Travailler sur le sens partagé, élaborer des projets communs et miser sur des intermédiaires “traducteurs” : c’est la solution prônée par Geoffrey Volat, doctorant et membre du Cisca.
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Geoffrey est doctorant en sciences de l’information et de la communication au sein du labo « Communication et société” de l’Université Clermont Auvergne. Il y faitune thèse encadrée par Eric Dacheux sur les “freins et leviers communicationnels dans les processus de co-construction de l’action publique”, en étudiant le cas de la politique ESS de Clermont Auvergne Métropole.
Auparavant, Geoffrey avait co-fondé le groupe Colibris 63 à Clermont en 2012, avait présidé le groupement étudiant pour le Développement Durable, co-fondé et co-présidé Lieutopie … aujourd’hui, il est trésorier et membre du Comité Exécutif du Cisca.
Enfin, jusqu’en juin 2020, il était doctorant CIFRE auprès de la mission Economie Sociale et Solidaire, et Innovation Sociale, de Clermont Auvergne Métropole. Aujourd’hui, il y est salarié en tant que “chargé de mission renfort” sur l’ESS.
Le CISCA est le Centre de R&D et Transfert en Innovations Sociales Clermont Auvergne. Créé à l’interface des collectivités territoriales, des acteurs socio-économiques du territoire clermontois élargi, et de la recherche académique, il se consacre à la question de la transformation sociale et sociétale.
Son mode d’action consiste à accompagner les acteurs territoriaux par le transfert de connaissances ou de compétences (en somme de l’existant à déployer) et/ou de la recherche et le développement (autrement dit de la production de connaissances et d’outils d’ingénieries appliqués)
- Co-construire, ou “construire ensemble” … quelle différence avec ce qui est appliqué aujourd’hui dans les politiques publiques ?
- Mais tu constates une forme de dévoiement de la co-construction …
- En réponse aux distorsions engendrées par l’approche néo-libérale, tu préconises une forme de co-construction démocratique. Qu’apporterait-elle ?
- Et quelle serait la caractéristique d’une telle co-construction des politiques publiques ?
- Comment cette approche favoriserait-elle la résilience territoriale ?
- L’expertise des citoyens est-elle vraiment reconnue au niveau institutionnel ?
- Les agents des collectivités, et les élus, sont-ils conscients du problème ?
- Comment peut-on agir auprès des collectivités pour améliorer la situation ?
- Reprenons de la hauteur, et revenons sur la co-construction démocratique. Comment se déroulerait-elle ?
- Quelle étape vient après la communication délibérative ?
- Peux-tu nous donner des illustrations de praxéologie ?
- Ces deux approches permettent-elles de réaliser la co-construction démocratique ?
- Ce médiateur, par défaut, peut-il être réellement neutre ?
- Selon toi, l’incommunication est donc une donnée de base indépassable …
- Tu es membre actif du Cisca, le centre clermontois de recherche en innovation sociale. Comment se positionne-t-il par rapport à ces enjeux de co-construction ?
- Ton histoire t’a fait naviguer à travers le monde de l’ESS, de l’opérationnel à la recherche. Cet univers est-il mieux défini aujourd’hui ?

Co-construire, ou “construire ensemble” … quelle différence avec ce qui est appliqué aujourd’hui dans les politiques publiques ?
La co-construction est issue du champ de la démocratie participative. Dans ce domaine, différents degrés ont été distingués vis-à-vis du citoyen : de la simple information, à la consultation – on l’écoute sans forcément prendre en compte son avis – à la concertation – où on cherche à construire du sens partagé et faire quelque chose qui corresponde à ses attentes …
La co-construction est le processus incluant une vraie pluralité d’acteurs dans la décision.
La co-construction est plus globale et partagée : c’est le processus incluant une vraie pluralité d’acteurs dans la décision. Ces derniers participent à l’élaboration, à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation de l’action publique. Si elle est construite démocratiquement, la co-construction est donc le mécanisme de participation citoyenne le plus poussé.
Mais tu constates une forme de dévoiement de la co-construction …
Il y a [plusieurs] approches de la co-construction (…), notamment néo-libérale. Pour les acteurs publics, il s’agit de se baser sur les contraintes budgétaires ou organisationnelles, et de faire appel aux acteurs privés pour rationaliser les ressources. Cela passe alors par la mise en concurrence, où l’efficience sera le critère principal de sélection.
Dans la construction des politiques publiques, l’approche néo-libérale est malheureusement la forme la plus répandue.
Dans la construction des politiques publiques, c’est malheureusement la forme la plus répandue. Pourquoi ? Je montre dans ma thèse que tout part de l’État qui a doté les collectivités territoriales en compétences sans pour autant leur allouer les moyens pour y répondre correctement – un phénomène initié en 1982 mais qui s’est vraiment accéléré sous le mandat de Nicolas Sarkozy. (…) C’est ce qu’on appelle le new public management, où on calque les méthodes de l’entreprise privées sur le fonctionnement des administrations publiques.

