Avec les Ateliers Participatifs des Résiliences, le CISCA fait réfléchir aux chocs écologiques sur le Puy-de-Dôme

C’est un « serious game », un jeu de plateau pédagogique conçu et animé par le CISCA : l’APR du 18 octobre a porté sur les risques systémiques. Sa trentaine de participants ont travaillé sur les liens à tisser en local pour y faire face.


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Tikographie est membre du C.A. du CISCA

Mon ressenti

Je devais y venir pour y participer, et j’y suis resté pour faire un reportage. Qu’importe, assister à cet Atelier Participatif des Résiliences (APR) en « observateur » a été riche d’enseignements. J’ai pu observer, avec un peu de recul, la réaction des participants – autant aux films projetés qu’aux ateliers qui ont suivi. Comme pour la Fresque du Climat, je reste convaincu que l’approche ludique de la pédagogie, ici par une forme de « jeu de plateau », est idéale pour faciliter la compréhension de systèmes complexes. D’autant plus quand elle concerne la projection dans un futur proche et dans des crises écologiques majeures, sur notre département.

Cela peut vous surprendre, mais beaucoup de participants sont repartis avec une relative confiance. Même si la préparation « institutionnelle » globale n’est pas encore au niveau, ils constatent que beaucoup de membres de la société civile, avec plusieurs collectivités et entreprises, sont dans cette démarche de mise en réseau. Comme a dit l’un d’entre eux en conclusion de l’APR : « Sommes-nous vraiment impréparés ? »

Je vous invite à suivre le CISCA sur son site et par sa newsletter : www.cisca.fr si les futurs APR, sur le même principe, vous intéressent.

Damien

La structure : CISCA

Centre de recherche, de développement et de transfert en innovations sociales, principalement dédié aux questions de résilience territoriale sur le Puy-de-Dôme


Créé à l’interface des collectivités territoriales, des acteurs socio-économiques du territoire clermontois élargi, et de la recherche académique, le CISCA se consacre à la question de la transformation sociale et sociétale. Son but : « construire des interfaces » entre les acteurs du territoire, notamment en jouant un rôle de « traducteur » permettant l’élaboration de stratégies communes.

Son mode d’action consiste à accompagner les acteurs territoriaux par le transfert de connaissances ou de compétences (en somme de l’existant à déployer) et/ou de la recherche et le développement (autrement dit de la production de connaissances et d’outils d’ingénieries appliqués).

Depuis 2019, à l’initiative notamment de Clermont Métropole, le CISCA déploye progressivement un dispositif de construction de la résilience territoriale. L’objectif est d’accompagner, par le Programme de R&D Transitions et Résiliences (de 3 ans) les collectivités et EPCI du territoire à faire dialoguer acteurs publics et privés (dont les entreprises) dans une logique de prise en compte de l’urgence environnementale et de définition d’une stratégie pragmatique et collective de résilience.

Ce programme de trois ans est précédé d’un « pré-programme » de 6 à 9 mois conçu pour introduire le sujet de la résilience auprès des acteurs des collectivités concernées – élus et techniciens en priorité.

En février 2022, le CISCA comporte six salariés pour un budget de fonctionnement de 300 000 €, principalement assuré par les cotisations des adhérents. Son C.A. est structuré notamment autour de trois co-présidents : Mathias Bernard (UCA) qui représente les acteurs de la recherche, Marion Canalès (Clermont Métropole) pour les collectivités et Jean-Luc Berlot (Sens9) pour les acteurs socio-économiques. Il compte 23 adhérents, 10 thèses en cours et 30 projets de recherche-action.

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Ecrire un mail au CISCA : coordination@cisca.fr

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Reportage réalisé le 18 octobre 2022 / tous crédits photo Damien Caillard, Tikographie