Le pourquoi et le comment [cliquer pour dérouler]
Tout le monde ou presque dans la région connaît Chraz, l’humoriste qui a apporté à France Inter une salutaire touche d’accent auvergnat et d’humour polonais. Beaucoup de gens ont au moins entendu parler du Centre d’ailleurs, à l’époque où le lieu proposait régulièrement des événements artistiques.
On sait moins que ce domaine à l’ambiance champêtre, qui a retrouvé une bonne part de sa quiétude, est devenu un modèle d’accueil de biodiversité, grâce notamment aux convictions profondes de Jeannette.
Cela fait un petit moment que j’avais envie de leur rendre visite. La signature d’une ORE, ce dispositif encore rare mais bluffant dont je vous ai déjà parlé en décembre, et la prochaine fête de la nature qui se prépare, ont été le prétexte à ma visite. Ou plutôt la goutte d’info qui a fait déborder mon projet d’y aller.
Ce triple portrait d’un parc et de ses propriétaires est encore une illustration de tout ce qu’on peut faire pour la biodiversité, dès lors qu’on a un petit ou un grand bout de jardin. Pierre Feltz nous l’a rappelé la semaine dernière pendant la Rencontre Tikographie. J’ai aussi évoqué le sujet récemment à propos d’un jardin beaucoup plus petit.
Mais celui-là a plein de petits plus enchanteurs : des arbres remarquables, un environnement où, comme le faisait récemment remarquer un touriste à Chraz, « vous n’avez que des paysages ». Et surtout, il est géré avec amour autant qu’avec humour. Et ça c’est très rafraîchissant.
Marie-Pierre
Trois infos express [cliquer pour dérouler]
- L’humoriste Chraz et sa compagne Jeannette ont acquis un domaine d’1,5 ha dans le Livradois, qu’ils ont baptisé le Centre d’ailleurs. Ils ont converti cette ancienne colonie de vacances d’abord en lieu de résidences artistiques, et depuis dix ans en gîte de groupes pouvant accueillir jusqu’à 45 personnes. Ils s’attachent surtout à faire du parc un refuge de biodiversité accueillant toutes les espèces, y compris les « mal aimées ».
- Le parc abrite notamment trois arbres géants plantés au début du XXe siècle : deux séquoias et un calocèdre, essences américaines mais acclimatées à une époque où c’était la mode d’en planter. Ils ont été labellisés « Arbres remarquables de France ». Le reste du domaine accueille de nombreuses autres espèces végétales et animales et est en grande partie laissé en friche, à l’exception de quelques allées et un parking, seuls endroits qui subissent le passage de la tondeuse. Une mare a également été creusée dans le bas de la propriété.
- Les propriétaires viennent de signer devant notaire une obligation réelle environnementale, qui contraint leurs successeurs à conduire le domaine de la même façon et à protéger la biodiversité pour les 99 prochaines années. Leur garant est l’association Agir pour l’environnement. Et ils projettent d’ici à un an de n’accueillir plus que des groupes et activités animés par les mêmes valeurs.
Des arbres immenses et très vieux, d’autres plus fraîchement plantés. Une prairie où seulement quelques allées et un grand terre-plein servant de parking voient passer la tondeuse. Une grande mare, une ruche, quelques poules. Une maison de maître et trois bâtiments qui ne paient pas de mine mais peuvent tout de même accueillir confortablement 45 personnes. Le tout abrité derrière un vieux mur d’enceinte et baigné de chants d’oiseaux.
Pour peu que vous veniez de la ville, le temps d’une cousinade par exemple, vous vous sentirez complètement ailleurs. Et même, au centre d’ailleurs. Car c’est le nom que Jacques – plus connu sous son nom de scène Chraz – a donné à ce domaine d’1,5 hectare, acquis il y a une quinzaine d’années avec sa compagne Jeannette.
135 ans et encore 99
Visiter ce parc en compagnie du couple, c’est s’exposer à passer sans cesse des calembours et plaisanteries de l’humoriste polonais-auvergnat aux récits de sa compagne, plus sérieux mais parfois incroyables, liés à cet endroit refuge d’une vie foisonnante et accueillie avec générosité. Au point de vous faire douter parfois de la véracité d’une anecdote, quand Chraz se décide à parler sérieusement. « Je n’y peux rien, je suis resté bloqué au second degré », s’excuse-t-il.
