Le sylvomimétisme, ou l’art de rapprocher la forêt et l’entreprise : c’est le pari de Pierre Gérard et de ses associés pour faire le « pas de côté » nécessaire.
Cliquez sur les intitulés sur fond noir ci-dessous pour en dérouler le contenu. Vous pouvez aussi afficher en grand chaque visuel en cliquant dessus.
Je suis proche de Pierre depuis que j’ai fait un reportage sur la manière dont il a accompagné Charles-Etienne Dupont pour son talk au TEDxClermont 2016. Son engagement sociétal s’est constamment renforcé avec son rapprochement d’Epicentre et du Connecteur.
Connaissant aussi Charles, j’ai constaté l’amitié qui le liait avec Pierre et qui s’est transformée en association professionnelle. Cette traduction originale – le sylvomimétisme – me semblait être pertinente pour parler de la sensibilisation nécessaire du monde de l’entreprise à la nature et au vivant.

Pierre est proche de nombreuses initiatives collaboratives et associatives clermontoises : membre du C.A. d’Epicentre Factory (sur le sujet de la transition écologique et sociale) et secrétaire général du Connecteur.
Particulièrement sensible aux enjeux agricoles et alimentaires de par sa formation (journalisme agricole) et son travail pendant de nombreuses années au Crédit Agricole Centre-France, il est un pratiquant et un promoteur de la permaculture.
C’est dans ce cadre qu’il a lancé Regards Mêlés, son action de conseil et d’accompagnement auprès des organisations. Suivie d’une offre de sylvomimétisme : s’inspirer de la forêt pour accompagner le changement en entreprise.
Pierre est également coach au TEDxClermont depuis 2016, et co-animateur du Club Open Innovation Auvergne depuis début 2020.
Contacter Pierre par mail : pg@regardsmeles.fr |
Contacter Pierre par téléphone : 06 15 42 46 67 |
- Tu développes un concept nouveau : le sylvomimétisme. Comment le définis-tu ?
- La forêt serait donc une source d’inspiration pour les entreprises ?
- La période actuelle est-elle une opportunité pour faire avancer cette cause ?
- Parviens-tu à l’adapter aux règles de distanciation sociale qui prévalent en ce moment ?
- Avec qui as-tu développé cette offre de sylvomimétisme ?
- Tu insistes plusieurs fois sur les principes permaculturels, notamment quand tu parles de gestion productive de la forêt …
- Comment avez-vous eu conscience de ce lien entre l’entreprise et la forêt ?
- Avais-tu constaté l’impact du sylvomimétisme dans un cadre purement professionnel ?
- Quel process appliques-tu pour établir le lien du sylvomimétisme ?
- Tu développes plusieurs exemples inspirants pour faire ce “pas de côté”, peux-tu nous en décrire deux ?
- La transition écologique serait donc une affaire de (re)connexion ?
- Et tu constates le lien “organique” entre les hommes, la nature, les entreprises et les territoires …
- Quels sont les enseignements que tu tires de la pandémie et de la crise actuelles ?

Tu développes un concept nouveau : le sylvomimétisme. Comment le définis-tu ?
Le sylvomimétisme, c’est s’inspirer des arbres et de la forêt pour trouver des solutions inédites en entreprise. Il est très lié au biomimétisme, que l’on connaît beaucoup pour des produits manufacturés. [S’inspirer de la nature, par exemple pour] chercher une résistance ou une adhérence particulière.
Le sylvomimétisme est plutôt l’exploration du “biomimétisme appliqué au fonctionnement des organisations”. Le but est [de voir] l’entreprise en tant que groupe humain, système complexe composé d’êtres vivants. Il s’agit de tirer partie des 3,8 milliards d’années de recherche et développement de la nature pour résoudre des problèmes complexes, des sujets à fort défis.
Le sylvomimétisme est l’exploration du biomimétisme appliqué au fonctionnement des organisations.
