvergne, a réuni des acteurs nombreux et divers du territoire.

Et c’est bien tout l’intérêt et la fierté de Jérémy d’avoir constitué un élan territorial qui se traduit dans le tour de table des fondateurs – Clermont Auvergne Métropole, la Chambre d’agriculture du Puy-de-Dôme, Bio 63 et La Ceinture Verte – et encore plus dans les associés actuels, où s’ajoutent d’autres intercommunalités (Riom Limagne et Volcans, Saint-Pourçain Sioule Limagne), une banque, le Sommet de l’élevage, les Toques d’Auvergne, le lycée agricole de Marmilhat, divers réseaux agricoles, une entreprise, quelques particuliers, des porteurs de projets.

« Il n’était pas question de lancer le projet s’il n’apparaissait pas fédérateur. »

La fondation de la structure a demandé plus d’un an, notamment pour cette raison. « Je voulais qu’on prenne le temps d’avoir un beau tour de table, avec des partenaires très différents ; il n’était pas question de lancer le projet s’il n’apparaissait pas fédérateur. Il y a donc eu beaucoup de discussions en amont. Finalement, l’assemblée générale constitutive a eu lieu en juillet 2022, alors que nous n’avions pas encore de foncier identifié. Ça a été le premier travail engagé : rechercher du foncier public libre de bail », poursuit le directeur.

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Nourrir les villes

Mais avant de voir comment cette coopérative s’est développée, voyons à quoi elle doit servir. Les investissements de tous ces associés ont un but : favoriser l’installation de maraîchers, à l’échelle des territoires concernés et en proximité des villes pour contribuer à les nourrir.

« Les porteurs de projet commencent petit en espérant investir peu à peu, mais ils s’épuisent. »

L’idée est partie du constat d’un taux d’échec important des installations. « Il est de 50 % à trois ans en maraîchage, pour trois raisons : l’isolement, le sous-investissement et un foncier de mauvaise qualité, explique Jérémy Alvès. Pour ces raisons, les porteurs de projet commencent petit en espérant investir peu à peu, mais ils s’épuisent. Les premières coopératives Ceinture Verte se sont montées pour parer à ces défauts d’origine, en assurant dès les débuts un outil de production bien dimensionné. »

Le principe est de repérer et de se rendre maître d’un foncier suffisant, puis de l’aménager. Ensuite, un candidat maraîcher est recherché pour l’y installer. Il dispose d’une ferme fonctionnelle, investit dans son matériel et peut se dégager quasi immédiatement un revenu.

Ferme fonctionnelle

La notion de « ferme fonctionnelle » a été définie en fonction des retours d’expérience : un minimum de 2 ha, dont 10 % couverts en serre, l’irrigation installée pour toute la surface à cultiver, un bâtiment de travail et de stockage de matériel et une chambre froide.

«  À partir de là, le maraîcher crée son propre modèle agricole, il peut même faire un peu de culture autre que les légumes. Et nous lui assurons un accompagnement renforcé durant trois ans », explique Jérémy. Ce soutien, aussi bien technique que stratégique, est assuré par un technicien de la Ceinture Verte, par la FRAB et par un tuteur maraîcher ou ancien maraîcher, avec des rôles complémentaires.

«  Le maraîcher crée son propre modèle agricole. »

Le bail rural proposé par la SCIC au nouvel installé a uniquement pour objectif de rembourser l’emprunt bancaire réalisé en complément de l’investissement de la SCIC (10 % du total) et des subventions agricoles (soit 40 à 50 %).

Ce bail est à durée de l’activité du maraîcher, mais celui-ci peut à tout moment s’en dégager, avec seulement six mois de préavis. Puisque le foncier et l’aménagement de la ferme restent portés par la coopérative, un autre maraîcher peut facilement prendre la suite et il n’y a donc pas lieu, ont estimé les fondateurs, d’ajouter une contrainte d’engagement aux nouveaux installés.

Première ferme

Sur le papier, tout paraît simple et de bon sens. Dans certains cas, ça l’est en effet. Comme pour la première ferme installée en Auvergne : la ferme du Rebond, au Cendre. Simon Demolin, ancien professeur de tennis en passe de s’engager dans des études de professeur des écoles, a réveillé un projet en sommeil et a bifurqué vers une formation agricole en rencontrant le projet Ceinture Verte « car il s’est reconnu et s’est senti attiré par un démarrage dans ces conditions », dit Jérémy.