Institué depuis longtemps refuge LPO, refuge Chauves-Souris et quelques autres labels de protection de la biodiversité, le parc abrite (ou est abrité par ?) trois arbres répertoriés comme « Arbres remarquables de France ». Et pour couronner cet effort constant pour dédier l’espace en question à la préservation du Vivant, Jeannette est fière et heureuse d’annoncer la signature devant notaire, le 5 mars dernier, d’une obligation réelle environnementale (ORE) contraignant tout futur propriétaire, pendant les 99 prochaines années, à suivre les règles de protection de la nature qui sont aujourd’hui en vigueur.
« Rien d’exceptionnel, que du bon sens », dit Jeannette à propos des règles en question. On le vérifie en faisant le tour de ce parc créé en 1890, pour accueillir une demeure bourgeoise érigée par une famille de notables de Saint-Jean-des-Ollières, les Dischamps-Béal – « alliance des fromages et des tondeuses », s’amuse Chraz.
Sur le dispositif de l’obligation réelle environnementale, lire aussi l’enquête en deux volets : « ORE #1 : les enjeux d’une parcelle forestière » et « ORE #2 : protéger pendant 99 ans » |
Géants remarquables
Car nous sommes ici à Chavarot, un village de cette commune du Livradois, à 620 m d’altitude. Dans le paysage de prairies environnant, on remarque de loin les trois impressionnants conifères qui vous accueillent : deux séquoias au garde-à-vous à l’entrée de la propriété et plus loin un calocèdre, espèces américaines qui paraissent incongrues dans cet endroit plutôt rustique.
« C’était la mode d’en planter, soit dans les parcs publics, soit dans ceux des maisons bourgeoises parce que leur hauteur exceptionnelle permettait de les distinguer, explique Jeannette. Maintenant qu’ils sont là, autant les protéger, car ils sont menacés dans leur milieu naturel : j’ai lu dans une article du National Geographic qu’il ne reste que 5% des populations de séquoias qui peuplaient la Californie, en raison des défrichages, des incendies, etc. »

D’où l’inscription de ces trois géants à l’inventaire des « arbres remarquables », sur les conseils de l’expert arboriste David Happe qui a découvert et parrainé le calocèdre. C’est lui qui a établi, après quelques vérifications, que celui-ci était « probablement le plus gros de France », avec ses 5,41 mètres mesurés à 1,30 m du sol. « Pour le calocèdre, c’est d’autant plus intéressant qu’il s’est bien acclimaté en Europe et apparaît comme une des essences qui pourront résister au changement climatique, contrairement aux séquoias qui sont plutôt en dépérissement chez nous », ajoute Jeannette.
Le parc a d’ailleurs accueilli durant un siècle un troisième séquoia, qui n’a pas résisté à la tempête de 1999 et subsiste à l’état d’une souche impressionnante.
« C’est un arbre pour oiseaux feignants. »
En attendant, les deux rescapés accueillent toutes sortes d’oiseaux et autres bestioles qui apprécient sa fraîcheur, ses cachettes et son écorce épaisse, tendre et spongieuse – « qui lui permet une grande résistance au feu » et qui s’avère facile à piquer ou à trouer. « C’est un arbre pour oiseaux feignants », plaisante Chraz, tandis que Jeannette s’efforce de préserver le sérieux de la conversation en citant les pics, les grimpereaux et autres occupants ailés, qu’on imagine côtoyer l’écureuil des lieux baptisé Zébulon.
Végétal à foison
Les trois géants sont loin d’être les seuls arbres du parc. Vers le fond, un insolite alignement d’arbres disparates dessine un décor riche en formes et en couleurs. Un peu plus bas, deux grands pins servent de support à des nichoirs : « Après avoir installé le premier, on commençait à peine à nous occuper du deuxième arbre qu’une mésange charbonnière arrivait. En 5 minutes, elle avait repéré ce nouveau gîte », s’émerveillent les propriétaires.
