Quentin Dabouis : “On aimerait que les décisions soient évaluées par le prisme écologique”

Alternatiba 63 est une des associations qui milite et agit sur la transition écologique et sociale à Clermont. Quentin Dabouis en résume les actions et les axes de travail.


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Le contexte de l’entretien

Vous avez peut-être découvert Antoine Pesnel sur la scène de Polydôme, lors de la seconde Conférence sur la Transition Energétique et Ecologique organisée par Clermont Métropole (en juin 2019). Antoine représentait Alternatiba 63, et s’exprimait aux côtés de Fanny Agostini et de Jean-Louis Etienne. Cela montrait, il me semble, le rôle et l’engagement de l’association auprès des acteurs institutionnels locaux.

Plus tard, via les rendez-vous organisés par Quentin Jaud des Résilientes, j’ai rencontré Antoine, qui m’a orienté sur Quentin Dabouis – mieux à même de s’exprimer au nom d’Alternatiba 63 en ce mois d’avril 2020. Je participe d’ailleurs au fil thématique « eau » animé par Alternatiba sur Telegram.

Dans le cadre de Tikographie, il serait intéressant de présenter les acteurs locaux les plus engagés dans la transition, qu’ils soient militants ou non. Alternatiba 63 est un bon sujet pour commencer.

L’intervenant : Quentin Dabouis

Membre de la coordination Alternatiba63 ; membre de l’ADML63 sur le projet Soli’Doume ; participant au Jardin Partagé de Fontgiève


Enseignant-chercheur en langues étrangères à l’Université Clermont Auvergne, Quentin a rejoint Alternatiba 63 en septembre 2018. Si l’association ne dispose pas formellement de président, il est un des administrateurs pouvant aisément s’exprimer en son nom.

En 2021, il rejoint l’association ADML63 qui porte la monnaie locale « la doume« . Il y participe au projet Soli’doume, de sécurité sociale alimentaire, qu’il parvient à mettre en place en 2022 (expérimentation en cours à partir de septembre 2022).

Il est aussi membre actif au Jardin partagé de Fontgiève, près des tours de Galaxy entre Clermont et Chamalières.

Crédit photo : Quentin Dabouis (DR)

La structure : Alternatiba 63

Association puydômoise militant contre les projets climaticides et valorisant des alternatives au modèle libéral dominant.


Antenne départementale du mouvement national Alternatiba, cette association fonctionne sur un mode très « horizontal », visant une forme de gouvernance partagée.

Elle travaille à mettre en lumière les alternatives locales au modèle libéral dominant, et à lutter contre les projets « climaticides« . Son modus operandi passe à la fois par de la concertation sur un mode ouvert (beaucoup de groupes de travail thématiques inter-acteurs), et par de l’action terrain – certaines relevant de la désobéissance civile, en lien avec l’association « soeur » ANV-COP21 qui organise des actions non violentes.

Depuis 2017, Alternatiba travaille également de concert avec Clermont Métropole pour le suivi du Schéma de Transition Energétique et Ecologique. L’association coordonne pour cela un groupe de travail composé de membres de la société civile, et a pu notamment co-organiser un Atelier Citoyen des Transitions en juin 2021 et une Rencontre des Transitions en octobre 2021

Voir le site web d’Alternatiba 63

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Quel est le « principe actif » d’Alternatiba ?

Alternatiba est une entité double : ce qu’on appelle couramment Alternatiba et qui est porté sur la mise en avant des alternatives, et la « deuxième jambe » du mouvement, ANV-COP21, qui est plus tournée vers la désobéissance civile.

Le constat est que la sensibilisation ne suffit pas, il ne faut pas juste montrer ce qu’il faudrait faire d’autre. Pendant ce temps, les gros pollueurs continuent à faire leurs business. Il faut aussi pointer du doigt et agir sur le terrain.

Le constat est que la sensibilisation ne suffit pas.

Le mouvement “national” Alternatiba est née en 2013 à Bayonne. L’antenne de Clermont a suivi peu après en 2014. Notre action a pris pas mal d’ampleur avec la COP21 en 2015, quand les sujets environnementaux sont vraiment arrivés sur le devant de la scène.

Quel est le mode de fonctionnement de l’antenne clermontoise ?

On a des groupes de travail sur plusieurs thématiques, notamment sur des actions à faire en zone rurale, sur les déchets, l’eau, les transports aériens. On participe aussi à des groupes transversaux avec d’autres collectifs sur la pub, la végétalisation, avec d’autres associations. 

En temps normal, on a une coordination mensuelle : on prend les décisions qui engagent le collectif, et on peut décider d’y créer un nouveau groupe. La structure est assez flexible, n’importe qui peut travailler là-dessus du moment où il est intéressé. Il n’y a pas de bureau classique, juste des administrateurs.