On aboutit alors à une mise en concurrence des territoires, avec du marketing territorial et des politiques d’attractivité. Ça n’a pas de sens pour les habitants du territoire ! Mais c’est cohérent avec la raréfaction des dotations d’État aux collectivités. Surtout, cela entraîne des dépenses conséquentes pour l’attractivité aux dépens d’autres formes économiques sur le territoire.
En réponse aux distorsions engendrées par l’approche néo-libérale, tu préconises une forme de co-construction démocratique. Qu’apporterait-elle ?
Ce que je crois, c’est que la co-construction démocratique de l’action publique redonnera au citoyen du pouvoir d’agir sur leur territoire. Et c’est capital !
Si on reprend la définition de Cornelius Castoriadis sur la démocratie : “Il s’agit de l’instauration d’un régime du social caractérisé par la capacité conférée aux hommes associés de réfléchir à leur propre pouvoir en se reconnaissant comme les auteurs des lois auxquelles ils choisissent d’obéir”. [La co-construction démocratique] conviendrait donc parfaitement aux politiques publiques que les citoyens choisiraient de mettre en œuvre sur leur territoire.
Et quelle serait la caractéristique d’une telle co-construction des politiques publiques ?
Il n’y a pas de définition générale de la co-construction démocratique. Dans le cadre de ma thèse, j’ai étudié cinq cas de figure clermontois : la Ferme urbaine, le projet d’aménagement du château de Rabanesse, l’Espace Social Commun à Croix Neyrat, la SCIC Epicentre, et la création du Cisca. On avait là un panel de cas très différents, aucun n’étant totalement démocratique ni corporatiste [choix discrétionnaire des partenaires par la collectivité] ou néo-libérale.
Cette co-construction démocratique doit nécessairement hybrider les ressources économiques et les acteurs sociaux.
Néanmoins, une caractéristique commune émergeait : la participation doit être ouverte à la pluralité des acteurs concernés par les sujets traités. Du coup, cette co-construction démocratique doit nécessairement hybrider les ressources économiques et les acteurs sociaux. Ce qui signifie que ce n’est pas le marché qui doit guider la relation et le projet : il y a un investissement humain des acteurs, mais également un investissement financier de la collectivité. Et, évidemment, elle passe par des délibérations publiques et ouvertes auxquelles participent non seulement les acteurs de la société civile mais aussi des acteurs du secteur public, du secteur privé et des mouvements sociaux.

Comment cette approche favoriserait-elle la résilience territoriale ?
Elle impliquerait d’accepter que les associations, les citoyens ont un pouvoir d’agir et même une expertise. Également, d’accepter que le lien entre les acteurs doit être basé sur de la coopération et du temps long, non pas sur de la concurrence et de l’efficience à tout prix. Si on a ces deux éléments, on change complètement le rapport aux acteurs du territoire et aux habitants.
L’expertise des citoyens est-elle vraiment reconnue au niveau institutionnel ?
On a cependant une séparation – d’autant plus marquée dans la métropolisation – entre le pouvoir d’agir des citoyens et une technocratie qui déciderait des politiques publiques à mettre en œuvre, sans se référer à l’expertise de territoire des gens.
Il faut accepter que les associations, les citoyens ont un pouvoir d’agir et même une expertise.
Nous sommes aujourd’hui sur des enjeux de transition écologique qui ont un énorme besoin d’expertise terrain. Or, un agriculteur sur son champ toute la journée aura un niveau d’expertise bien plus élevé sur ce sujet qu’un agent dans son bureau ! [Sans cela], je ne suis pas sûr qu’on puisse parvenir à une transition et à une politique de résilience territoriale. C’est là mon souci : comment mettre en dialogue ces individus au profit [du territoire].
Les agents des collectivités, et les élus, sont-ils conscients du problème ?
Il y a une forme d’hypocrisie, quand on dit que les élus ont le pouvoir. Même si ces derniers tranchent, ceux qui “font” la politique publique, ce sont in fine les agents des collectivités. Pour autant, je ne critique pas ce que font ces agents, je pense qu’ils agissent de bonne foi et avec un vrai attachement à la mission de service public.
[De même,] j’ai constaté que les élus des petites et moyennes communes, très ancrés dans leur territoire, ont la même conscience des [enjeux de résilience] et des conséquences du changement climatique : sécheresses, canicules, etc. Ce n’est donc pas un souci de bonne volonté, mais plutôt de méthode et de culture pour y parvenir.
Comment peut-on agir auprès des collectivités pour améliorer la situation ?
Il y a un enjeu énorme de formation des agents des collectivités à la co-construction démocratique. Je suis content qu’on m’ait offert la possibilité de travailler là-dessus … mais il faudrait y passer plusieurs années. C’est même un vrai boulot !
Il y a un enjeu énorme de formation des agents des collectivités à la co-construction démocratique.
Je préconise qu’on mette en place des conseils de suivi et d’évaluation des politiques publiques, composés d’élus, de citoyens tirés au sort, d’experts de la société civile … et qui accompagnent toutes les politiques publiques. Ce n’est démocratiquement pas acceptable qu’il y ait une telle distance entre ce que peuvent faire les agents au sein des collectivités territoriales, et la connaissance qu’en ont les acteurs de la société civile.
Reprenons de la hauteur, et revenons sur la co-construction démocratique. Comment se déroulerait-elle ?
Dans ma thèse, j’ai d’abord identifié deux formes de communication pour aboutir à une co-construction démocratique : en premier lieu, la “communication délibérative”, théorisée par Habermas et reprise par Eric Dacheux ou encore Patrick Viveret sur la “construction des désaccords”.
Cela consiste à un échange d’arguments sur des problèmes communs liés à la vie de la cité. On co-construit nos désaccords au sein d’espaces publics de proximité. Selon Patrick Viveret par exemple, cela implique de “poser sur la table” nos présupposés, nos visions du monde, et de construire sur cette base partagée : on conserve ce sur quoi on est d’accord, on traite progressivement ce sur quoi on n’est pas d’accord.
On co-construit nos désaccords au sein d’espaces publics de proximité.
Le but n’est pas le consensus (être d’accord sur tout, tout le temps) – qui n’est ni possible ni même souhaitable – mais une situation où la délibération permettrait d’engager les choses en aval.