Pour les dirigeants, les managers et leurs équipes, cela peut être : construire la stratégie d’entreprise, travailler sur la raison d’être, sur la mission, innover, avancer ensemble, choisir et décider, et, en cette période, se relancer collectivement en équipe après le confinement. On a, d’un côté, l’écosystème de la forêt et, de l’autre, celui constitué par l’écosystème des équipes : équipes projets, comités de direction, équipe avec son manager…
La forêt serait donc une source d’inspiration pour les entreprises ?
Il y a un parallèle essentiel entre la forêt et l’entreprise. Pablo Servigne et Gauthier Chapelle le rappellent dans leur livre intitulé : “L’entraide, l’autre loi de la jungle” : la coopération est “l’autre loi du vivant”. Le système tayloriste et la division du travail se sont beaucoup fondés sur la question de la compétition en entreprise. Pourtant, dans le vivant, les deux principes sont présents. Mieux : la coopération y est souvent plus forte que la compétition, car, à la différence des humains, les végétaux et les animaux n’ont pas d’ego.

Aller s’inspirer en forêt, c’est voir comment cela fonctionne. Il y a des arbres dominants, des arbres dominés, et pour autant il y a de la coopération entre eux. Cela permet de prendre du recul sur le fonctionnement des individus et des organisations.
Il y a un parallèle essentiel entre la forêt et l’entreprise.
[Au fond,] je rêve que les gens osent se reconnecter au vivant. Qu’ils voient les entreprises comme des systèmes vivants : des systèmes à la fois très efficaces mais complexes. Travailler en entreprise sur les principes du vivant portera plus de richesse, de valeur ajoutée durable.
La période actuelle est-elle une opportunité pour faire avancer cette cause ?
Elle me semble particulièrement propice. Le confinement lié au Covid 19 a amené les personnes à s’interroger, à se questionner sur leur essentiel. Ils ont aussi changé et ils ont vu changer des entreprises à vitesse grand V. J’ai en tête une grande entreprise régionale pour laquelle le télétravail était un peu tabou et qui a fait, en une semaine, ce qui n’avait pas été fait en plusieurs années.
L’autre fait important est que les “invisibles”, ceux de l’économie du présentiel, se sont aperçus que le fonctionnement de la société reposait sur eux, alors qu’ils sont au bas de l’échelle salariale. C’est vrai pour certains secteurs, mais c’est aussi vrai dans les entreprises. A l’opposé, le confinement a vraiment fait apparaître les bullshits jobs au grand jour.
En tant que dirigeant ou manager, ignorer que les équipes ont changé passera peut-être à court terme car tout le monde est en position “rescue” économiquement. Mais c’est dangereux, à moyen et long terme, car il y a besoin de réaligner les personnes au service d’un projet commun, si l’on veut tirer partie de l’énergie des collaborateurs des entreprises. Pour autant, le déni de réalité reste très courant.
Parviens-tu à l’adapter aux règles de distanciation sociale qui prévalent en ce moment ?
Aujourd’hui, nous sommes dans un contexte de déconfinement. Nous avons constaté que le contexte était moins favorable pour faire vivre des expériences in situ. Et nous avons donc construit un webinaire immersif d’une heure trente, avec photos panoramiques et vidéos immersives afin de permettre aux équipes en télétravail de se reconnecter et de relancer collectivement après le confinement. Je serais ravi de pouvoir faire partager cela à de nombreuses équipes.
Avec qui as-tu développé cette offre de sylvomimétisme ?
L’aventure du sylvomimétisme, c’est une aventure à trois co-aventuriers.
[D’une part,] Charles-Etienne Dupont, gestionnaire forestier professionnel agréé. [Il] a un savoir-faire dans la sylviculture à couvert continu – d’une certaine manière, la permaculture appliquée à la forêt. Ou, comment en maximiser l’équilibre d’une forêt, on favorise sa croissance dans une optique de production.
Nous avons donc construit un webinaire immersif afin de permettre aux équipes en télétravail de se relancer collectivement après le confinement.