Le parc compte encore deux énormes houx – la femelle et le mâle, qui inspirent encore un petit gag grivois à l’humoriste. Un vieux noyer resplendissant et un vieux pommier qui a rendu l’âme. Toute une rangée de jeunes fruitiers de variétés locales, plantés avec l’aide du spécialiste des vergers locaux Christophe Gathier. Et bien d’autres occupants pourvoyeurs d’ombre et de fraîcheur.
Mais comme ce n’était pas encore assez, Jeanette a donné un coup de pouce aux arbres et arbustes poussant naturellement, pour favoriser la formation d’une grande haie traversant le domaine « pour créer une trame verte permettant la circulation de la faune », explique-t-elle.
Même les ronces ont le droit de prospérer, surtout au pied des arbres pour interdire l’accès des refuges à oiseaux au chat de la maison. Ne cherchez pas ici un jardin à la française avec ses parterres de fleurs bien délimités et ses pelouses tondues façon green de golf. Ici, le végétal sauvage est roi. Et la maîtresse de maison s’excuse presque d’avoir cédé à la tentation de planter un saule pleureur un peu incongru – « parce que j’aime les saules pleureurs », justifie-t-elle.
Pour découvrir le travail de Christophe Gathier sur les arbres fruitiers, lire aussi le reportage : « Grâce au verger conservatoire de Tours-sur-Meymont, la tradition fruitière locale reprend des couleurs » |
Recensement des habitants
L’intérêt d’avoir une végétation aussi épanouie, c’est aussi d’accueillir une faune d’une grande richesse. Les propriétaires ont fait réaliser divers inventaires et diagnostics par des spécialistes pour compléter leurs propres observations, ainsi que les relevés des pièges photographiques permettant d’enregistrer le passage des animaux.
« Ici c’est le refuge des mal-aimés. »
Toutes sortes de mammifères dont cinq espèces de chauves-souris, des reptiles, des insectes dont beaucoup de papillons, des batraciens. « Ici c’est le refuge des mal-aimés », commente-t-elle.

Ont aussi été recensés 75 espèces d’oiseaux de tous types, en incluant les migrateurs, les oiseaux simplement de passage et les « accidentels ». Comme ce merle à plastron apparu un jour, « qu’on ne voit normalement pas à une altitude aussi basse », mais aussi des gobe-mouche gris ou noir, une huppe fasciée qui a pris ses quartiers près de l’ancien portail et que nous apercevrons effectivement au cours de la visite. Trois sortes de chouettes. Les plus habituels sont là aussi : mésanges, rouge-queue, moineaux, pics…
« Ils n’ont vraiment pas les mêmes goûts que nous en matière d’habitation ! »
Et bien sûr les hirondelles et martinets, qui reviennent chaque année avec ponctualité et qui ont leurs habitudes. Une cinquantaine d’hirondelles et cinq couples de martinets précisément.
Ces derniers dédaignent les nichoirs installés sur un des bâtiments à leur intention, que Jacques qualifie de « foyers-nids Sonacotra ». Le couple me montre le petit avant-toit où ils ont préféré élire domicile : « Pourtant c’est plein sud et les petits ont trop chaud, poursuit-il en me montrant la couverture qu’il a fixée à ce bout de toit pour les protéger. Ils n’ont vraiment pas les mêmes goûts que nous en matière d’habitation ! »

La suite de votre article après une petite promo (pour Tikographie)

« l’Intelligence Artificielle et les territoires«
Notre prochaine table ronde réunira des intervenant.es puydômois.es autour de la question de l’impact local de l’I.A., dans le sens du lien social et des imaginaires
50ème Rencontre Tikographie, mardi 10 juin 17-19h (à l’hôtel Océania) – tous publics, accès libre
Merci pour votre temps de cerveau disponible ! Le cours de votre article peut reprendre.
Coup de foudre
Il est vrai que le lieu ne manque pas de toitures et de cachettes pour abriter la gent animale. Car à l’ancienne maison de maîtres en pierre ont été ajoutés trois grandes bâtisses plus récentes et pas très jolies, ainsi qu’un long séchoir à linge aux murs de briques ajourés, au moment où la propriété est devenue un centre de colonies de vacances, puis un lieu d’accueil de personnes handicapées. Avant de cesser ses activités lorsque les bâtiments sont devenus vétustes et hors normes.