Quelle étape vient après la communication délibérative ?
Le second enjeu réside dans une “communication praxéologique”, théorisée par Louis Quéré et reprise par Nicolas Duracka notamment. Le constat est que la délibération ne peut pas aller suffisamment loin sur la construction du sens partagé quand nos présupposés sont trop forts, et qu’il faut pour cela engager des pratiques communes. Cela implique de “mettre les mains dans le cambouis” ensemble, de s’engager sur un projet partagé.
Peux-tu nous donner des illustrations de praxéologie ?
La praxis, c’est l’exemple de l’apprentissage du vélo : on a beau l’expliquer en théorie, mais tant qu’on n’a pas “ressenti”, tant qu’on n’est pas tombé deux ou trois fois, on ne comprend pas vraiment ce dont il s’agit. La praxéologie, c’est donc le fait de ressentir, d’éprouver des choses.
La praxéologie, c’est donc le fait de ressentir, d’éprouver des choses.
Dans le domaine de la transition écologique, prenons le cas de la sécheresse : je peux t’en parler, te dire que ça craint, qu’il y a urgence,… mais ça restera un argument que je te livre et que tu interpréteras avec tes sens. Cependant, si on va ensemble sur le terrain de la Ferme Urbaine en pleine sécheresse, tu constateras peut-être avec moi que les légumes y sont morts par manque d’eau. Et là, tu fais le lien avec le concept de sécheresse, les émotions émergent et tu comprends que ce n’est pas bon. Et on sera d’accord ensemble sur un premier constat de l’impact local du dérèglement climatique.

Ces deux approches permettent-elles de réaliser la co-construction démocratique ?
Non, car mon expérience m’a montré que même si on met en œuvre les schémas, ça ne marche pas toujours. Pourquoi ? On a tellement de sources d’hétérogénéité, avec la variété de nos expériences, de nos contraintes, de notre éducation, de notre diversité culturelle … Plus on est différents, plus on a du mal à construire du sens partagé : c’est ce qu’on appelle l’incommunication. Mais c’est aussi normal : l’émetteur n’est jamais totalement en phase avec le récepteur. C’est en fait mon constat de départ dans ma thèse.
Plus on est différents, plus on a du mal à construire du sens partagé : c’est ce qu’on appelle l’incommunication.
Comment rendre cette incommunication féconde ? Il faut des acteurs médiateurs, à savoir des intermédiaires qui ont assimilé la complexité des phénomènes de communication évoqués plus haut, et qui assureront la médiation entre les différents acteurs. Cela passe par trois choses, que ces acteurs médiateurs pourront impulser ou faciliter : d’abord, la mise en œuvre de pratiques de communication délibérative ; ensuite, l’initiation de pratiques de communication praxéologique; enfin, un travail capital de traduction inter-personnelle.