Catherine Redelsperger est la deuxième co-aventurière. Créatrice de l’Atelier des Dialogues, elle est experte en intelligence collective et en systémie : approche complexe, holistique, multi-critères et multi-secteurs. Cela fait plus de 30 ans qu’elle accompagne des dirigeants et des managers, et leurs équipes, là-dessus.
Ensemble, nous avons donc un ancrage à la fois “ terrain” dans une logique de permaculture et de connaissance concrète du vivant – avec Charles, et aussi le côté leadership, systémie et intelligence collective – avec Catherine. En tant que co-aventurier, je fais le lien entre les deux, car ma formation initiale, ingénieur en agriculture, est liée au vivant, et j’apporte ma créativité, ma capacité à explorer des “futurs possibles”. Je suis le relieur entre le fonctionnement des groupes humains, des organisations et de la forêt.

Tu insistes plusieurs fois sur les principes permaculturels, notamment quand tu parles de gestion productive de la forêt …
[C’est important car cela] rejoint le 3ème principe de la permaculture : “obtenir une production”. J’insiste que le sylvomimétisme n’est pas de la sylvothérapie. En entreprise, il y a un système vivant qui doit générer une production, au service de toutes les parties prenantes : clients, collaborateurs, fournisseurs, société.
Je suis le relieur entre le fonctionnement des groupes humains, des organisations et de la forêt.
La sylviculture à couvert continu qu’utilise Charles dans son travail au quotidien est efficace dans la durée. Selon une étude à long terme, une forêt est partie d’un capital de bois de 100 en 1959, et a doublé son capital en cinquante ans en 2009, avec des ventes de bois représentant 1,4 fois le capital initial en cinquante ans. Quand on est en approche permacole, c’est la preuve qu’on peut être très efficace tout en étant en équilibre avec le vivant.
Comment avez-vous eu conscience de ce lien entre l’entreprise et la forêt ?
On l’a expérimenté entre nous [trois], on a passé beaucoup de temps en forêt. Et on avait un “prétotype” – c’est ce qui se passe avant le prototype et qui dit simplement si l’idée est bonne ou pas.
Il date du 22 octobre 2016, le lendemain du TEDxClermont. Charles – que je connaissais bien parce que je l’avais préparé à monter sur la scène du TEDx la veille – nous avait interrogé sur la manière de voir notre travail sur le temps long. Et on s’est retrouvés le dimanche dans une forêt qui lui est chère : il y a emmené l’équipe coeur TEDxClermont, les speakers, les participants des autres TEDx présents.
On a fait une balade, on s’est arrêté près de l’Empereur – un sapin de 250 ans et 44 mètres de hauteur, dont Charles parle à l’ouverture de son talk. Puis on est arrivé dans un endroit caché, la clairière. J’y avais préparé avec mon épouse un buffet avec du pâté, du fromage, des produits de terroir. Cette expérience nous a été rapportée comme étant extraordinaire par les participants. Sur cette base, je me suis dit “il y a quelque chose à faire”.
Avais-tu constaté l’impact du sylvomimétisme dans un cadre purement professionnel ?
Ces projets fonctionnent quand il y a des rencontres. En 2018, j’ai rencontré Catherine Redelsperger, et je me suis dit qu’on pouvait faire quelque chose tous les trois. D’une part sur la progression des groupes humains, d’autre part sur l’expertise de Charles dans l’accompagnement de groupes en forêt. Suite au TEDx, Charles a travaillé avec des écoles et leurs professeurs. J’en ai vu l’impact concret lors d’une visite en forêt avec cinquante professeurs des écoles lors d’une journée pédagogique. .

A l’été 2019, nous sommes allés dans cette forêt millénaire que Charles gère. Et nous avons imaginés ce que nous pouvions faire ensemble : nous aimons accompagner les gens, relier et rapprocher des mondes différentes ; nous écoutons et nous sommes très attentifs aux sensations du vivant. Nous sommes à la fois créatifs et pragmatiques, explorateurs et exploitants.