Richard et Simon dans la serre de la ferme du Rebond
Simon Demolin (à droite), premier installé de la Ceinture Verte, a fait une belle première saison et il est aujourd’hui rejoint par Richard (à gauche). « Initialement j’avais prévu de faire une coupure l’hiver mais à deux, ça devient possible de produire toute l’année », dit-il.

Sur place au Cendre, Simon confirme le bon démarrage du projet. « Après cette première saison, j’ai dégagé le revenu que j’aurais eu au bout de trois ans si j’avais dû m’installer seul », se réjouit-il. Le démarrage n’a certes pas été de tout repos, pour une question de calendrier, car il a mis le pied sur le terrain alloué à la toute fin de l’année dernière. « Il a fallu prendre ses marques, s’organiser, prendre en main l’outil et le matériel tout en préparant les premières cultures, c’était beaucoup », dit-il. Mais la première saison a confirmé les bonnes conditions.

« J’ai dégagé le revenu que j’aurais eu au bout de trois ans si j’avais dû m’installer seul. »

Point fort un peu fortuit du projet : Simon est entrée dans la SCIC dès sa création, avant même le repérage du terrain, et a suivi sa formation à Marmilhat en même temps que le projet se montait. Et le projet a pris du temps, ce qui a permis au futur maraîcher de poursuivre de bout en bout sa formation.

Pourquoi tant de temps ? Outre le soin apporté à mettre autant de monde autour de la table, rechercher le terrain adéquat n’est pas aussi simple qu’il y paraît, car le maraîchage demande des conditions spécifiques, pour des cultures plus complexes que ce qu’on connaît en Limagne : « Il faut un terrain constructible, un sol qui convient, de l’eau. Sur 4000 parcelles publiques possibles initialement, nous avons fini par en identifier 3 ou 4 qui répondaient à ces conditions », explique le directeur de la Ceinture Verte Pays d’Auvergne.

La ferme du Cendre se situe idéalement entre une zone de lotissements pavillonnaires et le cheminement de la coulée verte fréquentée par les promeneurs, les coureurs, les gens qui sortent leur chien. Les meilleures conditions pour trouver des clients en proximité.

Celle du Cendre est une propriété communale, que la commune a mise à disposition du projet par un bail emphytéotique de 50 ans. Sur place, Simon et son futur associé Richard me montrent tout le sens de ce choix : car le terrain s’enserre dans une zone pavillonnaire. «  Dans une banlieue où tout se fait en général en voiture, les habitants peuvent venir chercher leurs légumes à pied. Pour nous, c’est parfait aussi : on vend uniquement sur place ; nous n’avons pas besoin d’aller faire des marchés ou des livraisons comme certains maraîchers installés en pleine campagne ; ça fait gagner du temps et de l’énergie », disent-ils.

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Expansion

La solidarité a joué aussi son rôle, entre territoires. Car le projet est né à l’échelle de la métropole clermontoise, mais quand les communautés de communes de Riom Limagne et Volcans, puis de Saint-Pourçain se sont montrées intéressées, il a été décidé que le sujet était trop important pour laisser des rivalités politiques ou des logiques géographiques le limiter. La coopérative « Clermont-Auvergne » est devenue « Pays d’Auvergne ».

D’autant plus que les deux intercommunalités candidates avaient identifié des terrains favorables : à Surat pour l’une, où un maraîcher sera installé en mars prochain ; à Paray-sous-Briailles pour l’autre, où l’appel à candidature est lancé.

Avant de proposer un terrain à un maraîcher, la coopérative aménage les installations : un local de travail, les serres, une chambre froide, le système d’irrigation.

La dernière cause du « retard à l’allumage » était purement administrative : le fonds européen Feader se trouvait en fin de programmation pluriannuel et il a fallu attendre un nouveau programme d’aide pour obtenir les subventions agricoles indispensables au lancement.

« L’objectif est d’installer 2 à 3 fermes par an. »

Même si Jérémy insiste pour souligner que la Ceinture Verte n’est « qu’un maillon dans la chaîne qui va permettre de combler le déficit en légumes », le projet devrait connaître désormais un développement plus rapide. Côté financement, une levée de fonds est en cours pour renforcer la capacité de la SCIC à déployer de nouvelles installations.

Côté foncier, trois sites sont dans les starting-blocks pour compléter le panel, à Pont-du-Château, Malintrat, Aubière et un quatrième est en cours d’étude dans l’Allier. « L’objectif est d’installer 2 à 3 fermes par an », indique Jérémy. Les choses suivent donc leur cours, mais, dit-il, « entre l’identification du foncier et la mise en production, il faut compter un an et demi à deux ans, le temps des démarches administratives, du dépôt du permis de construire, de la réalisation des travaux d’aménagement, de la recherche d’un candidat. »

Toute liberté

Sur le papier – et avec un peu de patience donc – tout paraît évident. Mais alors, pourquoi la Ceinture Verte Pays d’Auvergne enregistre-t-elle peu de candidatures de postulants maraîchers, alors qu’on sait qu’ils sont nombreux à ne pas trouver les terrains pour s’installer ?