On essaye aussi de s’intéresser à un modèle de gouvernance partagée. C’est l’idée de dire qu’on se fait confiance, et que chacun peut prendre des décisions. C’est un processus en cours ! 

Comment peut-on participer à l’association ?

C’est un mouvement ouvert, vient qui veut. On informe par une mailing list, par les réseaux sociaux, et les gens y participent quand ils le souhaitent sans forcément être membres de l’association. 

On essaye aussi de s’intéresser à un modèle de gouvernance partagée.

Le “recrutement” se fait de manière organique. Je pense qu’on a un cœur militant qui se situe entre 30 et 50 personnes, puis des participants viennent ponctuellement pour des événements, à travers des appels à bénévoles. Et nous avons environ 3000 personnes qui nous suivent sur les réseaux sociaux.

Quels sont les types d’actions entreprises sur Clermont par Alternatiba 63 ?

Il y a d’abord ce qui est à destination du grand public. Par exemple, le Village des Alternatives, une journée de stands avec des associations, des artisans … il y en a eu au Jardin Lecoq en juin 2018 et juin 2019.

On a aussi été sollicités pour intervenir dans des projections-débats, dans des événements tiers pour tenir un stand (avec la Doume, Lieutopie, etc) … et on a co-organisé les Marches pour le Climat, et à d’autres événements plus “punchy” comme le Block Friday.

Une action assez visible est celle des plantations place de Jaude …

Il s’agit du Bosquet pour la Lutte Climatique et Sociale, une action initiée en novembre 2019 par un groupe de travail “végétalisation”, réunissant plusieurs collectifs et impulsé par Alternatiba. Le sapin de Noël allait être installé place de Jaude, et on voulait dénoncer l’abattage de grands arbres alors que l’on pourrait avoir des “arbres vivants” en ville d’une part, et d’autre part dénoncer la surconsommation à l’occasion des fêtes. 

La pose du « bosquet » place de Jaude, appelant à se questionner sur l’emploi d’arbres morts en ville / Crédit photo : Alternatiba 63

On a donc posé un bosquet au milieu de la place de Jaude, pour interpeller la mairie et les citoyens. C’était un dimanche, le marché de Jaude venait de se terminer. On avait ramené le matériel – poutres, planches, plantes … on a récupéré le terreau dans la composition estivale qui allait être retirée. On était une bonne vingtaine de militants sur place ! On a fait ça au vu et su de tous, un dimanche après-midi. Il y avait quelques curieux (mais pas tant que ça, car il pleuvait), car notre action interpelait – d’autant plus qu’il y avait des grosses banderoles sur le bosquet.

Auparavant, on avait planté un “Arbre pour la lutte climatique et sociale”, à l’issue d’une Marche pour le Climat en mai 2019. Cet arbre était isolé, dans un bac, du côté de l’Opéra-Théâtre, pour faire passer le même message [que le Bosquet]. Comme il a été cassé – probablement par des passants – on l’a transformé en une structure un peu artistique, pour symboliser son passage de la vie à la mort … et cet arbre est devenu le centre du Bosquet.

Vous avez donc “hacké” la place de Jaude, le temps de l’installation. Comment a réagi la municipalité ?

La Mairie n’a pas trop réagi au début. Suite à une rencontre que nous avons sollicitée, le Bosquet a été déplacé devant les Galeries Lafayette, son emplacement actuel – cela permettait d’installer le sapin. Au final, on savait qu’on prenait pas trop de risque en termes d’image : qu’il reste ou qu’il soit retiré, notre message passait dans les deux cas.

Dernière étape, en février 2020 avec d’autres associations comme Cocon, on a fait “l’après midi des 1000 voeux citoyens” : on invitait les passants à inscrire sur des bouts de tissus leurs vœux pour le futur et le climat, et à les accrocher autour du bosquet. On a dépassé les mille [contributions], et [elles] y sont toujours ! Et c’était l’occasion pour construire un composteur sur place. Cela soulignait l’absence de réseau de composteur dans la ville.

Les 1000 voeux citoyens qui ornent le bosquet, place de Jaude (ce sont les petits papiers accrochés au cadre en bois) / Crédit photo : éditeur

Cela fait le lien avec l’autre “cible” d’Alternatiba : les collectivités locales. Comment interagissez-vous avec la politique de transition écologique de Clermont Métropole ?

Nous avons en transversal une démarche de dialogue avec la Ville et la Métropole, à travers le “Comité de suivi citoyen”. Depuis 2015, les PCAET [Plan Climat Air Energie Territorial] sont obligatoires [pour les métropoles nationales], et 80 fiches action ont été proposées à Clermont [le Schéma de Transition Energétique et Ecologique de Clermont Métropole]. 

Nous avons en transversal une démarche de dialogue avec la Ville et la Métropole, à travers le “Comité de suivi citoyen”.