A partir de là, nous avons regardé les différents univers dans la forêt, en nous demandant comment cela pouvait nous aider à faire progresser un groupe. Cette forêt millénaire est notre creuset. Pour autant, nous pouvons déployer cela dans d’autres forêts, du moment qu’elles ne sont pas monolithiques, comme les “champs” de douglas qui sont moissonnés tous les 30 ans.
Quel process appliques-tu pour établir le lien du sylvomimétisme ?
Prenons par exemple le biomimétisme orienté produits/services : les utilisateurs font un état des lieux détaillé des besoins, et des objectifs, une analyse fonctionnelle très poussée, puis vont chercher dans la nature les éléments pertinents sur lesquels s’ancrer pour développer des solutions.
L’approche permacole est la preuve qu’on peut être très efficace tout en étant en équilibre avec le vivant.
De même, [en sylvomimétisme], nous partons des besoins du groupe humain – une entreprise, un comité de direction, des élus d’une collectivité … – à savoir ce dont ils ont besoin et où ils veulent aller. Ces décideurs, ces dirigeants, ces managers et leurs équipes cherchent une feuille de route, une façon d’innover parfois pour survivre, mais aussi choisir et décider … et avancer ensemble, se transformer collectivement, et donner du sens.
(…) Pour faire le pas de côté, on [applique] quatre points-clé quand on va en forêt :
- se connecter, ou ressentir l’énergie du vivant, ce qu’apporte la forêt. Ce qu’on appelle le “savoir hêtre”; Le sens revient quand on se reconnecte au vivant.
- explorer : travailler sa longueur de vue, faire émerger l’inédit;
- exploiter : créer une production, la valoriser et pouvoir la recycler – en lien avec les principes permaculturels, avec par exemple, le fait d’utiliser les déchets comme ressources;
- coopérer, ou travailler en “écho-système”, qui fasse écho – accepter la rétroaction, l’autorégulation, aller voir à la marge pour progresser.

Tu développes plusieurs exemples inspirants pour faire ce “pas de côté”, peux-tu nous en décrire deux ?
L’Empereur, ce sapin pectiné, a 250 ans. Il a commencé à pousser en 1789, et il a tout vu passer depuis ! [Avec lui], tu peux t’ancrer sur des points clé de l’histoire, de l’évolution industrielle ou du développement des sociétés. Et te demander : “nous, en tant qu’entreprise, depuis quand existons-nous, et où allons-nous ?” L’arbre te permet de faire le pas de côté pour se projeter sur le temps long. Ce n’est pas facile quand on est dans une salle de séminaire. On est dans la cognitif, l’intellectuel … en forêt, c’est bien plus concret.
Autre exemple : la forêt source sur laquelle nous travaillons est ceinte de murs. On voit pourtant que toutes les branches des arbres de bordures sont tournées vers l’extérieur de la forêt, avec parfois des portées de plus de cinq à six mètres. Et il n’y a pas de branches vers l’intérieur de la forêt. Cela veut dire que, physiquement, pour que les arbres tiennent debout, les racines doivent être très profondément ancrées à l’intérieur. On a là un lien direct avec la relation avec les clients et ceux qui l’exercent, commerciaux, middles offices. Ces derniers sont à la fois : ancrés à l’intérieur et tournés vers l’extérieur. Cela renvoie au 11ème principe de la permaculture : “utiliser les interfaces et valoriser la marge”.

Ces arbres de bordure se prennent beaucoup de chocs. Ils sont beaucoup moins protégés que les arbres à l’intérieur de la forêt., ils doivent être particulièrement résilients. Et leur bois tombe : comment gérer ces coups, comment cicatriser, comment repartir ? Avec des commerciaux, on leur fait choisir leur arbre, discuter sur ce qui est relation à l’extérieur, aborder les “déchets” dans ces relations, et la résilience nécessaire …
La transition écologique serait donc une affaire de (re)connexion ?