Quand Jeannette et Jacques sont tombés sur cette propriété, elle était fermée depuis quelques temps. Ce qui n’a pas empêché le coup de foudre. C’était en 2010.
« Ça nous a plu tout de suite. »
Chraz, dont il faut se souvenir qu’il avait fondé la Baie des Singes, lieu de spectacles emblématique de la métropole clermontoise, à Cournon, pour accueillir humoristes et musiciens, raconte : « J’avais envie de faire autre chose que la Baie, toujours dans le domaine du spectacle vivant, et je cherchais un lieu pour créer un accueil de résidences d’artistes. Je n’imaginais pas du tout quelque chose comme ça mais nous sommes tombés dessus par hasard, un copain insistant pour qu’on vienne le visiter. Ça nous a plu tout de suite. »
Sur la Baie des Singes aujourd’hui, lire aussi le reportage : « Comment la Baie des Singes travaille à réduire son impact » |
L’usage des lieux
Étant de son propre aveu « doué pour lancer des projets mais pas pour les gérer », il acquiert donc le lieu avec sa compagne, « sans réfléchir ». Et le Centre d’ailleurs devient une Scic (société coopérative d’intérêt collectif) où ils s’associent avec d’autres associations et collectifs pour s’installer et animer un endroit de spectacles et résidences, avec restaurant, chapiteau et animations de toutes sortes.

On passera vite sur cette période dont ils ne gardent pas de très bons souvenirs, car l’aventure s’est arrêtée au bout de cinq ans pour des questions financières, au grand soulagement des propriétaires ; ils disent avoir tout de même perdu beaucoup d’argent dans l’histoire, autant pour les travaux colossaux de remise en état et d’aménagement des lieux que pour leur entretien et leur gestion.
« Ils ont eu la bonne idée de déclencher des feux d’artifice tout près des sequoias. »
Depuis dix ans, ils ont repris l’affaire à deux, avec plus de tranquillité d’esprit mais quand même beaucoup à faire. Pour continuer à maintenir en état la propriété et rembourser l’emprunt de son acquisition, ils ont transformé trois des bâtiments en gîtes et accueillent des groupes toute l’année. Il ont juste exclu les mariages après diverses déconvenues, avec des participants peu respectueux des lieux et qui leur ont valu quelques sueurs froides. « Une fois, ils ont eu la bonne idée de déclencher des feux d’artifice tout près des sequoias », s’effraient-ils rétrospectivement.
Aménagements divers
Et surtout, Jacques et Jeannette ont entrepris de transformer le parc en ce magnifique refuge de biodiversité, jardin insolite mais havre de sérénité très apprécié des visiteurs. Dans lequel il faudrait encore mentionner la mare, créée avec l’association des amis du Centre d’ailleurs, nommée Aim’ailleurs et rassemblant quelques copains et amoureux du Vivant. La mare, avec quelques autres aménagements complémentaires, a été financée par le Budget écologique citoyen du Conseil départemental. « On y a amené quelques plantes aquatiques au départ mais maintenant, elle se régule toute seule et les populations s’installent ; les libellules et les oiseaux limitent le développement des moustiques, les plantes limitent l’eutrophisation, et une grenouille s’est installée. »

Quant au petit pont qui l’enjambe, c’est l’œuvre de Jacques, le bricoleur de la maison. Alors que l’amoureuse de la nature, c’est plutôt Jeannette. « Je ne suis pas passionné comme Jeannette par l’écologie mais je ne vois pas l’intérêt de bousiller la nature », dit Chraz, laissant le mérite de la métamorphose du lieu à sa compagne – à l’exception des bricolages impressionnants, comme la terrasse en bois de 60m² à l’étage de l’ex-restaurant, ou la roulotte construite durant un confinement.