Alternatiba a créé ce comité de suivi ouvert à toutes et à tous pour voir si la Métropole faisait ce qu’elle avait promis. Difficile au final, les fiches action officielles étant floues … donc on a proposé nos propres fiches action, plus concrètes. Avec l’idée qu’elles puissent être mises en œuvre indépendamment de la Métropole.

Vous avez également demandé “l’état d’urgence climatique et sociale” auprès d’Olivier Bianchi …

C’était dans la foulée de l’Arbre pour la lutte climatique et sociale, en juillet 2019. Nous avions trois revendications phare : l’arrêt de la publicité sur l’espace public ; la végétalisation de la ville ; un toit pour toutes les personnes à la rue. 

A la suite de cette rencontre, l’état d’urgence climatique a été déclaré, mais pas l’état d’urgence social – le maire ayant avancé que « les politiques qui ont été menées dans le passé n’ont pas fait l’impasse sur les politiques climatiques et sociales« . Hélas, il n’y a pas eu d’acte fort, car la municipalité a plutôt mis en avant des choses déjà engagées. Mais l’état d’urgence a été voté à l’unanimité, ce qui est un signal intéressant.

Comment l’enjeu écologique est-il pris en compte dans les décisions métropolitaines ou municipales ?

Est-ce qu’Olivier Bianchi évolue sur le fond ? Ce qui compte, ce sont les actions mises en place. Il a récemment annoncé que le confinement faisait revoir l’ordre des priorités, notamment sur l’autonomie alimentaire. A voir ce que cela va donner …

Mais l’état d’urgence [climatique] a été voté à l’unanimité, ce qui est un signal intéressant.

Nous, on aimerait que le prisme écologique soit présent partout, que toutes les décisions soient évaluées en tenant compte de critères écologiques. Que ça soit vraiment transversal, et pas juste le sujet d’un vice-président métropolitain à l’écologie.

Quel est le lien entre l’enjeu écologique et l’enjeu social dans la transition ?

La transition écologique est forcément sociale : il faut reconnaître que la planète a des limites physiques. Il faudra donc prélever moins que ce qu’on a actuellement. On aura “moins à disposition”, ce sera un monde en contraction – sur l’énergie, sur certaines matières premières. Il faudra donc consommer moins, et pour que cela soit acceptable, il faudra répartir mieux.

Donc, c’est consommer moins, et d’abord pour ceux qui ont beaucoup. Les questions sociales et écologiques sont indissociables, on l’a vu avec le mouvement des Gilets Jaunes. 

Il faudra consommer moins, et pour que cela soit acceptable, il faudra répartir mieux.

Il y a aussi un problème symbolique quand tu augmentes la taxe carbone qui va impacter les plus précaires, et en parallèle supprimer l’ISF, faire des flat tax … ça rend inacceptable les taxes pour ceux qui ont peu.

Les Gilets Jaunes sont la manifestation du lien intrinsèque entre enjeux écologiques et sociaux, selon Quentin / Crédit photo : kriss_toff (Wikimedia Commons CC BY SA 2.0)

Dans ce cadre, comment conçois-tu la résilience territoriale ?

On dit que la transition et le changement climatique vont créer des instabilités sur de nombreux plans : effondrement de biodiversité, baisse des rendements agricoles … donc plus le territoire a une forme d’autonomie, moins on est dépendant de l’extérieur. 

Bien sûr, on essaiera de faire tout ce qui est vital sur place, on ne pourra pas tout faire. Mais chaque territoire doit être résilient ! Cela veut dire par exemple que, pour Clermont, on ait “à proximité” de la production alimentaire – ou pourquoi pas en ville.

Le facteur démocratique est également primordial.

Le facteur démocratique est également primordial. Il faut donner à chaque citoyen les moyens de participer réellement aux arbitrages et débats qui concernent la gestion de nos politiques publiques ou de nos entreprises. C’est comme cela que nous réussir à fixer un cap solide, durable et partagé. 

Un territoire résilient peut-il être ouvert aux échanges ?

Si tu veux augmenter ton seuil d’exigence, ça ne peut pas marcher sans mesure de protection vers l’extérieur. Il faudra de toute façon moins se déplacer, notamment en avion. Sans pour autant fermer les frontières : on pourrait garder des échanges commerciaux, mais avec une forme de protectionnisme. 

Ce n’est pas normal, à mon sens, que des produits importés produits dans des conditions environnementales et sociales critiquables soient moins cher à la vente, il faut faire payer le coût environnemental. Pour corriger cela, on pourrait envisager des tarifs douaniers, pourquoi pas kilométriques. Ou des mesures réglementaires excluant certains produits. Il faut être cohérent pour ne pas générer de la concurrence déloyale pour les producteurs locaux.

L’Europe est-elle pour cela un périmètre intéressant ?