J’ai la conviction que tu ne comprends l’écologie que quand tu es connecté à ta propre écologie, ta spécificité d’être vivant. En pratique, tu pars du mental – la domination du monde est une construction mentale – et tu fais un chemin vers le principe de la transition, à condition d’être conscient de son caractère vivant et du lien qu’on a avec les gens qui nous entourent.
Tu ne comprends l’écologie que quand tu es connecté à ta spécificité d’être vivant.
L’humain est un être social, on le sent bien à l‘époque du confinement. L’interaction physique est fondamentale. On se nourrit du ressenti, des sensations et des interactions avec les humains, et avec la nature en général. On voit revenir les oiseaux actuellement, cela en surprend certains. Quand on va en forêt, fondamentalement, quoi qu’on y fasse, on se reconnecte. J’ose croire que cela perdurera si on est un peu sensible aux autres, à l’autre !

Et tu constates le lien “organique” entre les hommes, la nature, les entreprises et les territoires …
Quand tu es “vivant”, tu l’es globalement, pas que en forêt ou au travail. Et le territoire vient logiquement ensuite.
J’ai aussi la conviction que l’entreprise a un effet de levier très important sur les gens, dans tous les sens. La résilience territoriale pour moi, aujourd’hui, passe par les entreprises principalement. Une collectivité peut agir sur ses propres services, mais il me semble qu’une entreprise peut aller plus loin. Prenons une banque qui prête plusieurs milliards d’euros chaque année sur son territoire, si elle choisit de mettre des critères socio-écologiques dans ses attributions de prêt, cela impactera tous ses clients.
Quels sont les enseignements que tu tires de la pandémie et de la crise actuelles ?
Aujourd’hui, le monde économique est en grand doute, en grand questionnement sur sa vie, sur sa survie. C’est aussi l’occasion unique de (re)passer au scanner son modèle économique, sa raison d’être, sa mission. J’ai du mal à penser que l’on puisse avoir une croissance infinie dans un monde fini. Comment poursuivre son développement économique en étant plus efficient aussi bien économiquement, socialement, écologiquement ?
La résilience territoriale pour moi, aujourd’hui, passe par les entreprises principalement.
Quand on parle de permaculture, on élude souvent son troisième principe : obtenir une production. Etre extensif est souvent aussi une idée liée. Je m’inscris en faux ! Aller sur le chemin de la permaculture, c’est plus complexe, c’est multifactoriel, c’est moins simple. Si vous avez quelques instants, je vous propose d’aller faire un tour sur le site de la ferme du Bec Hellouin, la plus médiatisée des fermes utilisant la permaculture. En y étudiant la logique de culture, c’est hyper-intensif. Ils tirent partie de tout ce que la nature offre. Nous pouvons aussi tirer partie de tout ce que les arbres et la forêt nous offrent pour être plus résilients, plus vivants en tant qu’organisations humaines, grâce au sylvomimétisme.
Pour aller plus loin : le site de l’offre Sylvomimétisme de Pierre, Catherine et Charles |
Tikographie est un média engagé localement, gratuit et non sponsorisé. Il est porté par l’association loi 1901 Par Ici la Résilience. S’il vous est possible de nous aider financièrement par un don ponctuel ou régulier, merci beaucoup ! Voici un formulaire à remplir pour un don défiscalisable (don à l’association J’aime l’Info qui reverse à Par Ici la Résilience, ce qui nous permet de vous proposer la défiscalisation) :
Ce module permet de réaliser des dons sans contrepartie. Un autre mode de soutien est possible : l’adhésion à Par Ici la Résilience en cliquant sur ce lien – à partir de 10 euros – qui n’est pas défiscalisable mais donne accès à la gouvernance de l’association via son Assemblée Générale.
Propos recueillis le 22 avril 2020, mis en forme pour plus de clarté puis relus et corrigés par Pierre. Crédit photo de Une : Pierre Gérard.