Eco-anxiété
Quant à Jeannette, elle revendique une forte volonté d’agir pour préserver ce qui peut l’être : « C’est moi la frapadingue de la nature, avoue-t-elle. Je suis entrée dans une grande éco-anxiété et j’ai conscience qu’il y a urgence à protéger et à transmettre. C’est la peur qui m’anime et me pousse à faire les choses, car je vois à quelle vitesse ça disparaît. En même temps, je me régale et m’émerveille d’autant plus à observer ce qui est encore là. Je me nourris de tout ça, tout en m’effrayant de savoir que toutes ces bestioles luttent et n’auront peut-être pas le temps de s’adapter. »
Agir, c’est donc créer un refuge à la mesure de son anxiété. Mais aussi transmettre cette culture du vivant par tous les moyens : en proposant des animations de sensibilisation ou en faisant venir des naturalistes, éventuellement de renom, autant pour des observations et inventaires que pour des conférences et rencontres.
« L’an prochain, nous aurons fini de rembourser l’emprunt et nous pourrons limiter les accueils de groupes tels que nous les pratiquons. Notre projet est de continuer à faire de l’accueil pour pouvoir entretenir les lieux, mais seulement pour des associations, groupes ou stages dont le but est cohérent avec l’esprit du lieu, du type découverte de la nature, cuisine des plantes sauvages, etc. Uniquement des choses qui ont du sens », expliquent les deux propriétaires.
Protéger pour longtemps
Et pour consacrer définitivement la vocation de cet « ailleurs » centré sur le Vivant, donc, ils ont créé pour le domaine une obligation réelle environnementale. « Ça n’a pas été facile de trouver une association qui accepte de se porter garant, comme la règlementation sur les ORE l’exige : la LPO le fait surtout sur les tourbières ; le CEN et l’ASPAS se concentrent sur les espaces complètement naturels ou avec des enjeux particuliers. Finalement on a pu convaincre l’association nationale Agir pour l’Environnement. Elle passera chaque année inspecter les lieux ; on est tenu de l’accueillir et de respecter les obligations, et les futurs propriétaires aussi », explique Jeannette.
« Il faudrait que ce dispositif devienne banal. »
La longue liste de ces obligations contient, entre autres et en vrac, celles de ne pas épandre de produits chimiques, de respecter les arbres remarquables et les haies, ne pas construire ou artificialiser, ne pas faire de prélèvement d’espèces faune, flore et champignons, ne pas introduire d’espèces invasives, éviter la pollution lumineuse, etc. « Ça veut dire qu’on l’a rendu impossible à vendre », rigole Chraz.
Toujours plus sérieuse que lui, Jeannette conclut sur ce vœu à la mesure de son sentiment d’urgence : « Il faudrait que ce dispositif devienne banal, que ça se sache qu’on peut en faire même sur un jardin ou une petite parcelle. Que les gens y croient… »
***
Petit bonus : un diaporama pour compléter la visite en image…
Comme chaque année, le Centre d’ailleurs organise une Fête de la nature, qui aura lieu les 23, 24 et 25 mai. Invitée cette année : Françoise Serre-Collet, herpétologue, jusque récemment chargée de médiation scientifique au CNRS. Pour en savoir plus sur le programme, c’est ici. |
Reportage (texte et photos) Marie-Pierre Demarty, réalisé le lundi 12 mai 2025. À la une : Jacques et Jeannette posent dans le parc du Centre d’ailleurs, devant le calocèdre, labellisé « Arbre remarquable de France » et probablement le plus gros du pays.
Soutenez Tikographie, média engagé à but non lucratif
Tikographie est un média engagé localement, gratuit et sans publicité. Il est porté par une association dont l’objet social est à vocation d’intérêt général.
Pour continuer à vous proposer de l’information indépendante et de qualité sur les conséquences du dérèglement climatique, nous avons besoin de votre soutien : de l’adhésion à l’association à l’achat d’un recueil d’articles, il y a six façons d’aider à ce média à perdurer :
La Tikolettre : les infos de Tikographie dans votre mail
Envie de recevoir l’essentiel de Tikographie par mail ?
Vous pouvez vous inscrire gratuitement à notre newsletter en cliquant sur le bouton ci-dessous. Résumé des derniers articles publiés, événements à ne pas manquer, brèves exclusives (même pas publiées sur le site !) et aperçu des contenus à venir… la newsletter est une autre manière de lire Tikographie.