Jérémy Alvès confesse une communication insuffisante, mais qui n’explique pas tout. « La proposition ne convient pas à tous, explique-t-il. Car beaucoup de nouveaux entrants ont un projet de vie plutôt qu’un projet d’entrepreneuriat ; ils recherchent un cadre de vie, une pleine propriété de leurs terrains. Ceux qui s’adressent à nous ont compris qu’on peut fonctionner sur une dynamique d’usage. C’est une autre approche de la propriété, qui est encore peu ancrée, même chez les nouveaux installés. »

« Ceux qui s’adressent à nous ont compris qu’on peut fonctionner sur une dynamique d’usage. »

Il relève aussi une idée fausse, qui associe ce système à une contrainte trop forte pour le cultivateur. « Au contraire, la coopérative prend le risque de laisser toute liberté aux maraîchers : ils peuvent quitter la ferme quand ils le décident ; ils choisissent leur statut, ce qu’ils produisent, leurs circuits de distribution », précise-t-il.

Contrairement à d’autres coopératives Ceinture Verte, il n’y a même pas obligation formelle à cultiver en bio. Même si le terrain mis à disposition est livré avec les exigences pour se mettre au bio, si les baux emphytéotiques de la Métropole l’exigent et si de toute façon, les porteurs de projet se tournent naturellement vers ce modèle.

Répartir les risques

Mais cette liberté dans le modèle de culture est le reflet de ce qui fait l’originalité de la SCIC auvergnate : la grande pluralité des acteurs embarqués. « Ce qui m’a plu dans cette formule, c’est qu’en dehors de la Ceinture Verte nationale qui apporte sont expérience, il n’y a que des acteurs du territoire autour de la table. Chacun a sa vision mais ils ont un point commun : la volonté d’installer des fermes. Il fallait se mettre bien d’accord en amont pour aboutir à une clarté du ‘pourquoi on monte ce projet’. Ça s’est concrétisé par un outil opérationnel ; ceux qui sont autour de la table constituent une gouvernance solide et font un travail très constructif », poursuit le directeur.

Lui-même salarié de l’entité nationale Ceinture Verte, il dirige aujourd’hui quatre SCIC en Auvergne-Rhône-Alpes, les trois autres étant situées en Savoie, Haute-Savoie et Drôme. Ce qui lui permet d’avoir une hauteur de vue sur tous les avantages de ce montage.

Le local de vente de la ferme du Rebond. Les maraîchers de la Ceinture Verte ont vocation à contribuer à un approvisionnement local, pour un territoire plus résilient.

Il cite ainsi le rôle des collectivités, qui ont un investissement relativement modeste à injecter mais « avec un impact important par effet de levier » ; le rôle de la Ceinture Verte nationale qui apporte les retours d’expérience des premières coopératives et « un savoir-faire très complet » sur le montage des projets, sur l’accompagnement des maraîchers, sur la recherche de fonds ; mais aussi une logique de filière qui a conduit la SCIC auvergnate à s’impliquer, notamment, dans un projet de légumerie en cours de montage sur le site de Cataroux, afin de répondre collectivement aux besoins de la restauration collective.

Jérémy conclut en résumant l’intérêt global de la Ceinture Verte par la répartition des risques : « La coopérative locale prend le risque de l’investissement ; le groupe national prend le risque de la masse salariale et le maraîcher prend le risque agricole. »

Quant au territoire, il récupère le bénéfice d’être (un peu) plus autonome dans ses approvisionnements alimentaires. Et ça, c’est un peu de résilience gagnée pour notre avenir.

Pour en savoir plus sur la Ceinture Verte, consulter le site du réseau national, et plus particulièrement la page dédiée à la SCIC Ceinture Verte Pays d’Auvergne
Et pour découvrir la ferme du Rebond et ses ventes de légumes sur place au Cendre, consulter le site de la ferme.

Reportage Marie-Pierre Demarty, réalisé vendredi 5 décembre (entretien) et le jeudi 11 décembre 2025 (ferme du Rebond). Photos Marie-Pierre Demarty. À la une : vue de la ferme du Rebond au Cendre, dans son environnement pavillonnaire où elle trouve en proximité une importante clientèle potentielle.

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