L’Europe est intéressante parce qu’elle est grande, donc si on fait passer des mesures à ce niveau, ça touchera beaucoup de monde. Mais l’UE est conservatrice et avance lentement … de toute façon il faut se battre à tous les niveaux, et avancer là où on peut avancer. Et si les traités européens interdisent le protectionnisme, il faut sans doute envisager de [les] remettre en question.

Quelle est la dynamique de l’écosystème puydômois de la transition ?

Au niveau local, on n’est pas à l’échelle, clairement. Il y a quand même des initiatives intéressantes : réseaux de circuits courts, monnaie locale … 

Au niveau [du Puy-de-Dôme], on n’est pas à l’échelle, clairement.

Dans ce cadre, on a sorti [cette semaine] un guide des Alternatives du Puy-de-Dôme, au niveau environnemental et justice sociale. C’est pour mettre en avant ces alternatives à destination des citoyens, et principalement des associations. On a voulu se concentrer sur ces petites structures, militantes et engagées, sans inclure les institutionnelles.  Il y a aussi des commerçants en circuit court, des tiers-lieux …

Tu as repéré plusieurs “points de fragilité” de notre territoire en termes de résilience, en premier lieu l’agriculture …

Sur le plan alimentaire, on est loin de l’autonomie. Aujourd’hui, on a surtout des politiques de production pour le bétail ou pour l’exportation – notamment le maïs intensif, qui par ailleurs est très consommateur d’eau. Un des leviers de la transition est d’avoir une alimentation moins carnée, sans pour autant nécessairement être tous vegan. Donc on pourrait revoir ce qu’on cultive et pour qui.

La Limagne vue depuis les hauteurs de Thiers. La production céréalière n’y est pas forcément pensée pour être résiliente / Crédit photo : Nanzig (Wikimedia Commons CC BY SA 4.0)

Du côté des pratiques culturales, il faut se préparer à des étés très secs et chauds. Pour cela, un travail plus “doux” des sols, moins labourés et traités, permet d’augmenter la quantité de matière organique présente dans les sols, ce qui augmente leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Ce problème est donc lié au sujet du stress hydrique

Plus globalement il y a ce problème de l’eau en Auvergne. Certaines villes ont dû se faire approvisionner par citernes [pendant l’été 2019].

Peut-on se permettre de privatiser et d’exporter une partie importante de notre ressource en eau ?

Là-dessus se pose le sujet de certaines sources d’eau minérale. A Volvic, la marque exporte 70% de ce qu’elle produit ! C’est de l’eau qui n’est plus à disposition sur le territoire, ce qui a tendance à l’assécher – il y a des exemples de piscicultures locales qui ont dû fermer faute d’eau. Peut-on se permettre de privatiser et d’exporter une partie importante de notre ressource en eau ?

Autre sujet, celui de la mobilité. Quel est la problématique clermontoise ?

Clermont est très structurée autour de la voiture. Par rapport à d’autres métropoles, ça surprend de voir qu’on peut encore circuler en voiture dans le centre-ville historique ! Même si le bannissement de la voiture a des impacts sur les commerçants … 

Mais que fera-t-on quand on aura des restrictions sur le pétrole ? Il faudrait passer à des mobilités plus collectives ou plus douces, ce qui pourrait libérer davantage d’espace pour de l’agriculture urbaine par exemple …

La place de Jaude est pratique pour organiser de grands rassemblements, mais pose un problème de température en période de canicule / Domaine Public

Cela fait le lien avec la question de l’urbanisme et de la végétalisation …

Globalement, Clermont est une ville très minérale. La Montagne avait fait des mesures entre Jaude et Lecoq à l’été dernier, il y avait plusieurs degrés de différence ! Végétaliser la ville, ça la rend plus agréable à vivre, mais ça crée aussi des zones pour mieux absorber l’eau de pluie, ça filtre l’air, et ça joue le rôle de “tampon thermique” – sans oublier les intérêts sur la biodiversité.

Pour conclure, as-tu en tête un territoire résilient qui t’inspire ?

Au-delà des exemples classiques du film “Demain”, Cuba est un cas intéressant. Ils ont été obligés d’être autonomes à cause de l’embargo, et sont devenus pionniers dans l’autonomie et la résilience. Pour cela, ils ont développé une agriculture urbaine très intensive et biologique, parce qu’ils ne pouvaient pas importer d’intrants. Aujourd’hui, ils produisent encore une grande proportion de ce qu’ils consomment.

Pour aller plus loin : le site d’Alternatiba 63
Voir (lecture gratuite en ligne) et commander (version papier) le Guide des Alternatives du Puy-de-Dôme

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Propos recueillis le 23 avril 2020, mis en forme et réorganisés pour plus de clarté, puis relus et corrigés par Quentin et Lucille.