Ce médiateur, par défaut, peut-il être réellement neutre ?
Pendant trois ans, j’étais doctorant au sein d’un laboratoire, d’une collectivité et en même temps un acteur de l’ESS locale. Même si je n’étais pas expert dans ces trois domaines, ça me permettait de passer d’un imaginaire à un autre. Mais c’est une chimère que de penser qu’un médiateur doit être neutre : personne ne l’est !
Le médiateur doit aspirer à l’aboutissement de la démarche co-construite.
Par contre, il y a un vrai travail à faire sur la compréhension de ce qu’est la communication. Le médiateur doit aspirer à l’aboutissement de la démarche co-construite. C’est donc une capacité à se projeter dans les univers des uns et des autres et une puissante volonté d’aboutir à une construction de sens partagée en dépassant le présupposé assez classique de « l’autre est un con, et c’est pour ça qu’on se comprend pas«
Selon toi, l’incommunication est donc une donnée de base indépassable …
Encore une fois, le consensus n’existe pas. Mais il faut aller le plus loin possible dans les processus de communication pour constater ce sur quoi on est d’accord et ce sur quoi on n’est pas d’accord. On peut alors se dire … qu’on est d’accord sur nos désaccords ! Mais, au moins, on a construit du sens partagé là-dessus. Bernard Werber a d’ailleurs une formule que j’adore: “entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous voulez entendre, ce que vous entendez, ce que vous croyez comprendre, ce que vous voulez comprendre, et ce que vous comprenez, il y a neuf possibilités de ne pas se comprendre”. Ça résume parfaitement les enjeux de la communication !

Après, il ne faut pas se faire d’illusions sur le traducteur qui ferait disparaître l’incommunication : Une formule italienne dit “traduttore, traditore” [traducteur, traître]. L’incommunication ne disparaît jamais. Mais à partir du moment où on l’accepte, on a un rapport à la communication qui est totalement différent. On assume alors de ne pas se comprendre, (…) et on a un rapport à la co-construction démocratique qui est tout autre. Ca ne se fait pas en réunissant les gens pendant une heure. Le temps long est absolument essentiel.
Tu es membre actif du Cisca, le centre clermontois de recherche en innovation sociale. Comment se positionne-t-il par rapport à ces enjeux de co-construction ?
Le Cisca est un dispositif d’intermédiation entre acteurs socio-économiques, de la recherche et politiques – élus comme agents – pour faire émerger des innovations sociales, c’est à dire des processus qui visent un changement social impulsé par des aspirations collectives et démocratiques sur les territoires. L’enjeu de la résilience est ensuite arrivé, avec les rapports du GIEC, puis la crise du Covid-19. Le C.A. du Cisca a alors décidé d’orienter le projet de l’association sur cette thématique.
La co-construction démocratique ne se fait pas en réunissant les gens pendant une heure. Le temps long est absolument essentiel.
Mon apport personnel au sein du Cisca consiste à inclure des acteurs médiateurs dans ce travail d’intermédiation. Ma préconisation est donc de développer des démarches de R&D en mobilisant ces acteurs (qu’ils soient chercheurs ou non) pour assurer la co-construction des connaissances et des expérimentations. Ça peut notamment être des étudiants du Master Innovation Sociale de l’IADT, et des doctorants CIFRE.

Il s’agit d’un processus systémique et complexe : une fois qu’on aura ce dispositif, il faudra faire dialoguer les différentes pratiques des acteurs socio-économiques, les différentes visions du monde des élus, et surtout les disciplines scientifiques qui sont extrêmement cloisonnées. C’est en faisant dialoguer un physicien avec un sociologue, un géographe avec un économiste, qu’on arrivera à construire des connaissances complexes. Le Cisca n’est pas expert de ces sujets ! Mais nous pouvons apporter un processus d’innovation sociale.
Ton histoire t’a fait naviguer à travers le monde de l’ESS, de l’opérationnel à la recherche. Cet univers est-il mieux défini aujourd’hui ?
Cela fait 30 ou 40 ans que les pouvoirs publics n’arrivent pas à en avoir une vision claire et précise. On pourrait se dire que l’ESS serait une “économie alternative” : c’est le cas des SCIC qui se revendiquent ainsi. Or, quand le cadre n’est pas clair, les politiques territoriales ne le sont pas non plus. Le Crédit Agricole autant que Jerecycle Parc sont de l’ESS !
Il faudra faire dialoguer les différentes pratiques des acteurs socio-économiques, les différentes visions du monde des élus, et surtout les disciplines scientifiques qui sont extrêmement cloisonnées.
Je pense que théoriser la matrice avec les familles d’innovation sociale permet de poser un cadre et de savoir où on va. Des outils comme les boussoles de l’institut Godin sur les pratiques solidaires sont, dans cette approche, extrêmement importantes.
Pour aller plus loin : Voir le site socioeco.org, ressources de l’économie sociale et solidaire Voir également le site du RTES, le réseau des collectivités territoriales engagées dans l’ESS |
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Propos recueillis le 22 juillet 2020, mis en forme pour plus de clarté puis relus et corrigés par Geoffrey. Crédit photo de Une : éditeur